Thiviers
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
Thiviers est une commune située dans le sud-ouest de la France, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu du canton de Thiviers, puis en 2015, elle est devenue son bureau centralisateur. C'est l'une des six villes-portes du parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
Au nord-est de la Dordogne, en Périgord vert, la commune de Thiviers forme une petite agglomération : l'unité urbaine de Thiviers. Elle est limitée au nord-ouest par deux cours d'eau : la Côle et son affluent le Touroulet.
La ville de Thiviers est implantée au croisement des routes départementales 77, 81 et 707 (l'ancienne route nationale 707), et de la route nationale 21, axe qui relie Limoges aux Pyrénées centrales. Elle est également desservie en gare de Thiviers par la ligne ferroviaire Limoges - Périgueux.
Elle est située, en distances orthodromiques, environ Modèle:Unité au nord-est de Périgueux et Modèle:Unité au sud-ouest de Limoges.
Communes limitrophes
Thiviers est limitrophe de huit autres communes dont Saint-Jean-de-Côle au sud-ouest par un quadripoint.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Thiviers est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des Modèle:Unité dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Côle, le Touroulet, le ruisseau de Chadourgnac, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de Pierrefiche, le ruisseau de Saint-Avit et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Côle, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au nord-ouest sur près de quatre kilomètres, face à Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Le Touroulet, ou ruisseau de la Pouyade dans sa partie amont, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Coquille et se jette dans la Côle en rive gauche en limite de Saint-Jory-de-Chalais et de Thiviers, face à Saint-Romain-et-Saint-Clément<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il sert de limite naturelle au nord-ouest sur plus de deux kilomètres et demi face à Saint-Jory-de-Chalais.
Son affluent de rive gauche le ruisseau de Pierrefiche arrose le nord de la commune sur plus de quatre kilomètres et demi dont plus d'un kilomètre et demi marque la limite territoriale face à Saint-Jory-de-Chalais.
Le ruisseau de Bonis, autre affluent de rive gauche de la Côle, prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il baigne sur Modèle:Nobr.
Affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau de Saint-Avit arrose l'est et le sud-est de la commune sur plus d'un kilomètre dont Modèle:Nobr, en deux tronçons, en limite de Nantheuil.
Autre affluent de rive droite de l'Isle, le ruisseau de Chadourgnac prend sa source dans le sud de la commune qu'il arrose sur Modèle:Nobr.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Thiviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Thiviers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,6 %), forêts (25,6 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (7,8 %), terres arables (5,9 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %), cultures permanentes (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Thiviers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Thiviers est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 45,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999, 2007 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Thiviers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Tivier sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 25 septembre 2021.</ref>.
Histoire
Les origines
Les origines de Thiviers sont très incertaines. Il semblerait que l’étymologie de son nom soit celtique par les mots Tigernack, Tivernack, Tigern ou encore Tivern qui pourraient signifier « Maison des chefs ». La ville fut ensuite envahie tour à tour par les Romains, les Wisigoths, les Arabes, enfin les Francs, ce qui offre d'autres possibilités d'explication.
Le latin nous donne quelques réponses envisageables comme trivio qui signifie le carrefour des trois chemins, ou Tiberius, du nom de l’empereur dont on aurait donné le nom à cet endroit stratégique pour construire Tiberii ou Tiberium sur l’itinéraire de l’ancienne voie romaine de Vésone (Périgueux) à Augustoritum (Limoges) en passant par Fines (Firbeix).
Ce dernier nom serait devenu Tiverius à l'époque mérovingienne, lequel par déformation a donné Tiveris, Tiberio, Tyberio, qui donna Thiviers.
Le Moyen Âge
Les premières traces authentifiées de documents se rapportant à la ville datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ville franque, Thiviers eut le droit de battre sa propre monnaie dès le début de la monarchie française. De plus, elle constituait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une des 32 Modèle:Page h' du Périgord.
La cité, sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, devient une place forte construite autour de son église et de ses châteaux au nombre de trois à l’époque : Les Pélisses se trouvant en face de l’église, le château de Vaucocourt situé derrière l’église et le château de Banceil servant de première défense pour les attaques venant de Périgueux.
Comme toute ville féodale, Thiviers était entourée de fortifications, remparts et murailles, bordés de larges et profonds fossés. Elle comptait aussi en son sein une prison, une place d’armes, un couvent, un petit hospice.
On entrait dans la cité par trois portes : la porte de Pèze au nord, la porte de la Tour à l'ouest et la porte du Thou (ou du Thon) au sud ; mais l’accès ou plus exactement la sortie de la ville pouvait s'effectuer par des souterrains (ensevelis pour la plupart ensuite). De plus, de nombreux châteaux et manoirs fortifiés fleurirent autour de Thiviers tels que le manoir des Limagnes, le château de la Filolie, ou celui de Planeau.
La ville fut occupée et saccagée plusieurs fois : possession anglaise annexée par Richard Cœur de Lion, la ville redevint française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Jean Sans Terre, le roi d’Angleterre, s’en empara en 1211 et Guy, vicomte de Limoges, la conquit en 1212. Elle est de nouveau reprise par les Anglais qui en sont chassés sous le règne de Charles VI.
Érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en prévôté, la catholique ville de Thiviers subit en 1575 le siège des calvinistes de Henri, vicomte de Turenne.
Lieu de passage fréquenté, Thiviers changea régulièrement de « propriétaire » à la suite des guerres internes et des rivalités, révoltes et révolutions, « coups de main » ou guérillas de toutes sortes. Elle dut également souffrir de famines, ou d'épidémies de peste.
La ville parvint toutefois à se reconstruire tant bien que mal au fil des siècles.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville vit l'installation de son premier relais de poste et de sa première manufacture de faïence.
Thiviers traversa sans exécutions la Révolution française mais pas sans dommage puisque les archives de la ville furent brûlées et le château des Pélisses rasé. La ville ne trouva une réelle stabilité qu’en 1794, date à laquelle son premier maire important, Jean Theulier, est élu. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbé François-Georges Audierne avait trouvé à Thiviers une monnaie, une « hélienne » frappée par Hélie II, comte de Périgord, fils de Boson II de la Marche, petit-fils de Boson le Vieux qui avait usurpé le droit de battre monnaie à l'évêque de Périgueux.
La ville fut desservie par le chemin de fer à partir de 1861, année où fut ouverte la ligne Limoges-Bénédictins - Périgueux, et devint un carrefour ferroviaire avec la mise en service en 1892 de la ligne Le Quéroy-Pranzac - Thiviers (fermée aux voyageurs en 1940 et aux marchandises en 1971) et, en 1898, la ligne Thiviers - Saint-Aulaire - Brive (fermée aux voyageurs en 1940 et aux marchandises en 1986)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle fut également le terminus d'une ligne des Tramways de la Dordogne vers Saint-Yrieix, qui fonctionna de 1912 à 1934<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle entra alors dans une phase de développement plus agricole et commerçant qu’industriel dans un premier temps. La première brigade de sapeurs-pompiers fut créée en 1872.
Pour les besoins grandissants de la ville en énergie, Thiviers se dota en 1876 d’une usine à gaz fonctionnant à partir de la houille qui resta en fonctionnement jusqu’en 1960.
L’électricité, quant à elle, fut amenée tardivement en 1923. C’est en 1904 qu’apparut la première école communale de garçons. Par la suite, les filles y furent admises.
En 1943, le groupement 28 des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées en Dordogne, installe son magasin à la « Maison Carrée » et un groupe de jeunes au château de la Filolie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Modèle:Date-, un détachement allemand fait une incursion au lieu-dit les Merles et fusille cinq maquisards et cinq otages<ref>Serge Simorre, « Retour sur un drame de 1944 », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Le Modèle:Date-, une fuite de gaz provoque l'explosion d'une armurerie Modèle:Incise située au 1 rue Jean-Jaurès, embrasant plusieurs immeubles voisins et causant la mort de sept personnes ainsi qu'une quinzaine de blessés<ref>Serge Simorre, « Thiviers se souvient du Modèle:Date- », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
La famille de Vaucocourt
La famille de Vaucocourt (ou Vaucocour ou Veaucocours) a beaucoup contribué à l’histoire de Thiviers. Ses premières traces dans la ville remonteraient au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les Vaucocourt firent construire le château du même nom et furent pendant des siècles les dirigeants de la cité.
En Modèle:Date-, le gouverneur François de Vaucocourt se rendit à Abjat où il fut assassiné. Il existe deux hypothèses pour ce meurtre. La première dit que le seigneur fut victime d’une sédition contre le service du roi et que les habitants de ce village l’auraient molesté à mort. La seconde, plus populaire qu’officielle, dit que François de Vaucocourt se rendait au Fargeas sur la route d’Abjat pour y enlever une belle jeune femme. Jean Masfrand aurait eu vent de ce projet et aurait donné un coup mortel au seigneur.
Ce crime fut jugé et puni sévèrement : des habitants auraient été exécutés en place publique, la halle rasée et surtout la cloche de l’église d’Abjat de Modèle:Nombre confisquée et donnée à la famille de Vaucocourt pour la chapelle de son château (chapelle dont le clocher s’effondra quelques années plus tard à cause du poids de la cloche).
La famille de Thiviers, disparue en 1729, était une branche directe de la famille de Vaucocourt. Cette dernière s’est éteinte par les mâles au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais reste représentée en filiation féminine par les du Mas de Veaucocours<ref group=Note>Les du Mas de Veaucocours sont une branche cadette des du Mas de Paysac, issus de la Maison de Prévôt, milites castri de la vicomté de Ségur.
Le 7 mai 1848, par-devant Robin, notaire à Tours, Marie-Gabrielle de Vaucocour, dernière de son nom, lègue ses papiers et le sceau des armes Vaucocour à Louis du Mas, le fils de sa sœur défunte, en lui demandant de "relever" son nom. Source : État de la noblesse française subsistante (XXIII, 189).</ref>.
La famille Theulier
Une autre famille est étroitement liée à Thiviers : la famille Theulier. Ses origines thibériennes remontent au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : un M. Theulier fut nommé consul de la ville en 1608.
La "pommade ophtalmique de la veuve Farnier", créée en 1764, est due à cette famille, le nom de jeune fille de cette veuve était Theulier; cette pommade fut fabriquée et distribuée par la famille.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le docteur Jules Theulier fut surnommé pour sa charité et sa bonté "le médecin des pauvres"; par reconnaissance de ses œuvres, une rue porte son nom.
Son fils, Albert, très longtemps maire de la ville, conseiller général et député, fit beaucoup pour Thiviers : création de l’école maternelle, jardin public, etc.
Depuis 1922, la maison de la famille est devenue la mairie et ses terrains adjacents, le parc Theulier.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Thiviers est devenue, dès 1790, le chef-lieu du canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu lors des élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune en est le bureau centralisateur.
Intercommunalité
Au Modèle:Date-, Thiviers intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien dont elle est le siège. Au Modèle:Date-, celle-ci est dissoute et ses communes Modèle:Incise rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac, dont Thiviers devient le siège<ref>Modèle:Pdf « Arrêté Modèle:N° portant modification des statuts de la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand », Préfecture de la Dordogne, 14 décembre 2016, Modèle:P..</ref> qui, en Modèle:Date-, prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin<ref>Modèle:Pdf « Arrêté Modèle:N° portant modification des statuts de la communauté de communes des Marches du PériG'or Limousin, Thiviers-Jumilhac », Préfecture de la Dordogne, octobre 2017, Modèle:P..</ref>.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 16 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
La ville de Thiviers est jumelée avec les villes de :
Équipements et services publics
Enseignement
En Modèle:Date- est inauguré à Thiviers le « Pôle d'excellence du cuir et du luxe », permettant la formation de personnel qualifié à destination des établissements industriels du cuir ou du luxe de la région (Hermès, Maroquinerie nontronnaise, Repetto, Sellerie CWD, etc.)<ref>Un pôle d'excellence aquitain du cuir et du luxe en Périgord, l'Aquitaine no 54, journal d'information du Conseil régional, automne 2014, Modèle:P..</ref>.
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Porte-d'Aquitaine est considéré comme performant au bac professionnel en 2021 avec 91 % de réussite<ref>Clément Bouynet, « Réussite et efficacité des lycées de Dordogne en 2021 », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
À la rentrée scolaire 2023, la commune dispose d'une école maternelle, de l'école élémentaire Charlotte-Sere, du collège Léonce-Bourliaguet et du lycée professionnel Porte d'Aquitaine<ref>Annuaire, Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, consulté le Modèle:Date.</ref>.
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Thiviers relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Évolution démographique de Thiviers
Modèle:Population de France/section
L'agglomération et l'aire urbaine
L'unité urbaine de Thiviers (l'agglomération) regroupe deux communes : Nantheuil et Thiviers<ref>Unité urbaine 2010 de Thiviers (24108), Insee, consulté le 21 novembre 2020.</ref>, soit Modèle:Nombre en 2017<ref>Dossier complet - Unité urbaine 2010 de Thiviers (24108) - tableau POP T1, Insee, consulté le 21 novembre 2020.</ref>.
L'aire urbaine s'étend sur deux communes supplémentaires : Eyzerac et Saint-Romain-et-Saint-Clément<ref>Aire urbaine 2010 de Thiviers (595), Insee, consulté le 21 novembre 2020.</ref> et comprend Modèle:Nombre en 2017<ref>Dossier complet - Aire urbaine 2010 de Thiviers (595) - tableau POP T1, consulté le 21 novembre 2020.</ref>.
Sports
En 2015, les trois clubs de rugby d'Excideuil, Négrondes et Thiviers fusionnent, formant le « XV Haut Périgord »<ref>Histoire & palmarès, XV Haut Périgord, consulté le Modèle:Date-.</ref>, évoluant en Régionale 2 pour la saison 2021-2022 et montant en Régionale 1 lors de la saison suivante<ref>Benjamin Pécout, « Le XV Haut Périgord mathématiquement promu en Régionale 1 », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Économie
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de la commune ou qu'il est proposé sur le territoire de celle-ci.
Emploi
Entre 1978 et 2018, la commune a perdu Modèle:Unité<ref name=SO-06-06-2018>Manuel Réault, « Thiviers ne vibre plus que les jours de marché », Sud Ouest édition Dordogne, 6 juin 2018, Modèle:P..</ref>.
L'emploi des habitants
En 2018<ref>Dossier complet - Commune de Thiviers (24551) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 38,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (207) n'a pas évolué par rapport à 2013) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,7 %.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité<ref name=POPT0-EMPT8>Dossier complet - Commune de Thiviers (24551) - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>. Le secteur tertiaire prédomine avec 39,5 % des emplois mais le secteur comprenant l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale est également très présent avec 31,8 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 30 | 293 | 155 | 659 | 531 | |
Pourcentage | 1,8 % | 17,6 % | 9,3 % | 39,5 % | 31,8 % | |
Source des données<ref name=POPT0-EMPT8/>. |
Établissements
Fin 2018, la commune compte Modèle:Nombre actifs employeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 114 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, treize dans la construction, douze dans l'industrie, et quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Thiviers (24551) - Établissements actifs employeurs par secteur d'activité - tableau RES T1P sur le site de l'Insee, consulté le 3 avril 2022.</ref>.
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Thiviers se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref> :
- Périgord bétail (commerce de gros interentreprises d'animaux vivants) : Modèle:26e avec Modèle:Unité ;
- SCA Univia Périgord Limousin Agenais (commerce de gros interentreprises d'animaux vivants) : Modèle:44e avec Modèle:Unité.
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Thiviers :
- dans l'industrie, deux entreprises<ref>« Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>,
- Calcaires et diorite du Périgord (exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin) se classe Modèle:21e avec Modèle:Unité ;
- Bétons contrôlés périgourdins (fabrication de béton prêt à l'emploi) est Modèle:44e avec Modèle:Unité ;
- dans le commerce, deux entreprises<ref>« Commerce », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref> :
- Périgord bétail se classe Modèle:12e ;
- SCA Univia Périgord Limousin Agenais est Modèle:23e ;
- dans le BTP, deux entreprises<ref>« BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref> :
- Vigier génie civil environnement (construction de réseaux pour fluides) est Modèle:8e avec Modèle:Unité ;
- Vigier travaux service (autres travaux spécialisés de construction) est Modèle:30e avec Modèle:Unité.
Tous secteurs confondus parmi les entreprises de la Dordogne ayant leur siège social dans le département, Périgord bétail se classe Modèle:22e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016 avec Modèle:Unité<ref>« Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Exploitant des carrières d'argile de bonne qualité, depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu'en 1929, deux familles : d'abord les Dubourdieu, puis les Demarthon à partir de 1853, ont fabriqué à Thiviers des faïences destinées à la classe moyenne<ref>Émilie Delpeyrat, « Des faïences oubliées », Sud Ouest édition Dordogne, 14 juillet 2015, Modèle:P..</ref>.
L'entreprise de transports Vialle qui employait à Thiviers Modèle:Unité en 2002 a cessé toute activité en 2005<ref name=SO-06-06-2018/>.
En 2015, l'abattoir de Thiviers est le principal employeur de la commune avec Modèle:Unité<ref>Grégoire Morizet, « L'apport des porcs », Sud Ouest édition Dordogne, 5 janvier 2015, Modèle:P..</ref>.
La carrière de Planeaux, exploitée par les « Carrières de Thiviers » est la plus importante carrière de l'ancienne région Aquitaine avec la production annuelle de 1,3 million de tonnes de granulats de diorite, ce qui constitue la totalité du fret en gare de Thiviers<ref name=SO-10-03-2018>Benoît Martin, « La carrière placée entre le marteau et l'enclume », Sud Ouest édition Dordogne, 10 mars 2018, Modèle:P..</ref>. Début 2018, près de soixante employés y travaillent et l'exploitation de la carrière génère environ Modèle:Unité indirects, dont une centaine de chauffeurs poids lourds d'entreprises sous-traitantes<ref name=SO-10-03-2018/>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Château de Banceil, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, transformé en logements.
- Château de la Filolie<ref>Jules de Verneilh, La porte de Filolie, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, Modèle:T., 1892, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>,<ref>Comte de Saint-Saud, Les Martin de la Filolie, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, tome XIX, 1892, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>Modèle:Douteux, aujourd'hui école ménagère.
- Château de Razac, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Château de Vaucocour ; son aspect médiéval n’est quasiment plus apparent à la suite de nombreuses rénovations au cours des siècles.
- Maisons anciennes dont certaines maisons à colombages<ref name=StPaul/>.
-
Le château de Vaucocour. -
Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Maisons à colombages. -
Maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. -
Porte d'entrée d'une
maison ancienne.
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame de l'Assomption du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, remaniée aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, inscrite aux monuments historiques depuis 1926<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 9 août 2009</ref> ;
- Église de Pierrefiche du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, érigée à la place d'une chapelle datant de 1601<ref>Chapelle, église et fontaine de Pierrefiche</ref> ;
- Chapelle de l'ancien hôpital ;
- Couvent Saint-Paul, avec deux chapelles : fondé en 1870, il a servi d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale, de pensionnat et d'orphelinat, puis de centre médico-social dans les années 1970. Il est racheté en 2019 par l'Institut du Bon-Pasteur, d'obédience catholique traditionaliste, pour le transformer en centre spirituel<ref name=StPaul>Émilie Delpeyrat, « Des « tradis » au couvent », Sud Ouest édition Dordogne, 25 novembre 2019, Modèle:P..</ref>.
-
L'église Notre-Dame de l'Assomption. -
La nef de Notre-Dame
de l'Assomption. -
L'église de Pierrefiche. -
La chapelle de l'ancien hôpital. -
La façade de l'ancien couvent Saint-Paul -
La chapelle du Sacré-Cœur de l'ancien couvent Saint-Paul -
La chapelle Saint-Paul de l'ancien couvent Saint-Paul
Pèlerinage de Compostelle
Modèle:Palette Succession/Étape de Compostelle
Personnalités liées à la commune
- Pierre Beylot (1920-), homme politique, est né à Thiviers
- Pierre Bouillon (1773-1831), peintre et graveur, prix de Rome en 1797, est né à Thiviers.
- Léonce Bourliaguet, (1895-1965), écrivain, est né à Thiviers ; il écrivit un roman dont l’action s’y déroule : Marie mon homme. Le collège ainsi qu’une rue portent aujourd’hui son nom.
- Léon Martin Fourichon (1809-1884), né à Thiviers, est un officier de marine, administrateur colonial et homme politique français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Henri Mège (1883-1956), est un homme politique né à Thiviers.
- Michelle Puyrigaud (1926-2021), résistante et responsable communiste et née et a passé sa jeunesse à Thiviers.
- Jean-Paul Sartre, (1905-1980), écrivain et philosophe, passa ses vacances de jeunesse à Thiviers<ref>Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, Modèle:ISBN.</ref>.
- Albert Emmanuel Theulier (1840-1912), est un homme politique né et décédé à Thiviers.
- Jean-Joseph de Verneilh-Puyraseau, (1759-1839), homme politique, fut maire de la commune sous la Révolution française<ref>Joseph de Verneilh-Puyraseau (onglet « Biographie »), Assemblée nationale, consulté le 25 août 2021.</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes Périgord-Limousin
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Gare de Thiviers
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes