Charles Cousin-Montauban

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Charles Guillaume Marie Apoline Antoine Cousin-Montauban, comte de Palikao, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort le Modèle:Date de décès, est un général et homme d'État français.

Il est grand-croix de la Légion d'honneur.

Biographie

Jeunesse

Charles Guillaume Marie Apoline Antoine est le fils de Jean Antoine Cousin et d'Adélaïde Delaunay ainsi que le petit-fils du général Delaunay (1736-1825).

En 1814, âgé de Modèle:Nobr, il est nommé garde de corps du comte d'Artois sous le nom de Charles Cousin de Montauban. Pendant les Cent-Jours il rejoignit l'armée des Émigrés et resta attaché à la cause des Bourbons. Formé à l’École d'instruction des troupes à cheval de Saumur, il participa en 1823 comme lieutenant volontaire à la guerre d'Espagne, engagée pour restaurer la monarchie absolue dans ce pays.

Après l'avènement de Charles X en 1824, il continua sa carrière et intégra le prestigieux Modèle:1er de Grenadiers à cheval de la Garde royale. Mais sa fâcheuse habitude de contracter des dettes le fit un temps révoquer. Il est alors marié et père de trois enfants.

Conquête de l'Algérie

En 1830, volontaire pour l'expédition d'Alger, il est réintégré dans l'armée, y confortant dès lors sa carrière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Durant la conquête de l'Algérie, il fut lieutenant au [[2e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:2e d'Afrique]] en 1831, capitaine en 1833, puis chef d'escadron aux Spahis réguliers d'Oran en 1836. Il fut nommé lieutenant-colonel le Modèle:Date- et colonel au Modèle:2e le Modèle:Date-<ref>SHD Vincennes</ref>. C’est entre ses mains qu’Abd el-Kader fit sa soumission le Modèle:Date- : La Moricière n’arriva que quelques instants après.

Il devint général de brigade le Modèle:Date- et commanda la subdivision de Mostaganem. Dans les derniers jours de novembre 1853, il se rendit avec quelques troupes de réserve à Aïn ben-Khelil où il obtint la soumission des Hammian, des Maïas et des autres tribus qui avaient suivi deux chefs insurgés, El-Gourari et Sidi-ben-Tayeb.

Général de division depuis le Modèle:Date, il commanda la division d'Oran. Rappelé en France, il fut mis à la tête de la Modèle:21e, dite La Rouge, dont le siège était à Limoges<ref>Philippe Grandcoing, historien</ref>.

Expédition de Chine

Fichier:Looting of the Yuan Ming Yuan by Anglo French forces in 1860.jpg
Pillage de l'ancien palais d'été en 1860.

En 1860, le général Cousin-Montauban fut investi du commandement en chef des troupes françaises de l’expédition de Chine, entreprise conjointement avec l’Angleterre depuis 1857. Le Modèle:Date-, les Franco-Britanniques dispersèrent les Chinois près du pont de Palikao. Les opérations se poursuivirent par le sac du Palais d'Été, la prise de Pékin et la défaite de l'Empire de Chine. Il fut alors élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d'honneur (Modèle:Date-)<ref name=":0" />

Un grand bol en porcelaine de Chine à décor « Wucai » (cinq couleurs) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, probablement issu du sac du Palais d'Été et lui ayant appartenu a figuré à une vente aux enchères publiques à Paris le 23/10/2020 (reprod. coul. dans "La Gazette Drouot" n°36 p.58).

Modèle:Article connexe

Son nom, à l'origine Cousin, devint Cousin-Montauban suivant jugement rendu le Modèle:Date- par le tribunal civil de première instance de la Seine. Puis en 1863, un texte de Napoléon III proclama : Nous autorisons le Général Cousin-Montauban à se nommer Cousin de Montauban. Le titre de comte de Palikao passera héréditairement à ses enfants légitimes et à naître<ref>Archives nationales MC ET/XLIV/1243 et 682 AP/1-682 AP/4</ref>. Ce titre lui a été décerné par l'Empereur après les succès de l'expédition de Chine<ref name="napoleontrois">Modèle:Lien web</ref>.

En 1870, une ville fut créée en Algérie sous le nom de Palikao pour lui rendre hommage. Cousin-Montauban avait épousé Élisabeth Victorine Thurot en 1822, à Chambourcy (Yvelines)<ref>Archives municipales de Chambourcy</ref>.

Fichier:Le château du Cosquer.jpg
Château du Cosquer, résidence des comtes de Palikao, Combrit, Finistère, France

Commandement en Métropole (1869)

À cette date, Cousin de Montauban avait le commandement du Modèle:4e d'armée à Lyon, qui comprenait Modèle:Nobr et Modèle:Nobr militaires. La fusillade de La Ricamarie eut lieu le Modèle:Date-. La troupe, dirigée par le capitaine Gausserand, tira sur des mineurs en grève, tuant plus de dix personnes et faisant de nombreux blessés<ref>" L’Éclaireur " Modèle:Date-</ref>.

Guerre franco-prussienne (1870)

Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, l'impératrice régente, sans en référer à Napoléon III, le charge le Modèle:Date- de la constitution d'un nouveau cabinet, dont il prend la direction avec le portefeuille du ministère de la guerre. Le nouveau gouvernement est constitué principalement de bonapartistes autoritaires.

Montauban constate avec amertume la mauvaise organisation de l'armée. Il constitue de nouveaux corps d'armée, désaisit Napoléon III et Le Bœuf et fait nommer commandant en chef de l'armée du Rhin Bazaine, qui jouit d'une assez grande popularité y compris à gauche.

Après que Bazaine s'est laissé enfermer dans Metz, il prend lui-même en charge la stratégie<ref name="Anceau">Éric Anceau, Ils ont fait et défait le Second Empire, Tallandier, 2019</ref> ; il interdit à Napoléon III et à Mac Mahon de se replier sur Paris et leur ordonne de marcher en direction de Metz pour libérer Bazaine. Son plan qui vise à prendre l'ennemi à revers est un échec complet<ref name="Anceau"/>.

Il envisage la défense de la capitale, mais la défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III entraînèrent la chute du régime, la proclamation de la République le Modèle:Date- et la fin de la carrière militaire du général Cousin de Montauban.

Il n'a joué aucun rôle pendant la Commune, n'étant pas dans l'armée active versaillaise.

Décorations

Armoiries

Écartelé : au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or (quartier des Comtes-Militaires) ; au 2, d'argent, à la fasce de gueules, acc. en chef de deux merlettes de sable et en pointe d'une molette du même (Modèle:Page h) ; au 3, d'argent, au chevron de gueules, acc. en chef de deux merlettes de sable et en pointe d'un croissant versé du même (souvenir des campagnes d'Algérie) ; au 4, d'azur, à une croix latine d'argent, terrassée de sinople (souvenir du rétablissement du culte catholique en Chine). Sur le tout d'or à un pont d'une seule arche de sable, maçonné d'argent, criblé de boulets (représentation du pont de Palikao)<ref>Modèle:Ref-Rietstap-Armorial</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Supports
deux lions, au naturel.
Devise
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Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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