Nailhac
Modèle:Infobox Commune de France
Nailhac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, la commune de Nailhac se situe en Pays d'Hautefort, sur les hauteurs calcaires et gréseuses<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> comprises entre les vallées de l'Auvézère et de la Vézère.
Le bourg de Nailhac, traversé par la route départementale (RD) 62E3, se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres et demi au sud de Hautefort et seize kilomètres au nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.
La commune est également desservie par les RD 70 et 71, ainsi que par la RD 704, axe Limoges-Gourdon.
Communes limitrophes
Nailhac est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nailhac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web.</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord de la commune, à l'étang du Coucou, en limite de Hautefort et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, entre les lieux-dits Fonvaysse et Puy la Cassade, en limite de La Chapelle-Saint-Jean<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Taravellou, la Beuze, le Thévenot, le ruisseau de la Chapelle et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Taravellou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern Modèle:Incise en rive gauche, à La Bachellerie<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Il borde brièvement la commune à l'est sur Modèle:Nobr, face à Badefols-d'Ans.
Son affluent de rive droite le ruisseau de la Chapelle prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il arrose sur près d'un kilomètre, servant de limite naturelle face à La Chapelle-Saint-Jean.
La Beuze, affluent de rive gauche de la Lourde, borde la commune du nord-est au nord sur trois kilomètres face à Hautefort.
Son affluent de rive gauche le Thévenot prend sa source Modèle:Nobr au sud-est du bourg et baigne le territoire communal sur plus de trois kilomètres. Au nord-est, il alimente l'étang du Coucou, un plan d'eau de sept hectares dont la rive orientale est sur Nailhac, les rives nord et ouest étant sur Hautefort.
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L'étang du Coucou, entre Nailhac (au second plan) et Hautefort.
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Réseaux hydrographique et routier de Nailhac.
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Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Nailhac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Environ 70 % du territoire communal, au nord, dépendent du SAGE Isle - Dronne. Au sud, le bassin versant du Taravellou est rattaché au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Nailhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,5 %), prairies (26,2 %), forêts (24,9 %), cultures permanentes (12,2 %), terres arables (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Nailhac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Nailhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Nailhac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 36 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Nailhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune est tiré du latin Novalia signifiant « terres nouvellement défrichées », auquel a été ajouté le suffixe -acum, indiquant le « domaine des terres nouvellement défrichées »<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
La graphie du lieu varie entre Naillac en 1120, Noalhac au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Nouaillac trois siècles plus tard, Naliac sur Le Grand Atlas de Johannes Blaeu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Le Royaume de France, René Malherbe éditeur, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P., fac-similé de Le Grand Atlas de Johannes Blaeu de 1664.</ref>, de nouveau Naillac sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789<ref>Modèle:Géoportail.</ref> et jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>, avant de prendre la graphie actuelle.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Nalhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Néolithique comme le prouve un site mis au jour au lieu-dit Chassaing. Cet endroit élevé fut, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une bastide dotée d'une charte de franchises, ainsi qu'un centre paroissial et le siège d'une capitainerie dépendant de la châtellenie d'Ans<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Elle était dotée d'une église en 1414<ref name=lieux/>.
La plus ancienne mention écrite connue de Nailhac date de l'an 1120 dans une bulle de Calixte II<ref name=Ligueux>Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. et concerne l'église Sanctus Stephanus de Naillac, qui dépendait de l'abbaye de Tourtoirac<ref name=lieux/>. En Modèle:Date-, l'archevêque de Bordeaux Bertrand de Got, en déplacement à l'abbaye de Tourtoirac, fait visiter par ses gens la paroisse de Nouaillac, « ancien prieuré avec titre de prévôté »<ref name=Ligueux/>.
Passée sous la tutelle du comté de Périgord, la paroisse de Naillac est vendue le Modèle:Date- par le roi de France Henri IV au seigneur François d'Hautefort<ref name=Ligueux/>.
En 1790, la paroisse devient une commune<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Nailhac a, dès 1790, été rattachée au canton de Hautefort qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Nailhac est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
Au Modèle:Date-, Nailhac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en Modèle:Date-.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 6 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Nailhac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Nailhac se nomment les Nailhacois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 23 août 2015.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la noix se déroule chaque année le troisième week-end d'août. Elle est l'occasion pour Nailhac de montrer son savoir-faire local sur la nuciculture. Cet événement est ponctué de nombreuses activités et démonstrations sur la noix et ses produits dérivés, la présence de la confrérie de la noix du Périgord<ref>Aimie Faconnier, « Nouvelle confrérie autour de la noix ? », Sud Ouest édition Périgueux, 17 août 2015, Modèle:P..</ref>, le repas traditionnel périgourdin, une brocante-vide-greniers, un marché aux produits locaux, des jeux pour enfants, un défilé de chars et un feu d'artifice.
Économie
La principale activité économique est l'agriculture et plus particulièrement l'élevage bovin et la nuciculture, notamment la noix corne et la noix franquette.
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Nailhac (24302) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 42,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (seize) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,7 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte trente-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Nailhac (24302) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref> du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle possède un clocher à peigne pouvant abriter quatre cloches. Aujourd'hui, il n'en subsiste plus qu'une datée de 1726<ref>Modèle:Base Palissy, consultée le 22 août 2015.</ref>, les trois autres ayant été fondues pendant la Révolution. L'église conserve La Résurrection, tableau de Raymond Biaussat.
La commune abrite également plusieurs cluzeaux.
À cette architecture s'ajoute un paysage où la balade et la randonnée permettent de découvrir le patrimoine local : noyeraies omniprésentes qui représentent l'essentiel de l'activité économique, l'étang du Coucou, lavoirs et la butte de Chassaing où l'on retrouve l'univers de La Petite Nicette du roman d'Eugène Le Roy, etc.
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L'église. -
Sa cloche. -
Sa nef.
Personnalités liées à la commune
- Sylvain Floirat (1899-1993) est un homme d'affaires né et inhumé à Nailhac<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Michel Pitout, « L'incroyable destin de Sylvain Floirat », Sud Ouest édition Périgueux, 24 août 2015, Modèle:P..</ref>.
pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes