Saint-Laurent-le-Minier
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Laurent-le-Minier est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Vis, la Crenze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles »), cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et la zone " les Causses et les Cévennes " du patrimoine mondial de l'Unesco.
Saint-Laurent-le-Minier est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais et Saint-Laurentaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1988.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France St-Laurent-le-minier présente la particularité d'être à la confluence de trois régions géologiques et géographiques, la commune étant située la plus au sud de toutes les Cévennes , avec au sud l'extrémité Est du Causse de Blandas et à l'Est le début des Garrigues, (nommée aussi contrefort des Cévennes et des causses) sur le Montmal, nommé ainsi car très rocailleux et sec, et incultivable .
Un vieux dicton énonce: Dans les Cévennes on trouve du schiste, des châtaigniers et des protestants, et sur les Causses du calcaire, des chênes et des catholiques. Les sols, la végétation et les paysages y sont très différents.
La commune est située sur un territoire marqué par les gorges de la Vis et par ses affluents, le Braun, le ruisseau de Maudesse, la Crenze et le Naduel. Ces deux derniers traversent le village. Son territoire est au contact du massif cévenol ancien, à la terre acide, sombre, où domine le schiste, et des formations calcaires. Sur le schiste, on trouve une châtaigneraie où domine le taillis. Le calcaire accueille chêne vert et chêne blanc. Ces deux types de sol permettent une lente colonisation par le cèdre de l'Atlas. Le climat est à dominante méditerranéenne avec des influences montagnardes marquées. La Vis forme une large cascade dont le site a été inscrit. Un pont de pierre des {{#switch: e
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}} enjambe la rivière immédiatement en aval de la cascade. Un pont canal, en rive gauche, alimente les jardins du château de Saint-Laurent-Le-Minier. Celui-ci, majoritairement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et partiellement inscrit, complète le site enchâssé au fond de la gorge. Une palmeraie s'est développée sur la rive gauche de la Vis, au pied des jardins à la française du château.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moules-et-Baucels », sur la commune de Moulès-et-Baucels, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Environ un tiers de la commune, comprenant la rive droite de la Crenze et la rive gauche de la Vis, soit la moitié sud du village, le massif d'Anjeau, les Falguières, Lacombe, Roquemaure, etc, fait partie du territoire de « Les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen » classé "Patrimoine mondial " par l'UNESCO ( United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization / Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ) depuis 2011.
Par contre la commune ne se trouve ni dans les limites du Parc national des Cévennes, ni dans celle du Parc régional des grands Causses.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de Modèle:Unité, un grand site régional qui entaille et sépare l'ensemble des grands causses méridionaux. Il présente deux intérêts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de Modèle:Unité, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « pic d'Anjeau et rochers de la Tude » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « Roque Maure et grotte d'Anjeau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « causse et contreforts du Larzac et Montagne de la Séranne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans l'Aveyron, 2 dans le Gard et 30 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « gorges de la Vis » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 5 dans le Gard et 3 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 10 dans le Gard et 6 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Laurent-le-Minier.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Réserve internationale de ciel étoilé
Toute la commune est intégrée à la plus grande Réserve Internationale de Ciel Etoilé d'Europe ( R.I.C.E) du parc national des Cévennes, où la pollution lumineuse causée par les activités humaines est très faible, et la vision nocturne des astres remarquable.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-le-Minier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-le-Minier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997, 2014 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 233 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-le-Minier est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Preslemont<ref name=Cassini/>.
Les mines, et leurs séquelles de pollution
Le secteur de Saint-Laurent-le-Minier a fait l'objet d'une exploitation des métaux dès l'âge du bronze.
La commune présente de nombreux sites d'anciennes exploitations datant pour la plupart d'avant l'invention de la poudre, sur la mine de plomb de La Maline en Gard. Plusieurs de ces sites ont été fouillés et ont donné lieu à des publications scientifiques. Plus près de nous, deux exploitations modernes ont été poursuivies à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des compagnies renommées, Vieille Montagne et Pennaroya. On y a exploité la sphalérite (blende) et la galène, pour en tirer le zinc et le plomb. Le gisement des Malines a été le plus tardivement exploité. La mine couvre une surface de 3 km par 2,5 km et les travaux représentent environ 300 km de galerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'exploitation y a cessé en 1991. Le ralentissement de l'exploitation minière, puis la fermeture du site ont induit une forte baisse démographique et la fermeture de presque tous les commerces.
La pollution par le plomb et le zinc, séquelle de l'exploitation minière affecte très inégalement les divers lieux que la compagnie minière a occupés. Des études mettent en évidence la contamination, principalement de la vallée de la Vis, sur quelques mètres le long des rives, entre la cascade et le pont de Mange Châtaigne, ainsi que certains lieux habités, en particulier dans les hameaux de La Meuse et de La Papeterie. Le centre bourg et les lieux environnants n'apparaissent pas réellement affectés. Le reste du territoire n'est pas affecté. Le fond géochimique naturel local est, partout, assez fortement marqué par divers métaux lourds et métalloïdes ; notamment en surface, sans toutefois dépasser les taux considérés comme dangereux pour les populations humaines.
Des cas de plombémie très élevée Modèle:Refnec, chez des enfants, ont néanmoins été dépistés (4 % de la population dépistée) lors d'une évaluation indépendante<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Ceci a Modèle:Citation<ref name=Dor2011/>. Il s'est ensuivi un appel à des expertises environnementale et sanitaire pour affiner l'évaluation et la gestion du risque sanitaire, insistant sur la compréhension des expositions et l'adaptation des mesures visant à les réduire<ref name=Dor2011/>.
Un site pilote a été mis en œuvre sur la commune pour intégrer les mesures de gestion environnementale et d'accompagnement sanitaire des populations dans le processus de gestion locale des sites et sols pollués<ref name=Dor2011>Modèle:Article</ref>.
La Papeterie
Sous l'Ancien Régime, la célébrité du village tient à la présence d'une importante papeterie créée par monsieur de Bonnail, qui vendait sa production dans tout le Languedoc et même au-delà du Rhône en Provence (notamment lors de la foire de Beaucaire). Cette papeterie était implantée en rive droite de la Vis, dont elle utilisait l'eau et la force motrice. La Papeterie a, ensuite, été investie par l'activité minière. Une unité de flottation y a été exploitée pendant plusieurs décennies. Elle a, enfin, été affectée à l'habitation à partir des années 1980. C'est, aujourd'hui, le hameau le plus important sur la commune.
Crue du Nanduel
Le 17 septembre 2014, lors de fortes pluies d'un épisode cévenol, le bas de la commune et le centre du village connurent une forte crue soudaine et temporaire due à la rupture d'un embâcle naturel, causée par un éboulement, sur le ruisseau du Naduel, causant un mort et d'importants dégâts mobiliers et immobiliers, dont l'écroulement de plusieurs ponts en pierre anciens.
Deux récits sur cette crue, très exceptionnelle et ne s'étant jamais produite auparavant au cours des siècles, ont été publiés:
- Jean-Pierre Poinas, L'épisode, 2014, Saint-Laurent-du-minier, Editions du Naduel, 62 pages.
- Françoise Renaud, Inondation, 2014, Ed. Petites proses, 121 pages.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 65,8 % d'actifs (55,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 34,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 42 en 2013 et 59 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 123, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 123 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
52 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Laurent-le-Minier au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 52 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 9,6 % | (7,9 %) |
Construction | 15 | 28,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
11 | 21,2 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 3,8 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
11 | 21,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 5,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 7,7 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,8 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 52 entreprises implantées à Saint-Laurent-le-Minier), contre 15,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 1 lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note et la surface agricole utilisée de Modèle:Nobr<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Commerces, artisanat et hébergement
En 2023, la commune dispose d'un restaurant, d'une guinguette, d'une petite épicerie et d'une boutique d'art et artisanat.
Plusieurs artisans et travailleurs indépendants sont installés sur la commune : métiers du bâtiment, ferronnier, informatique, éditeur, soins à la personne, etc.
Plusieurs maisons de vacances et chambres d'hôte sont proposées à la location.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Saint-Laurent-Le-Minier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1988<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, l'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle restaurée, le temple et la grotte fortifiée des Camisards avec mobilier du paléolithique supérieur. Site inscrit de la vallée de la Vis et du pic d'Anjeau.
- Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-le-Minier.
- Temple protestant de Saint-Laurent-le-Minier.
Sites naturels et randonnées
Outre les gorges et la cascade de la Vis ( lieu de baignade très fréquenté l'été), la commune dispose d'un réseau de sentiers de petites randonnées ( Chemins P.R ) permettant d'accéder, entre autres, au Pic d'Anjeau (864 m) et à la grotte d'Anjeau, non aménagée et accessible sans équipement spécifique si ce n'est de bonnes lampes et chaussures.
Un bureau des guides situé à Ganges à 5 km propose diverses activités sportives de pleine nature dans les environs: randonnée, spéléologie, canyonning, escalade, canoé-kayack, etc. https://www.moniteurs-herault.fr/
Festival international de films d'animation: "Cinéma sous les étoiles "
Chaque été, à la fin du mois de juillet se déroule sur une journée et soirée, ce festival, présentant des courts, moyens et longs métrages, créés par des réalisateurs de divers pays, souvent en avant-première.
Animation et associations
Outre la bibliothèque et la salle polyvalente , plusieurs associations proposent régulièrement des animations diverses, dont l'une édite " Le petit journal de Saint-Laurent" bimestriel, et une autre gère un café " oh mazette" ouvert de mai à septembre chaque vendredi à partir de 18 h.
Voir aussi
Bibliographie
- Saint-Laurent-le-Minier - dépliant patrimoine, Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.
- Sylvie L'Hostis, Ganges - La Vis- Le Causse de Blandas, 1997, Montpellier, Espace Sud Editions, 183 pages illustrées.
- Adrienne Durand-Tullou, A la découverte du massif d'Anjeau, revue Cévennes magazine, numéros 303 à 311.
- Chanoine Cantaloube, La réforme en France vue d'un village cévenol ( St Laurent-le-minier), Paris, éditions du cerf, 1951, in 8°, 309 pages. Histoire très détaillée du village.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Site officiel
- Saint-Laurent-Le-Minier et les communes du Pays viganais
- Modèle:Lien web
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes