Hautefort
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Hautefort est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Hautefort.
Elle est essentiellement connue pour son château et les jardins à la française de son parc.
Les habitants sont les Hautefortais.
Géographie
Généralités
Située à l'est du département de la Dordogne et arrosée au nord par la Lourde, un affluent de l'Auvézère, la commune de Hautefort regroupe deux bourgs distincts : Saint-Agnan dans la vallée et Hautefort sur la colline dominée par le château. La commune est désormais rattachée administrativement au Pays du Périgord noir (secteur de Sarlat-la-Canéda) mais fait cependant partie de l'arrondissement de Périgueux.
Situé à égale distance de Brive-la-Gaillarde et Périgueux, le village de Hautefort suscite l'intérêt des touristes grâce à son château, à son musée de la Médecine et au charme de ses ruelles et bâtiments en vieilles pierres typiquement périgourdines.
Hautefort est désormais accessible par l'autoroute A89 (échangeur de La Bachellerie) puis par la route départementale 704 en direction de Saint-Yrieix-la-Perche et Limoges.
Environnement
La commune dispose de deux sites remarquables.
Sur près de Modèle:Unité, la partie boisée du parc du château est inscrite depuis 1935<ref>Parc de Hautefort (partie boisée) sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 août 2010.</ref>,<ref>Carte du site classé 0000026 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 août 2010.</ref>. Toute la partie ouest du bourg, attenante au site précédent sur Modèle:Unité, est inscrite depuis 1974<ref>Bourg (Hautefort) sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 août 2010.</ref>,<ref>Carte du site inscrit 0000025 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 18 août 2010.</ref>.
Communes limitrophes
Hautefort est limitrophe de huit autres communes. À l'est, son territoire est éloigné de moins de Modèle:Unité de celui de Teillots.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Hautefort est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée r1c, se compose de grès de Villac et grès rouges de Brive, des grès rouges alternant de manière irrégulière avec des niveaux argileux rouges et micacés avec des lentilles conglomératiques (Autunien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Lourde, la Beuze, le Thévenot et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Lourde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans l'Auvézère en rive gauche à Cherveix-Cubas<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse le nord de la commune sur six kilomètres et demi, dont trois servent de limite territoriale en deux tronçons séparés, face à Boisseuilh et Cherveix-Cubas.
Son affluent de rive gauche le Thévenot alimente l'étang du Coucou, un plan d'eau de sept hectares dont la rive orientale est sur Nailhac, les rives nord et ouest étant sur Hautefort. Il baigne le territoire communal sur plus de deux kilomètres et demi face à Nailhac.
Affluent de rive droite du Thévenot, la Beuze arrose la commune sur plus de quatre kilomètres dont trois servent de limite naturelle face à Nailhac.
-
L'étang du Coucou alimenté par le Thévenot, en limite de Hautefort et Nailhac. Vue prise depuis la rive ouest.
-
Idem. Vue prise depuis la rive nord.
-
Réseaux hydrographique et routier d'Hautefort.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Hautefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45 %), forêts (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (4,9 %), cultures permanentes (1 %), terres arables (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Hautefort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Hautefort est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 11,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2003, 2008 et 2009, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 1997, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Hautefort est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom d'Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Autafòrt sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.
Histoire
Seigneurie ayant appartenu successivement aux familles de Lastours, de Laron-Lastours, de Born (représentée notamment par le célèbre troubadour Bertran de Born, seigneur de Hautefort), elle échut au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la famille de Gontaut, par le mariage de la dernière héritière Marthe de Born avec Hélie de Gontaut. Leur postérité substitua ses noms et armes par ceux de Hautefort. Cette maison de Gontaut-Hautefort<ref>Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, Hachette, 1872</ref> obtint en 1614 que Hautefort soit érigé en marquisat.
Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Hautefort absorbe celle voisine de Saint Aignan qui fut amenée, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), à porter le nom d'Aignan-Haute-Vue<ref name=Cassini-SA>Modèle:Cassini-Ehess</ref>, et en 1824, Hautefort absorbe celle de La Nouaillette<ref name=Cassini/>.
Le Modèle:Date-, les Allemands fusillent cinq hommes juifs (quatre à la Nouaillette et le dernier à Bessou)<ref name=Brehmer>Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", éditions la Lauze, mars 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Toujours parmi la population juive de la commune, ils arrêtent également deux autres hommes qui seront fusillés l'un le jour même à Tourtoirac, l'autre le lendemain à Azerat, ainsi que quatre femmes qui seront ensuite déportées à Auschwitz<ref name=Brehmer/>.
Liste des seigneurs puis marquis de Hautefort
- v.1030-1046 Guy de Lastours
- Après 1160 Constantin de Born après son mariage avec Agnès de Lastours, héritière du château, et son frère Bertran de Born (v.1140 - v.1215)
- Géraud de La Faye de Born
- Renaud de Born (marié en 1324), fils du précédent
- av.1388 Bertrand de Born (1325-av.1388), marié avec Marguerite d'Abzac
- 1388-1420 Hélie de Gontaut (+1420), seigneur de Hautefort par son mariage avec Mathe de Born (+1424), fille du précédent
- v.1420-ap.1449 Jean Ier de Gontaut-Hautefort (1394-ap.1459), fils d'Hélie de Gontaut et de Mathe de Born, marié en 1421 au château de Comarque avec Mathe de Beynac
- ap.1459-1470 Antoine de Gontaut-Hautefort (1396-1470), son frère
- 1470-v.1477 Arnaud de Gontaut-Hautefort (+v.1477), son fils
- v.1477-1524 Jean II de Gontaut-Hautefort (+1524), son fils
- 1524-v.1555 Jean III de Gontaut-Hautefort (v.1500-v.1555), son fils
- v.1555-v.1565 Gilbert Ier de Gontaut-Hautefort (+v.1565), son fils
- v.1565-1640 François Ier de Gontaut-Hautefort (1547-1640), Modèle:1er marquis de Hautefort en 1614, son fils
- 1614-1616 Charles-François de Gontaut-Hautefort (v.1580-1616), Modèle:2e marquis de Hautefort, son fils
- 1640-1680 Jacques-François de Gontaut-Hautefort (1610-1680), Modèle:3e marquis de Hautefort, maréchal de camp, son fils
- 1680-1693 Gilbert II de Gontaut-Hautefort (1612-1693), Modèle:4e marquis de Hautefort, maréchal de camp, son frère
- 1693-1727 François II Marie de Gontaut-Hautefort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>(1654-1727), Modèle:5e marquis de Hautefort, maréchal de camp, son fils
- 1727-1777 Emmanuel-Dieudonné de Gontaut-Hautefort (1700-1777), Modèle:6e marquis de Hautefort, maréchal de camp, son neveu
- 1777-1805 Armand-Charles de Gontaut-Hautefort (1741-1805), Modèle:7e marquis de Hautefort, son fils
- 1805-1867 Emmanuel-Armand de Gontaut-Hautefort (1797-1867), Modèle:8e marquis de Hautefort, son fils
- 1867-1903 Armand-Alexandre de Gontaut-Hautefort (1823-1903), Modèle:9e marquis de Hautefort, général, son fils
Le général, marquis de Hautefort adopta son gendre, Fernand Stoffels qui fut autorisé par décision du Conseil d'État en date de 1892, de joindre son nom et de porter les titres d'Hautefort. Leurs descendants portent aujourd'hui le nom de Stoffels d'Hautefort.
-
Armes de la maison de Gontaut.
-
Armes de la maison de Gontaut-Hautefort
-
Armes du marquis de Hautefort.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Hautefort est devenue, dès 1790, le chef-lieu du canton de Hautefort qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton du Haut-Périgord Noir, dont le bureau centralisateur se trouve à Thenon.
En 2017, Hautefort est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
Au Modèle:Date-, Hautefort intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort, dont elle est le siège. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, dont le siège est fixé à Terrasson-Lavilledieu. Celle-ci est renommée en communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en Modèle:Date-.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 29 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Hautefort relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune d'Hautefort (24210) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 38,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente-six) a diminué par rapport à 2010 (quarante-deux) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,8 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 79 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans la construction, quatorze dans l'industrie, et douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune d'Hautefort (24210) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.</ref>.
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société Lidis (commerce de gros interentreprises de sucre, chocolat et confiserie) située à Hautefort se classe Modèle:36e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>. Dans le secteur du commerce, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, elle se classe en Modèle:17e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016<ref>« Commerce », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>. Spécialisée dans la distribution de bonbons, boissons et denrées alimentaires, elle emploie près de Modèle:Nombre en 2019<ref>Pascal Rabiller, Lidis : « l'as du bonbon a encore faim », Sud Ouest édition régionale, 4 juillet 2019, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Hautefort, classé monument historique en 1958 et ses jardins en 1967<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 17 août 2010.</ref>, visitable.
- Château des Charreaux, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, inscrit aux monuments historiques en 1979<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 17 août 2010.</ref>.
- Hôpital d'Hautefort (1670-1717)<ref>François Jeanneau, L'hôpital d'Hautefort, en Dordogne, pp. 241-249, dans Congrès archéologique de France. Modèle:156e session. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999</ref>, classé en 1931<ref>Modèle:Base Mérimée. Consultée le 17 août 2010.</ref>, transformé en musée de la médecine<ref>Le Musée de la médecine de Hautefort, consulté le 30 novembre 2013.</ref>, visitable.
- Église Saint-Aignan, reconstruite en 1620<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
-
Le château de Hautefort. -
Pigeonnier du château des Charreaux. -
L'hôpital. -
L'église Saint-Aignan.
Personnalités liées à la commune
- Bertran de Born (v.1145-v.1215), seigneur d'Hautefort, l'un des plus célèbres troubadours ; il chanta aussi bien l'amour que la guerre.
- Eugène Le Roy (1836-1907), écrivain, auteur notamment de Jacquou le croquant, est né à Hautefort<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- Ollivier Joseph Marie Vinour, né Joseph-Marie-Olivier Vinour le Modèle:Date- à Hautefort<ref group=Note>Sur le registre des naissances de Hautefort (1889), l'acte 11 l'identifie comme Joseph-Marie-Olivier Vinour.</ref> (1889-1951), architecte, auteur de plusieurs bâtiments remarquables de la ville d'Atlanta aux États-Unis d'Amérique<ref>Ollivier J. Vinour</ref>.
- Maurice Durosoy (1898-1988), général et écrivain, inhumé à Hautefort.
- Guy des Cars (1911-1993), écrivain, inhumé au cimetière de Hautefort avec son épouse née Marthe Claquin (actrice et chanteuse connue comme Marta Labarr, 1912-1999).
- Jean Desplat (1923-1987), FNFL de l'été 1940 (Jean-Jacques Gillot, "Les marins périgordins des forces navales françaises libres", in bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, Modèle:4e trimestre 2011.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- J.-B. Goumet, « Une chapelle oubliée : la chapelle Saint-Jean à Hautefort », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1978, tome 105, Modèle:1re livraison, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes