Gouvernement de l'Église catholique
Modèle:Fusion technique Modèle:Infobox Organisation
Le gouvernement de l'Église catholique signifie l'action pastorale des évêques et de leurs collaborateurs, exercée en communion avec le Pontife suprême de l'Église universelle. Le gouvernement de l'Église n'est donc pas un bloc monolithique, mais il réunit en collégialité les Églises particulières placées sous la primauté pontificale de l'évêque de Rome, dont l'autorité suprême et la juridiction universelle s'exercent par la Curie romaine.
Fidèles du Christ
Les fidèles, baptisés et unis au Christ, constituent l'Église catholique, gouvernée par le pape et la communion des évêques : Modèle:Citation bloc
État ecclésiastique
Pouvoir de gouvernement
Offices ecclésiastiques
Dispositions normatives
Modèle:Article détaillé Les actes administratifs ou juridiques peuvent être énoncés en plusieurs variantes ou sous-classes, mais comprennent en général : lois, coutumes, décrets, instructions, préceptes, rescrits, privilèges, dispenses, statuts et règlements.
Communications publiques
À la suite du Synode des évêques, qui eut lieu en Modèle:Date- et porta sur le thème de l'Eucharistie, le pontife romain Benoît XVI promulgua, en 2007, l'exhortation apostolique Sacramentum Caritatis, par laquelle il recommanda l'usage de la langue latine dans les célébrations liturgiques internationales : Modèle:Citation bloc
À l'échelle de l'Église universelle, de même que le latin est-il langue liturgique et juridique, l'italien est langue véhiculaire du diocèse de Rome et du Vatican, alors que le français est langue de la diplomatie du Saint-Siège et l'allemand, de la Garde suisse pontificale. Ainsi, toutes langues de l'écoumène, telles que l'anglais et l'espagnol, utilisées en lieu et place d'une des langues officielles nommées précédemment deviennent vernaculaires pour les fonctions et les offices auxquels elles contribuent provisoirement.
Autorité suprême de l'Église
Pontife romain
Successeur du Prince des apôtres, Modèle:Citation
Serviteur des serviteurs de Dieu, le pontife romain se sert habituellement de la Curie romaine — avec laquelle il constitue le Saint-Siège — Modèle:Citation<ref>Cf. C.I.C., can. 360.</ref>.
Collège des évêques
Synode des évêques
Collège des cardinaux
Princes de l'Église, Modèle:Citation
Légats et nonces apostoliques
Souverain de l'État de la Cité du Vatican, Modèle:Citation
Églises particulières
Diocèses
Chaque diocèse est une portion de l'Église universelle et gouverné par un évêque, monarque en sa curie diocésaine et archétype du prélat. En plus d'un presbytérium qui collabore à sa mission de pasteur, au nombre des organes assistant l'évêque se trouvent un conseil presbytéral, un collège des consulteurs ainsi qu'un conseil pastoral, et, selon le cas, un chapitre de chanoines ou un synode diocésain.
Les diocèses peuvent être regroupés en province ecclésiastique à la tête de laquelle se trouve un archevêque métropolitain et un concile provincial réunissant les évêques suffragants, en région ecclésiastique à la tête de laquelle se trouve une assemblée d'évêques ou en nation dont les Églises particulières coordonnent leur action sous les prérogatives honorifiques d'un primat et la charge pastorale d'une conférence épiscopale.
Les diocèses sont subdivisés en parties distinctes, les paroisses, à la tête desquelles se trouve un curé qui peut être assisté d'une équipe pastorale. Les paroisses peuvent être regroupées en vicariat forain.
Autres Églises particulières
Sont assimilés aux diocèses la prélature territoriale, l'abbaye territoriale, le vicariat apostolique, la préfecture apostolique et l'administration apostolique.
Instituts de vie consacrée et sociétés de vie apostolique
Associations de fidèles
Modèle:Citation, c'est-à-dire le Saint-Siège et, s'il y a lieu, l'Ordinaire local.
Curie romaine
Modèle:Article détaillé La curie romaine est l'ensemble des dicastères et autres organismes du Saint-Siège qui assistent le pape dans sa mission de pasteur suprême de l'Église catholique. Elle peut être vue comme le gouvernement central de l'Église.
Secrétairerie d'État
Modèle:Article détaillé Le plus important des dicastères est la Secrétairerie d'État, présidée par un cardinal appelé secrétaire d'État.
Elle est notamment chargée de la diplomatie du Saint-Siège. Depuis 1988, la Secrétairerie est divisée en deux sections :
- la section pour les Affaires générales ;
- la section pour les Relations avec les États (équivalent d'un ministère des Affaires étrangères), dans laquelle s'est fondu le Conseil pour les affaires publiques de l'Église.
Congrégations romaines
Modèle:Article détaillé Les autres principaux dicastères sont les neuf congrégations romaines :
- Congrégation pour la doctrine de la foi, la plus importante (autrefois connue comme Saint-Office et auparavant Inquisition), dont dépendent : la Commission biblique pontificale, la Commission théologique internationale, La Commission interdicastèriale pour le catéchisme de l'Église catholique ;
- Congrégation pour les Églises orientales ;
- Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ;
- Congrégation pour les causes des saints ;
- Congrégation pour les évêques, dont dépend la Commission pontificale pour l'Amérique latine ;
- Congrégation pour l'évangélisation des peuples, plus connue sous le nom de Propaganda Fide (« propagation de la foi »), dont dépendent les Œuvres pontificales missionnaires ;
- Congrégation pour le clergé ;
- Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique ;
- Congrégation pour l'éducation catholique.
Secrétariats, conseils et autres dicastères
Jusqu'en 2014, le gouvernement de l’Église, était constitué, en plus des congrégations, par des conseils pontificaux. La réforme de la curie engagée par le pape François a modifié cette structure en supprimant certains de ces conseils et en voyant l'apparition de secrétariat et de dicastères n'appartenant pas aux catégories traditionnelles. Modèle:Colonnes
Tribunaux
L'Église catholique dispose aussi d'un certain nombre de tribunaux :
- La Pénitencerie apostolique : traite des affaires de conscience, ainsi que de la concession et de l'usage des indulgences ;
- Le Tribunal suprême de la Signature apostolique : veille à l'administration correcte de la justice dans l'Église ;
- Le Tribunal de la Rote romaine : instance supérieure d'appel auprès du Siège apostolique.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Joël-Benoît d'Onorio, Le Pape et le gouvernement de l'Église, Paris, Tardy, 1992
- Patrick Levaye, Géopolitique du catholicisme, Éditions Ellipses, 2007, Modèle:ISBN
- Philippe Levillain et François-Charles Uginet, Le Vatican ou les frontières de la grâce, Paris, Calmann-Lévy, 1992
- Paul Poupard :
- Connaissance du Vatican, Beauchesne, 1974
- Le Vatican, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1994
- Yves Bruley, Histoire de la papauté, Éditions C.L.D., 2008
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Papauté et culture au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Philippe Boutry.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'Organisation de la Curie romaine sur le site de la Conférence des Évêques de France.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Site du Saint-Siège