241 P

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 25 septembre 2023 à 15:20 par >Vlaam (v2.05 - liens vers les pages d'homonymie - La vie du rail)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Début Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Identification Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Caractéristique technique Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Caractéristique technique Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Caractéristique technique Modèle:Infobox Matériel ferroviaire/Fin Les Mountain de la série 241 P numéros 1 à 35 sont des locomotives à vapeur unifiées de la SNCF mises en service entre juin 1948 et juillet 1952.

Genèse

La série fut construite en quatre ans, de juin 1948 à juillet 1952, par la société Schneider au Creusot (Saône-et-Loire). Elle reprenait, avec des améliorations, les dispositions de la 241 C 1 de 1930, prototype qui à son tour bénéficiait du retour d'expérience de la précédente série des 241 A de la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée.

Description

Ces locomotives étaient de type compound à quatre cylindres et quatre essieux couplés, avec les cylindres haute pression placés à l'intérieur du châssis entre le premier et le second essieu moteur entraînant le troisième essieu moteur, tandis que les cylindres basse pression situés à l'extérieur entraînaient le deuxième essieu moteur. La distribution haute pression était commandée par renvoi de mouvement des tiroirs basse pression et avance prise sur les contre-tiges des pistons haute pression<ref>Développement des 241-P-1 à 35</ref>.

La chaudière d'un diamètre interne de Modèle:Unité était dotée d'un foyer « Crampton » prolongé sur l'avant par une chambre de combustion, avec une grille débordante de Modèle:Unité de surface. La voûte du foyer était soutenue par trois « arch tubes » améliorant également la circulation d'eau. L'alimentation en charbon était assurée par un chargeur mécanique stoker de type « HT 1 », et l'alimentation en eau par un injecteur type « U1 » secondé d'un ensemble alimentaire réchauffeur d'eau type « ACFI ». La boîte à fumée mesurait Modèle:Unité de longueur et supportait un échappement type double « à trèfle » PLM.

Tenders

Les 241 P furent accouplées aux tenders unifiés du type 34 P d'une capacité de Modèle:Unité d'eau et Modèle:Unité de charbon, et dans quelques cas elles reçurent également des tenders du type 36 P, contenant Modèle:Unité d'eau et Modèle:Unité de charbon.

Service

La série, qui comprenait Modèle:Unité, était destinée à la reprise des trains lourds sur les sections non électrifiées de la ligne Paris-Lyon-Marseille. Devant l'avancée des électrifications, elles essaimèrent sur les régions de l'Est, du Nord et de l'Ouest.
Les cinq dernières machines de la série, les 241 P 31, 32, 33, 34 et 35 furent à leur sortie d'usine, directement affectées à la région Nord au dépôt de La Chapelle, et ne connurent donc jamais la région Sud-Est<ref name="Publitrains eurl">Les vapeurs unifiées tome 1, Le Train Hors-Série 2/1995, Éditions Publitrains eurl.</ref>.

Elles servirent pendant une vingtaine années et furent progressivement retirées du service dès 1965 avec la 241 P 1 radiée le Modèle:Date-, pour s'achever avec les 241 P 9 et 16 qui furent les dernières radiées le Modèle:Date- 1973<ref name="Publitrains eurl"/>. Ces machines étaient surnommées les « grosses P » par opposition aux 141 P qui étaient affublées du surnom de « petites P ».

Le dernier train régulier tracté par une de ces Mountain fut assuré par la 241 P 17 le Modèle:Date- entre Nantes et le Mans<ref name="Que la Mountain">241 P : Que la Mountain est belle !, par André LEPAGE, Voies Ferrées Modèle:N°, 11/1994, Presses et Éditions Ferroviaires.</ref>.

Les dépôts d'affectation furent les suivants :

Sur la région Sud-Est les premières 241 P furent livrées au dépôt de Dijon-Perrigny en mai et juin 1948, pour assurer la traction des trains sur la ligne de Paris à Lyon qui n'était pas encore électrifiée. Puis au fur et à mesure de la progression l'électrification de la « ligne impériale », les Mountain furent mutées aux dépôts de Lyon Mouche puis Marseille-Blancarde sur la région Méditerranée. La 241 P 5 du dépôt de Marseille-Blancarde sera la dernière à quitter la région Méditerranée le Modèle:Date- 1962 au terme de l'électrification de la « ligne impériale ». Elle poursuivirent leur carrière sur la région Sud-Est au dépôt de Nevers à partir de 1958, sur les relations de Vierzon à Clermont-Ferrand et Moret - Veneux-les-Sablons à Clermont-Ferrand, jusqu'en septembre 1969.

Au Nord, le dépôt de La Chapelle reçu neuf 241 P entre 1951 et 1953 pour les trains de la ligne Paris-Lille. Les locomotives quittèrent le dépôt du [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e de Paris]] en janvier 1959, à la suite de la mise sous tension de la dernière section de ligne entre Longueau et Paris-Nord.

Le dépôt de la Villette fut le premier de la région Est à recevoir des 241 P à la fin de l'année 1958 pour la traction des trains sur la ligne 1 entre Paris et Bar-le-Duc ; mais les travaux de reconversion de ce dépôt à la traction électrique auront pour conséquence le transfert de ses 241 P au dépôt de Noisy-le-Sec en mai 1961 pour une période de seize mois<ref name="Que la Mountain"/>. Après la mise sous tension de l'intégralité de la ligne de Paris à Strasbourg en mai 1962, les 241 P furent regroupées au dépôt de Chaumont sur la ligne 4 où elles circuleront en direction de Mulhouse jusqu'à leur dernier roulement effectué en mai 1968.

À la région Ouest, le dépôt du Mans reçoit ses premières 241 P au mois de janvier 1959 en provenance de la région Nord. Les vingt 241 P que comptera le dépôt manceau remorqueront des rapides sur des distances importantes comme le Mans - Brest Modèle:Unité, et le Mans - Nantes - Quimper Modèle:Unité. Les 241 P achèveront leur carrière sur le Mans - Nantes où elles effectuèrent leurs ultimes circulations en septembre 1969.

Fichier:SNCF 241P5 Nantes 1969.jpg
La 241 P 5 en escale au dépôt de Nantes-Blottereau le Modèle:Date-, un mois avant la fin des 241 P du Mans.

Caractéristiques

À titre indicatif, la consommation en exploitation était d'environ Modèle:Unité d'eau et Modèle:Unité de charbon au kilomètre.

Tender

Machines préservées

Quatre exemplaires ont été préservés :

Modélisme

Les 241 P ont été reproduites à l'échelle HO par :

  • la firme Jouef (de 1971 à 2002) puis Jouef/Hornby en 2016 ;
  • la Maison des trains ;
  • l'artisan Loco-Diffusion, sous forme de kit à monter en laiton ;
  • la firme suisse Fulgurex (modèle haut de gamme en laiton) ;
  • la firme suisse Lemaco (modèle haut de gamme en laiton).

À l'échelle N par :

  • la firme suisse Lemaco (modèle haut de gamme en laiton).

À l'échelle 1/32 par :

  • la firme Altaya De Agostini sous forme de kit à monter en 120 numéros hebdomadaire.

Notes et références

<references />

Bibliographie

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail