Sainte-Orse
Modèle:Infobox Commune de France
Sainte-Orse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune de Sainte-Orse est traversée d'est en ouest par la Soue, un ruisseau affluent du Blâme et sous-affluent de l'Auvézère. Quatre moulins à farine et à huile de noix s’étiraient sur le cours du ruisseau (trois y subsistent encore).
Le bourg est situé, en distances orthodromiques, à huit kilomètres au nord de Thenon et autant au sud-ouest d'Hautefort, au croisement des routes départementales 67 et 70.
Communes limitrophes
Sainte-Orse est limitrophe de neuf autres communes dont Saint-Rabier au sud-est sur environ Modèle:Unité.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Orse est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est dans le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Cubjac, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ Modèle:Unité N-S et Modèle:Unité O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1-2b, date de l'Hettangien supérieur au Sinémurien, composée de calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Périgueux (est) » et « Modèle:N° - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> là où la Soue entre sur le territoire de Gabillou, près de Goursac Bas, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au lieu-dit Pey-Faure, près du hameau de l'Audonie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Soue et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Soue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Granges-d'Ans et se jette dans le Blâme en rive droite sur la commune de Brouchaud<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune d'est en ouest sur près de cinq kilomètres.
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La Soue au lieu-dit le Maine.
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La Soue au pont de la Modèle:Nobr.
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Réseaux hydrographique et routier de Sainte-Orse.
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Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Sainte-Orse.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime zone au sud-est, au sud du lieu-dit Laudonie, limitrophe d'Azerat, est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Orse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,3 %), zones agricoles hétérogènes (38,4 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sainte-Orse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sainte-Orse est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 10 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de la commune fait référence à saint Ours, abbé de Loches<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Saints Ours et Leubais sur Nominis, consulté le 2 décembre 2013.</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Senta Orsa sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
De nombreux toponymes rappellent les origines occitanes des lieux-dits : l'Audonie, Boscornut, la Bourrelière, Bussac, les Chauffours, les Clauds, Faugeyrollas, la Germenie, Goursat, les Grézaloux, les Lacs, la Légère, Lestang, le Maine, Malaval, les Mazouraux, les Ménissoux, la Meyronie, les Michauds, Pamis, Pelle, Peyre-Brune, la Rolphie, Rosas, Taillepetit, le Terrail, Torte-Savate, les Tramizeaux, les Tridoux, la Tuilière, Turelure, les Vidailles, etc.
Histoire
La première mention écrite connue du nom de l'église du village, Sancta Ursa remonte à l'an 1072<ref>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord,éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Orse, dont la forme masculine est plus conforme à la logique que Sainte-Orse, puisque l'origine provient du nom de l'église : Saint-Ours.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Orse-le-Pierreux<ref name=Cassini/>.
Aux {{#switch: XIX
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}}, Saint-Orse fut un des principaux centres d'extraction du minerai de fer nécessaire à la production de canons dans les fonderies avoisinantes (par exemple La Forge d'Ans, point de départ de la route des canons).
Pendant la seconde guerre mondiale, la commune accueillit près de Modèle:Nombre provenant d'Alsace-Lorraine dont Modèle:Nombre. Le Modèle:Date-, en représailles à d'importants mouvements de Résistance, la division Brehmer procéda à l'arrestation de nombreux juifs : neuf furent fusillés sur place et dix-neuf furent déportés à Auschwitz où dix-sept d'entre eux furent exterminés. Cependant, grâce à l'appui de la population, de nombreuses familles échappèrent à la mort. Plusieurs Saint-Orsais reçurent en 2005 la médaille de « Juste parmi les nations »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Sainte-Orse a, dès 1790, été rattachée au canton d'Orse qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Orse est supprimé et la commune est alors rattachée au canton de Thenon, lui-même dépendant de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Sainte-Orse est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda<ref name="Communes">Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
Au Modèle:Date-, Sainte-Orse intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en Modèle:Date-.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 24 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Sainte-Orse relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Fête votive lors d'un week-end au mois d'août<ref>« Fête patronale », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Sainte-Orse (24473) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 44,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte quarante-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Sainte-Orse (24473) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Ours, romane des {{#switch: XII
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}} avec un clocher-mur restauré fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est dédiée à Saint Germain l'Auxerrois. Des peintures bicolores à forme géométrique (rosaces) ornent la coupole du chœur, des litres funéraires aux blasons des Fanlac, Hautefort et Faubournet de Montferrand parcourent les murs de la nef et des vitraux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle garnissent les fenêtres ogivales.
- Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1970<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 12 mars 2011.</ref>. Plusieurs sarcophages mérovingiens sont exposés sur les côtés, provenant d'une nécropole antérieure à la construction de l'église ainsi qu'un calvaire au Christ archaïque en fonte surmonté d'une couronne (aile sud).
- Elle renferme un bénitier monolithe daté de 1738, classé au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 12 mars 2011.</ref> et des fonts baptismaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Elle recèle deux horloges anciennes dont une en état de marche, restaurées par l'association Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine (SOMP).
- L'église a conservé une relique de saint Jean-Paul II, envoyée en Modèle:Date- par le Saint-Siège mais volée depuis. C'était un morceau de la ceinture de l'ancien Souverain pontife. Elle fut scellée dans le nouveau baptistère-reliquaire de la crypte du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à voûte en cul-de-four.
- Château de Sainte-Orse, {{#switch: e
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}}
}}<ref name=Penaud>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Ludovic Pasquet, Château de Saint-Orse, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1901, tome XXVIII, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.
- Château (ou gentilhommière) de La Salle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, transformée en école et salle des fêtes.
- Manoir de La Faye, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où fut célébré le mariage d 'Elisabeth Jouffre de Lafaye avec Robert Bugeaud, futur Maréchal de France le Modèle:Date-.
- Repaire de Peyrebrune maison natale de la femme de lettres Georges de Peyrebrune (1841-1917)
- Nombreux mégalithes sur le territoire communal : autel de sacrifice de Peyrebrune en minerai de fer (d'où son nom), pierres plantées des Châtenets et des Vieux Clos, pieds ou pas de Juif Errant vestiges probables de bornes ou repères moyenâgeux sur les chemins de pèlerinage.
-
Le chevet de l'église. -
Trois sarcophages mérovingiens devant l'église. -
Bénitier datant de 1738. -
La crypte de l'église. -
Le château de Sainte-Orse. -
La gentilhommière de La Salle, école. -
Maison à tourelle dans le village de Sainte-Orse.
Personnalités liées à la commune
- Elisabeth Jouffre de Lafaye (1799-1874)
- George de Peyrebrune, (1841-1917), femme de lettres, est née à Sainte-Orse.
- Marguerite Bonnet, résistante et déportée (1896-1968)
- Jean Bousquet, résistant fusillé (1886-1944)
Pour approfondir
Bibliographie
- Sainte-Orse, images d'autrefois (1860-1960), Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2013<ref>Sainte-Orse, images d'autrefois (1860-1960)</ref>
- Jean-Louis Lévêque, Toponymie occitane de Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2017<ref>Toponymie Occitane : livret en vente - Recueil des 901 toponymes (noms de lieux) de Sainte-Orse</ref>
- Christophe du Puch et Denis Chaput, préface de Guy Mandon, La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse, Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine, 2019<ref>La fin d'une seigneurie en Périgord : Sainte-Orse</ref>
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes