George de Peyrebrune

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Fichier:Père-Lachaise - Division 87 - Columbarium - Octobre 2015 - 26.jpg
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Mathilde Marie Georgina Élisabeth de Peyrebrune Judicis, dite George (ou Georges) de Peyrebrune, née à Pierrebrune, hameau de Sainte-Orse (Dordogne), le Modèle:Date<ref>Acte de naissance page 4/9, 13ème naissance de Peyrebrune marie georgina Le 24 du mois de mail 1841 jour de lundi à huit heure du matin acte de naissance de mathilde marie georgina élisabeth De Peyrebrune enfant du sexe féminin et naturel né le 18 du mois d'avril dernier fille de demoiselle françoise Therese Celine Judicis âgée de 29 ans et sans profession demeurant à Pierrebrune commune de Saint-Orse. Sur la déclaration faite par Jean Gontier âgé de 55 ans cultivateur fondé de procuration verbale demeurant au dit lieu de pierrebrune commune de Sainte-Orse, le dit Gontier déclarant nous a présenté l'enfant témoin étienne sorbier agé de 35 ans et Pierre Gontier âgé de 22 ans, tous les deux cultivateurs domiciliés au sus-dit lieu de Pierrebrune commune de Sainte-Orse. Constaté suivant la loi par nous marie de la commune de sainte-orse canton … arrondissement de Périgueux département de la Dordogne officier de l'état civil soussigné. Le comparant et les témoins ont déclaré ne savoir signer après lecture faite du présent acte. </ref> et morte à Paris le Modèle:Date, est une femme de lettres française, auteure de romans populaires.

Biographie

Mathilde Judicis est déclarée sous le nom de Peyrebrune. Elle est une enfant naturelle, fille de demoiselle Françoise Thérèse Céline Judicis (Excideuil 1811 - Chancelade 1896) et de Georges Johnston (Bordeaux 1773 - Redon, Granges d'Ans 1844), capitaine de cavalerie<ref>Base généalogique Roglo</ref>,<ref>Nelly Sanchez, Lettres de Camille Delaville à Georges de Peyrebrune 1884–1888, édition préfacée et annotée par Nelly Sanchez [1]</ref>,<ref>Claude Roumagous, Une grande femme de lettres oubliée article du Sud Ouest, publié le 18/02/2011 [2]</ref>. Elle signe G. Johnston de Peyrebrune son acte de mariage en 1860 avec Paul Adrien Eimery, avocat et ancien membre du conseil municipal de Périgueux<ref>Modèle:Article</ref> ; elle est alors âgée de 18 ans<ref>Acte de mariage, état civil de Périgueux [3]</ref>.

Venue à Paris après la guerre de 1870, elle contribua à plusieurs revues féminines et publia un grand nombre de romans qui connurent un succès populaire. Deux de ses romans furent couronnés par l'Académie française (en 1897 Vers l’amour et en 1900 Au pied du mât). Elle fit partie du premier jury du prix Fémina en 1905. Elle mourut dans la pauvreté et l'oubli en 1917. Ses cendres se trouvent au columbarium du Père-Lachaise (case Modèle:N° - on y constate une erreur de gravure sur son prénom).

Octave Mirbeau s'est inspiré des thèmes de son roman Victoire la Rouge pour élaborer l'intrigue de plusieurs de ses œuvres, notamment Le Journal d'une femme de chambre<ref>Eric Dussert, pour la Bibliothèque nationale de France, Georges de Peyrebrune, femme de lettres et du peuple, Chronique «Fières de lettres», 2 octobre 2020 [4]</ref>,<ref>Association Octave Mirbeau, Dictionnaire Octave Mirbeau, Peyrebrune, George de</ref>,<ref> Nelly Sanchez, « Victoire la Rouge » : source méconnue du Journal d’une femme de chambre, 2006.</ref>.

Distinctions

Œuvres

  • Les Vierges de feu, chez tous les libraires (1876) (notice)
  • Contes en l'air. L'Apollon pythien. Une fenêtre sur l'autre monde. Tante Berthe. Une horrible histoire. Histoire d'un pantalon gris perle. Sous les branches, E. Dentu, (1877). En ligne
  • De Fouillis-Les-Oies A Paris, Odyssée burlesque, Feuilleton du Libéral (du 16 janvier 1878 au 21 septembre 1878), réédité Editions L'Harmattan (2022)
  • Les Femmes qui tombent, C. Lévy (1882). En ligne
  • Gatienne, C. Lévy (1882). En ligne
  • Marco (1882)
  • Jean Bernard (1883)
  • Victoire la Rouge (1883)
    • {{#invoke:Biblio | ouvrage

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| 

}})

  • Une séparation (1884)
  • Les Frères Colombe (1880)
  • Mademoiselle de Tremor (1885)
  • Les Roses d'Arlette (1886)
  • Les Ensevelis (1887) réédité Editions Par Ailleurs, Thiviers, 2017
  • La Margotti (1887)
  • Colombine, conte-fantaisie (1898)
  • Laquelle ? (1888)
  • Le Curé d'Anchelles (1891)
  • Giselle (1891) Texte en ligne
  • Le Roman d'un bas bleu (1892)
  • Celui qui revient (1894)
  • Vers l'amour (1896), prix de Jouy 1897 de l’Académie française
  • Les Fiancés (1897)
  • Libres (1897)
  • Au pied du mât (1899), prix Montyon 1900 de l’Académie française
  • Les Passionnés (1900)
  • Une expérience (1901)
  • Et l'amour vint (1902)
  • Deux Amoureuses (1902)
  • Une sentimentale (1903)
  • Les Trois Demoiselles (1905)
  • Doña Quichotta (1906)
  • Le Réveil d'Ève (1909)
  • Les Belles Martyres (1921)

Bibliographie

Éditions critiques de ses œuvres

Ouvrages

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  • Modèle:Ouvrage
  • Nelly Sanchez, Les Lettres de Camille Delaville à Georges de Peyrebrune (1884-1888), laboratoire du CNRS (UMRS 6365) Correspondances et Journaux intimes des XIXe et XXe siècles (Brest, France), 279 p. [5]
  • Jean-Paul Socard, Georges de Peyrebrune (1841-1917). Itinéraire d'une femme de lettres du Périgord à Paris, Arka, Périgueux, 2011, 239 p.

Articles

Notes et références

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Liens externes

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