La Bachellerie
Modèle:Infobox Commune de France
La Bachellerie est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Dans l'est du département de la Dordogne, la commune de La Bachellerie est située en Périgord noir.
Le bourg de La Bachellerie est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord de Montignac-Lascaux, et douze kilomètres à l'ouest de Terrasson-Lavilledieu.
Le nord de la commune est traversé par l'autoroute A89 sur près d'un kilomètre et demi, l'échangeur Modèle:N° (Thenon-Est) et son péage étant situés sur le territoire communal. La [[route nationale 89 (France)|route départementale Modèle:Nobr]] et la [[route nationale 704|Modèle:Nobr]] sont les autres voies de communication principales de la commune, également desservie par la Modèle:Nobr.
La gare de La Bachellerie était une gare ferroviaire française de la ligne ferroviaire Périgueux-Brive, la commune était desservie jusqu'en 2020 en gare de La Bachellerie. Désormais, les gares ouvertes les plus proches du bourg sont celles de Condat - Le Lardin et de Thenon situées respectivement Modèle:Unité à l'est-sud-est et Modèle:Unité à l'ouest-nord-ouest.
Communes limitrophes
La Bachellerie est limitrophe de sept autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Bachellerie est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême est de la commune, là ou le Cern quitte la commune et entre sur celle du Lardin-Saint-Lazare, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref> à l'est du lieu-dit le Combalou<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Cern, le Taravellou, la Nuelle, le Pouchard et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Cern (également appelé Douime dans sa partie amont), d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Azerat et se jette dans la Vézère en rive droite au Lardin-Saint-Lazare, face à la commune de Condat-sur-Vézère<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il arrose le nord de la commune d'ouest en est sur plus de cinq kilomètres et demi.
Le Taravellou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern Modèle:Incise en rive gauche, dans le nord du territoire communal<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Il baigne le territoire communal sur plus d'un kilomètre et demi dont Modèle:Nobr en limite de Saint-Rabier.
Deux autres affluents de rive gauche du Cern baignent la commune : le Pouchard sur près de Modèle:Nobr dans le nord et la Nuelle sur une cinquantaine de mètres dans l'est.
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Le Cern au nord-est du château de Rastignac.
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Le Cern au niveau de la rue du Pont des Joncs.
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Le Taravellou au nord de l'autoroute A89.
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Réseaux hydrographique et routier de la Bachellerie.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en Modèle:Date- et se situe dans sa « zone de transition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
En 2023, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d'après l'INPN<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
La Bachellerie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones urbanisées (2,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de La Bachellerie proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Bachellerie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Taravellou et le Cern. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2020 pour le Cern et la partie aval de ses affluents le Pouchard et le Taravellou, impactant notamment le lieu-dit la Mule Blanche, le long de la route départementale 6089 et, plus à l'est, une grande partie de la zone comprise entre cette route et la voie ferrée<ref>Modèle:Pdf Arrêté n° DDT/SEER/RDPF/2020-02-003 du plan de prévention du risque inondation sur la commune de La Bachellerie, Modèle:P., Préfecture de la Dordogne, Modèle:Date-, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Plan de prévention du risque inondation - La Bachellerie - Carte des aléas pour la crue de référence, DREAL Nouvelle-Aquitaine, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La Bachellerie est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 47,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Bachellerie est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, appelé alors Le Cern, du nom du ruisseau qui passe en contrebas<ref name=lieux/>. La Bachalaria n'apparait qu'en 1466, appelé ensuite La Bachellerie du Cern<ref name=lieux/>.
Le nom de la commune vient du nom d'un personnage, Bachelier, ou d'un « bachelier » (jeune homme noble), suivi du suffixe -ie<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name=OC/>, correspondant au « domaine de Bachelier, ou du bachelier ». Le nom bachellerie désignait aussi au Moyen Âge un « ensemble de jeunes chevaliers »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - La Bachalariá sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique<ref name=lieux/>.
La paroisse initiale s'est d'abord appelée Sern puis Cern et n'a pris le nom de La Bachellerie que vers les années 1730<ref name="Dico-topo">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Probablement édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'église initiale, dédiée à sainte Madeleine, était située au lieu-dit les Joncques<ref>Notice d’après les écrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Victor Grand, L'église du Sern, panneau à l'intérieur de l'église, vu le Modèle:Date-.</ref>. Implantée dans une zone inondable, cette église a finalement été détruite<ref name="première">Notice d’après les écrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Victor Grand, La première église de La Bachellerie, panneau à l'intérieur de l'église, vu le Modèle:Date-.</ref>. Vers 1672, le marquis de Rastignac fait édifier une nouvelle église à La Bachellerie dans laquelle la cloche datant de 1546 de l'ancienne église est installée<ref name="première"/>. En très mauvais état dans les années 1850, l'édifice est fermé et un petit bâtiment permet de continuer la célébration des offices religieux<ref name="actuelle">Notice d’après les écrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Victor Grand, L'actuelle église de La Bachellerie, panneau à l'intérieur de l'église, vu le Modèle:Date-.</ref>. Compte tenu de la taille trop restreinte de ce local, l’évêque de Périgueux suspend les offices à La Bachellerie en 1858<ref name="actuelle"/>. Après avoir vendu des biens communaux et les matériaux de l'ancienne église, le conseil municipal lève un impôt extraordinaire pour la construction d'une nouvelle église dont les travaux s'achèvent en 1868<ref name="actuelle"/>.
Déraillement de La Bachellerie
Le Modèle:Date-, jour de Pentecôte, à la suite d'un premier accident sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon à Vigeois en Corrèze, un train express qui devait emprunter la ligne interrompue a été dirigé sur Brive via Périgueux. Le train no 71 arrive à toute vitesse vers cinq heures du matin dans une courbe assez prononcée quand un attelage se rompt. La machine continue sa route et dépasse la station. Douze wagons sur dix-huit entrent les uns dans les autres, démolissant les bâtiments de la gare.
Des secours arrivent assez rapidement par la ligne de Nexon et de Saint-Yrieix. Parmi les décombres, on dénombre huit morts et une quarantaine de blessés. La cause du drame apparaît immédiatement. Il s'agit d'un écartement des rails au passage de la machine, la voie Brive - Périgueux n'ayant pas été construite en vue d'y faire circuler des express, il aurait fallu agir avec infiniment plus de prudence.
Sources d'informations :
- Le Journal édition de Modèle:Heure du matin du Modèle:Date-
- Le Petit Journal du Modèle:Date-
- Le Périgord magazine d'Modèle:Date-
Seconde Guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date-, le château de Rastignac est incendié par les troupes allemandes de la division Brehmer à la suite d’une opération de représailles contre la Résistance, et de nombreux objets d'art ainsi que Modèle:Nobr de collection de la galerie Bernheim-Jeune qui y étaient cachés depuis Modèle:Date- ont disparu<ref>Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", éditions la Lauze, Modèle:Date-, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> (parmi lesquels des Cézanne, des Manet, des Renoir, des Toulouse-Lautrec, un Matisse et un van Gogh)<ref>Dominique Richard, Le mystère des toiles de Dordogne, Sud Ouest du 6 novembre 2013.</ref>.
Ce même jour, une autre colonne motorisée de la division Brehmer Modèle:Incise investit le bourg de La Bachellerie et s'y installe pendant quatre jours<ref name="Penaud211">Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", éditions la Lauze, Modèle:Date-, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>. Onze personnes sont fusillées le Modèle:Date- et plusieurs dizaines de personnes Modèle:Incise sont transportées à Périgueux<ref name="Penaud211"/>. Après quelques semaines de détention, certains sont libérés mais Modèle:Nobr et enfants juifs sont déportés le Modèle:Date- à Auschwitz-Birkenau, dont seulement cinq femmes reviendront<ref name="Penaud211"/>,<ref>Paul Mons, préface de Rose-Marie Antoine, La folie meurtrière de la Division Brehmer, éditions les Monédières, avril 2016, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Un autre habitant juif de la commune est fusillé le Modèle:Date- à Saint-Rabier et deux autres le Modèle:Date- au cimetière d'Azerat<ref name="Penaud211"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Bachellerie a, dès 1790, été rattachée au canton de la Bachellerie qui dépendait du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)<ref name=Cassini/>.
Lors de la réforme de 2014 entrée en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la commune est rattachée au canton du Haut-Périgord Noir nouvellement créé, dont le bureau centralisateur est celui de Thenon.
Intercommunalité
Fin 2002, La Bachellerie intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en Modèle:Date-.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2023, la commune possède une école primaire publique : le groupe scolaire Victor-Grand<ref>Groupe scolaire Victor Grand, ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, consulté le Modèle:Date-.</ref>
Justice
Dans le domaine judiciaire, La Bachellerie relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, de la cour administrative d'appel et du du tribunal administratif de Bordeaux.
Sécurité
Pour la sécurité, la commune dépend de la brigade de gendarmerie de Thenon<ref>Compétence territoriale gendarmerie et police nationales, site du Gouvernement français, consulté le Modèle:Date-. Pour accéder à l'information de la commune, cliquer à droite sur « Voir les données ».</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de La Bachellerie se nomment les Bacheliers<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Fête annuelle sur un week-end début août<ref>« Festivités », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>.
Associations
Il existe plusieurs associations à La Bachellerie.
- L'association nationale de défense et de protection des loups, « Le Klan du Loup », a son secrétariat à La Bachellerie<ref>Le Klan du Loup</ref>.
- Amicale laïque avec sections chorale et randonnée
- Comité d'animation avec section théâtre et section gymnastique pour les anciens
- Club de foot, avec section gymnastique
- Amicale de pêche
- Amicale de chasse
- Club du troisième âge ; belote ; voyages
- Club de connaissance des serpents
- Amicale des anciens combattants
- Confrérie du Miel et des Abeilles en Périgord
- Marche avec Camille
- Tarot
Économie
Emploi
En 2019<ref>Dossier complet - Commune de la Bachellerie (24020) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le Modèle:Date-.</ref>, parmi la population communale comprise entre Modèle:Unité, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 44,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (68) a augmenté par rapport à 2013 (65) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,1 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte, hors agriculture, Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quarante-deux au niveau des commerces, transports ou services, dix relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et cinq dans l'industrie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Activités hors agriculture
63 établissements<ref>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à La Bachellerie au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 63 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 7,9 % | (10,2 %) |
Construction | 6 | 9,5 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
22 | 34,9 % | (31,3 %) |
Information et communication | 1 | 1,6 % | (1,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 0 | 0.0 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 0 | 0.0 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
8 | 12,7 % | (14,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
10 | 15,9 % | (11,5 %) |
Autres activités de services | 11 | 17,5 % | (9,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,9 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 63 entreprises implantées à La Bachellerie), contre 31,3 % au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la « SARL les Compagnons réunis » (construction de bâtiments) située à La Bachellerie se classe en Modèle:50e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- La chartreuse des Fraux, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite au titre des monuments historiques en 2010<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>. Les deux pavillons prolongent le corps central sur le même alignement, marqués seulement par une surélévation et côté cour, deux ailes sont calées sur les pavillons, formant un Modèle:Nobr marqué aux deux angles par des poivrières<ref name="Chartreuses">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le château de Rastignac, du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, aurait servi de modèle pour la façade Sud de la Maison-Blanche. Incendié par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit après guerre<ref name="PA00082331">Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>. Il est classé partiellement au titre des monuments historiques en 1946 pour ses façades et toitures ainsi que pour les communs et son parc, puis en 1951 pour le vestibule d'entrée et l'escalier de pierre<ref name="PA00082331"/>.
- Château de Valette, ancien repaire noble attesté en 1520, dont il subsiste Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Moulin du Jarry, ancien moulin qui a été rénové.
- Disparue, la tour du Pouget, mentionnée en 1321 (Locus de Pogeto prope Montinhacum) et en 1538 (« Le Poget ») est une ancienne tour de guet de la châtellenie de Montignac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
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Sa nef.
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La chartreuse des Fraux.
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Le monument aux morts et, au second plan, la stèle des déportés.
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La fontaine du bourg.
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La gare de La Bachellerie (vue prise en direction de Brive).
Personnalités liées à la commune
- Pierre Chapt de Rastignac (1769-1833), décédé à La Bachellerie, est un militaire et homme politique des {{#switch: e
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- Arnaud Denoix (1848-1917) est un homme politique né La Bachellerie.
- Georges Fonbelle-Labrousse (1846-1927), homme politique né à La Bachellerie, maire de la commune de 1880 à 1889.
- Victor Grand (1862-1896), directeur d'école à La Bachellerie, auteur de Les Annales du Terrassonnais ; le groupe scolaire porte son nom.
- Pierre Charles Cournarie, (1895-1968) ancien administrateur colonial, en Afrique-Occidentale française (AOF), également compagnon de la Libération, mort à La Bachellerie.
- Guy Lagorce, (1937-2023), né à La Bachellerie, athlète international du sprint, journaliste sportif et auteur de plusieurs romans.
- Hervé Lauwick (1891-1975), écrivain humoriste, ami de Sacha Guitry, a vécu au château de Rastignac.
- Cléo de Mérode (1875-1966), danseuse, a vécu quelques années au château de Rastignac.
Héraldique
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Gare de La Bachellerie
- Dordogne (département)
- Périgord