Courtalain

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 juin 2023 à 00:39 par >Tudaurzone
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Ancienne commune de France Courtalain est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Depuis le Modèle:Date-, Courtalain est intégrée à la Vald'Yerre, avec statut de commune déléguée<ref >Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Situation

Courtalain est un village du sud du département d'Eure-et-Loir, situé dans une région verdoyante traversée par l'Yerre, à seize kilomètres à l'ouest de Châteaudun, son chef-lieu d'arrondissement. Courtalain a fait partie de l'ancienne communauté de communes des Trois Rivières (l'Aigre, l'Yerre et le Loir), qui regroupait l'ensemble des 15 communes du canton de Cloyes-sur-le-Loir.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Modèle:Article détaillé

La gare de Courtalain - Saint-Pellerin est une gare ferroviaire de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Saint-Pellerin, à proximité de Courtalain.

Mise en service en 1883, elle permettait anciennement de rejoindre par lignes directes : Chartres au nord, le Mans à l'ouest, Orléans à l'est et Saumur, Niort, Bordeaux au sud.

C'est aujourd'hui une halte ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains du réseau TER Centre-Val de Loire, exploité sous la marque Rémi depuis 2019, qui effectuent des missions entre Chartres et Courtalain - Saint-Pellerin, via Brou.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Porche de l'école Montmorency.
Porche de l'école Montmorency.

Modèle:Article détaillé Près de Courtalain, Bois-Ruffin à Arrou, prend d'abord ses seigneurs dans la famille de La Bruyère, qui possède aussi Courtalain au moins depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec peut-être dès l'origine un domaine commun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jeanne de La Bruyère, fille de Nicolas, épouse Jean de Rouvray : Parents de Martin de Rouvray, père de Catherine de Rouvray qui marie Louis d'Avaugour (1ère moitié du XVe siècle ; issu de la première famille d'Avaugour, branche des Avaugour de Kergroix du Parc = du Parc d'Avaugour<ref>Modèle:Lien web</ref>). Leur fils Guillaume d'Avaugour épouse Pierrette de Baïf, d'où Pierre d'Avaugour (fin du XVe siècle, début du XVIe), père de Jacques d'Avaugour (né vers 1500), père lui-même de Jacqueline d'Avaugour (fl. au XVIe siècle), mariée en 1553 à Pierre de Montmorency-Fosseux : Postérité.

En 1421, Pierre d'Illiers (mort en Modèle:Date-), écuyer, seigneur d'Illiers, Maisoncelles, et du fief de Saint-Mars, gouverneur de Châteaudun (1416) paye à l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières une rente de blé sur les moulins de Courtalain et la grande de Bois-Ruffin à cause de sa femme Marguerite de Taillecourt (morte en 1421)<ref>« Généalogie de la Maison d'Illiers », sur Racines histoire, Modèle:P. (Modèle:Pdf en ligne).</ref> et de Catherine de Rouvray, fille de Marin de Rouvray, premier nom de ladite MargueriteModèle:Note alors décédée<ref>Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, t. IX, 1897 (en ligne).</ref>.

Le château de Courtalain, que l'on découvre en arrivant par la route d'Arrou, a été bâti en 1483 par Guillaume d'Avaugour, chambellan du roi, et son épouse Pierrette de Baïf dont la pierre tombale est visible dans l'église. Il est partiellement inscrit en tant que monument historique<ref name=PA00097086/>.

Ensuite, Courtalain entra dans la Maison de Montmorency, par le mariage de Jacqueline d'Avaugour avec Pierre de Montmorency en 1553 et y resta pendant neuf générations, soit jusqu'en 1862, année où mourut le dernier duc Anne-Raoul de Montmorency. C'est sa nièce Félicie, princesse de Bauffremont et du Saint-Empire qui en hérita, devenue marquise de Gontaut-Biron Saint-Blancard par son mariage avec le jeune Louis de Gontaut-Biron, et qui fit entrer Courtalain dans la maison de Gontaut-Biron, actuels propriétaires dont la famille est originaire de l'Agenais.

L'aile en briques que l'on aperçoit sur le côté fut construite par le duc Anne-Charles-François de Montmorency en 1802 à son retour d'exil en Angleterre. L'aspect décoratif du château actuel est dû au sculpteur Henri Gaullier qui fut chargé en 1854 de le restaurer en réalisant les parties hautes dans un style Renaissance.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Enseignement

Courtalain compte une école maternelle. L'école élémentaire la plus proche se situe à Saint-Pellerin.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château

Modèle:Article détaillé Le château de Courtalain est un château français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé à Courtalain, à la limite du Perche et du pays Dunois, aux portes du Parc naturel régional du Perche<ref name=PA00097086>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Église Saint-Jean-Baptiste

À l’origine, l’église est la chapelle du château de Courtalain. Le seigneur du lieu en était son propriétaire ou « présentateur ». Le patron de l'église fut saint Jean l'Évangéliste jusqu'en 1792, puis saint Jean Baptiste sur l'annuaire du diocèse de Chartres.

Elle est rebâtie en 1809, augmentée de son collatéral en 1838, puis d’un clocher-porche, grâce aux libéralités de la famille de Montmorency, propriétaire du château de Courtalain.

L'édifice abrite le gisant en pierre de Perrette de Baif, dame de Courtalain, du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1503). Accroché au mur, il présente une épitaphe et des armoiries . Il est classé monument historique au titre d'objet en 1904<ref>Modèle:Base Palissy</ref>. Modèle:Saut

Séminaire Saint-Vincent-de-Paul

En Modèle:Date- s'installe un séminaire traditionnel de l'Institut du Bon-Pasteur, le séminaire Saint-Vincent-de-Paul. La commune avait abrité précédemment un centre de retraite spirituelle de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui avait été fermé par la dite fraternité<ref>La République du Centre, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Le séminaire compte en 2018 une trentaine de séminaristes de différentes nationalités<ref>Modèle:Article.</ref>.

Polissoir des Griffes du Diable

Ce polissoir, situé au lieu-dit Les Bordes, atteste d'une activité humaine dès le Néolithique (Modèle:Inscrit MH <ref>Modèle:Base Mérimée</ref>).

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail