Lachapelle-sous-Rougemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (35,8 %), forêts (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (7,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Du fait de sa situation à 15 km de Belfort, Lachapelle a constitué un relais de poste et un gîte d'étape fréquenté. À l'époque de la Restauration, en 1818 un petit séminaire est créé qui fonctionna jusqu'à la guerre de 1870. Devenu collège libre en 1873, il accueillait en 1882 environ 300 élèves alsaciens qui venait y étudier en français pour échapper à la germanisation de leur province. À cette époque, le village comptait 1001 habitants et faisait partie du canton de Fontaine. C'est sans doute la consommation de bière par les voyageurs dans les nombreuses auberges de la localité qui poussa la famille Grisez à construire en 1835 une brasserie à l'entrée du village en venant de Belfort. Cette brasserie réputée cessa son activité en 1962, victime de la concentration industrielle. De 1893 à 1961 un atelier de forgeage, les Établissements Woerlin, fabriquaient des pointes de navettes pour les métiers à tisser.
En 1914, Lachapelle fut reliée à Belfort par une branche du chemin de fer local à voie métrique passant par Les Errues. Dès le début de la guerre, la ligne fut prolongée par le génie militaire jusqu'au village alsacien de Sentheim. Elle fut utilisée de façon intensive pendant toute la durée du conflit pour transporter matériel, troupes, ravitaillement, munitions... les trains étant tractés par des locomotives électriques, plus discrètes que les machines à vapeur qui auraient été immédiatement repérées par l'ennemi tout proche.