Saint-Symphorien-de-Mahun
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Symphorien-de-Mahun (en occitan Sant Safloriá [sɑ̃ sɔfluˈrjɔ]) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Situation et description
La commune de Saint-Symphorien-de-Mahun, qui s'étend sur Modèle:Unité, est essentiellement forestière et montagnarde, avec une altitude de Modèle:Unité sur le cours du Nant et de plus de Modèle:Unité au mont Chaix, à Combe Noire ou au Chirat blanc. Les replis du relief abritent des fermes de moins en moins actives et la forêt a donc tendance à gagner sur les prairies.
La population communale a compté autour de Modèle:Nobr tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au maximum de l'activité agricole. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'a vue décliner jusqu'à Modèle:Nobr en 1999, puis 120 en 2017. Il reste quand même sur la commune une activité agricole.
Le village, par contre, maintient sa population, avec une cinquantaine d'habitants, en résidences principales ou secondaires. Il occupe une situation pittoresque à Modèle:Unité d'altitude, sur un flanc de la vallée du Nant, à Modèle:Unité au nord-ouest de Satillieu.
Communes limitrophes
Saint-Symphorien-de-Mahun est limitrophe de cinq communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Rose des vents | Saint-Julien-Vocance | Vocance | Rose des vents | |
Modèle:Abréviation discrète | Satillieu | |||
Modèle:Abréviation discrète Saint-Symphorien-de-Mahun Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Saint-Pierre-sur-Doux | Lalouvesc | {{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Modèle:...
Hydrographie
Le territoire communal héberge les sources du Nant, ruisseau qui rejoint le Malpertuis, sur la commune de Satillieu, donnant ainsi naissance à l'Ay.
Urbanisme
Typologie
Saint-Symphorien-de-Mahun est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,5 %), prairies (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
L'étymologie montrerait que la région était peuplée au moins dès l'époque gauloise : le nom de Mahun (Maudunum en 1207) pourrait venir du radical celtique magos, qui signifie "marché, lieu de marché", et de dunos qui désigne une colline, puis une forteresse, souvent un oppidum ou ville fortifiée…
Saint Symphorien était un soldat romain martyr d’Autun mort vers 178.
Vers l'an 1000, Saint-Symphorien et son château était un fief important dans la région, aux mains de la riche famille des Pagan. Deux sites témoignent de ce passé glorieux: au nord-est du village, les ruines du château, détruit par des pillards en 1420. Plus bas dans la vallée, la très belle église romane de Veyrines, qui faisait partie d'un prieuré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église du village, bâtie sur le même modèle, est presque aussi ancienne. En 1594, chacune de ces deux églises était le centre d'une paroisse. Les cadastres de l'époque recensaient 313 propriétaires à Saint-Symphorien et 38 sur Veyrines, soit un total d'environ 700 habitants.
En 1793, Saint-Symphorien a eu le nom de Mahun libre. La commune a abrité à cette époque jusqu'à une vingtaine de prêtres. L'école privée a accueilli aussi, de 1800 à 1802, le petit séminaire clandestin organisé par Mgr d'Aviau. Ce séminaire clandestin donnera naissance par la suite à la congrégation de saint Basile dont le siège est aujourd'hui à Toronto au Canada.
L'expansion démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a connu son maximum en 1861 avec 978 habitants. La population a ensuite décliné, avec aussi une cinquantaine de tués pendant la Première Guerre mondiale. Le dépeuplement s'est poursuivi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il semble s'être stabilisé dans les dernières décennies. Mais l'éloignement de la commune des centres urbains semble trop important pour attirer de nouvelles résidences principales.
Mais, même si son développement semble limité, le village et ses sites historiques restent des lieux pittoresques à découvrir. Ne serait-ce que par leur cadre somptueux en semi-altitude dans une nature verdoyante. Les randonneurs y font volontiers passage. Plusieurs gîtes accueillent au village ou dans les hameaux. Le café du village Lou Sanfourio fait restaurant sur réservation.
Économie
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/sectionEn 1594, les cadastres recensaient 313 propriétaires à St-Symphorien et 38 sur Veyrines, soit un total d'environ 700 habitants. L'expansion démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a connu son maximum en 1861 avec 978 habitants. La population a ensuite décliné, avec aussi une cinquantaine de tués pendant la Modèle:1re mondiale. Le dépeuplement s'est poursuivi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il semble s'être stabilisé dans les dernières décennies. Mais l'éloignement de la commune des centres urbains semble trop important pour attirer de nouvelles résidences principales.
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay - Nord Ardèche.
Cultes
La communauté catholique et l'église paroissiale de Saint-Symphorien-de-Mahun (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint François Régis (Ay et Daronne), elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint François Régis.</ref>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancien château de Mahun
Il ne subsiste que quelques pans de murs du château de Mahun qui fut le centre de la seigneurie éponyme. Son site est remarquable, perché sur un promontoire rocheux au nord-est du village. On l'atteint facilement à partir des hameaux de Gonnet ou de Meunier. Le château semble avoir été édifié autour de l'an 1100. Pendant quelques siècles, les seigneurs de Mahun commandaient aussi toute la rive droite de la vallée de la Vocance. Ce fief a longtemps appartenu à la riche famille des Pagan, qui s'est cependant éteinte en 1362. Vers cette époque, déjà, les châteaux retirés étaient peu à peu délaissés au profit des habitats des vallées et des villes. Celui de Mahun fut pillé vers 1420 et abandonné en 1550. Mais son site colonisé par de grands pins a conservé de l'allure.
L'église romane de Veyrines
L'église de Veyrines est le seul bâtiment subsistant d'un prieuré bénédictin fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'aide de la famille des Pagan. On peut la remarquer d'assez loin sur un replat tranquille au-dessus de la vallée du Nant. Sa construction a été assez solide pour en préserver l'essentiel jusqu'à aujourd'hui. Sa porte d'entrée est surmontée d'une large arcade sur colonnettes. La longue nef, sobre, a conservé son toit charpenté. Une abside semi-circulaire et deux absidioles complètent son plan en croix. La voûte du transept central repose sur huit colonnes dont les chapiteaux sont sculptés. Au-dessus, le clocher-tour, qui est un peu plus tardif, est accessible par un étroit et escarpé escalier intérieur. Modèle:Article détaillé
Un village pittoresque
Le village vaut déjà par sa situation en hauteur, à mi pente en fond de vallée et exposé au sud. La vue y est largement ouverte sur les reliefs forestiers de l'Ardèche Verte. Les maisons du village, bâties en pierres solides, ont été restaurées avec soin par leurs occupants. Le café du village "Lou Sanfourio" offre une terrasse ombragée face à l'église. Une exposition de peinture est ouverte les après-midis d'été dans ce qui était l'ancien lavoir.
L'église Saint-Symphorien<ref name="DV">Modèle:Ouvrage.</ref> ressemble beaucoup à celle de Veyrines et est presque aussi ancienne. Elle date pour l'essentiel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec le rajout, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'une voûte en ogives sur le transept et d'une chapelle gothique à droite de la nef. Sa porte d'entrée, installée en 1711, garde les traces d'effraction des Inventaires du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle et celle de Veyrines font partie de la paroisse Saint-François Régis (Ay-Daronne)<ref name="paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)">site de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne)</ref>.
Deux croix de chemins sont répertoriées parmi les monuments historiques depuis 1932 : la "croix de Saint-Symphorien-de-Mahun"<ref name="mérimée1">Modèle:Base Mérimée</ref> et celle de Veyrines<ref name="mérimée2">Modèle:Base Mérimée</ref>.
L'oppidum du Chirat blanc
Le Chirat blanc (ou suc du Barry) est un des sommets qui occupe la crête, au nord de la commune, entre Saint-Symphorien de Mahun et la vallée de la Vocance. Le chirat (l'éboulis) qui descend de son sommet se remarque assez facilement de loin, depuis la vallée. Mais l'originalité de ce sommet est surtout d'avoir été entouré d'une double enceinte de murs en pierres sèches, sans doute à l'époque gauloise. On y trouve aussi d'anciens emplacements de cabanes creusés dans le sol. Malgré tout, les diverses fouilles n'ont pas trouvé de vestiges domestiques. Son occupation a donc sans doute été très courte, pendant un danger momentané. Il a pu alors abriter quelques centaines de personnes<ref>Modèle:Article</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Certains rapprochent le nom des Pagan à celui de Hugues de Payens, fondateur de l'ordre des Templiers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il serait alors né au château de Mahun le Modèle:Date-. Son père, né à Langogne, était surnommé le "Maure de la Gardille" (son blason représentait trois têtes de Maures sur fond de sable). Hugues fut conseiller de Modèle:Souverain3. Avec huit compagnons d'arme, il fonda la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ qui deviendra par la suite l'Ordre du Temple. Mais aucun document écrit n'atteste réellement sa parenté avec la famille des Pagan. (Abbé Hillaire, Monographie de Satillieu, page 41-42). Un livre écrit en 2020 par Pierre Gaugier, reprend cette théorie, son titre : Hugues Pagan, fondateur provençal de l'Ordre du Temple, editions-odes<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:ISBN
- Charles François d'Aviau du Bois de Sanzay (1736 - 1826), archevêque de Vienne et fondateur, durant la Révolution, d'un séminaire clandestin caché un temps dans la commune.
Une peintre au village
Pendant les mois d'été, on peut profiter au village de l'exposition de peinture de Geneviève Ponchon. On trouvera son local au-dessus de l'église. Il s'agit de l'ancien lavoir, dont on a refermé les ouvertures. Il avait ensuite servi de mairie. Geneviève Ponchon habite tout à côté, dans une maison qu'elle a peu à peu joliment restaurée avec son mari. Mais ils passent encore une partie de l'année à Lyon. Dans son exposition à entrée libre, on trouvera divers styles de toiles: acrylique ou huile, personnages ou paysages, figuratif, stylisé ou carrément abstrait. L'ensemble fait belle impression, avec en plus l'accueil aimable d'une artiste qui apprécie la vie et la campagne.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Albin Mazon, Voyage autour d'Annonay, 1901.
- Abbé Hillaire, Monographie de Satillieu, 1938.
- Guide officiel de l'Union Touristique Ardèche Verte, 1991.
- Cahier Modèle:N° de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Archives municipales.
- Articles du Dauphiné libéré et notamment articles du Modèle:Date- de François Bassaget.