Tourtoirac

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Modèle:Infobox Commune de France

Tourtoirac est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

La commune est arrosée par l'Auvézère, affluent de l'Isle en rive gauche. Elle se situe dans la partie nord-est du département de la Dordogne, dans le secteur dit du « Périgord vert » (mais administrativement rattachée au Périgord Noir). Situé à 35 kilomètres de Périgueux, 8 kilomètres d'Hautefort et 13 kilomètres d'Excideuil, le village se trouve au croisement de trois routes départementales, la RD5 (qui relie Salagnac, en limite de la Corrèze, à Périgueux), la RD67 (depuis Montignac-Lascaux jusqu'au nord du département, à Saint-Pierre-de-Frugie, en limite de la Haute-Vienne), et la RD73 (qui mène de Tourtoirac jusqu'au-delà de Négrondes).

Le bourg a été édifié dans la vallée, en bordure de l'Auvézère, à proximité de la fontaine de la Clautre (« du cloître »). En proche périphérie, sur les collines et falaises, se concentrent quelques hameaux : les Rochers, Saint-Hilaire, les Ourteix et les Taloches. Exceptionnellement, lors de fortes précipitations ou de violents orages, le bourg est inondé dans sa partie basse. Les crues de la rivière coupent alors la circulation sur la D5 ou la rendent difficile.

Environnement

Le climat est de style océanique dégradé à tendance semi-continentale étant donné l'influence du causse situé au nord. Les hivers sont froids, parfois doux, et les étés chauds avec des précipitations relativement importantes tout au long de l'année. Les saisons intermédiaires (automne et printemps) sont souvent propices aux orages parfois violents et averses de grêle.

Les tempêtes sont très rares, la dernière remonte à Modèle:Date- et a causé de nombreux dégâts sur les toitures, les bois et forêts et de nombreuses noyeraies. Les coupures d'électricité ont contraint de nombreux habitants à passer les fêtes du millénaire dans l'obscurité, malgré les gros efforts d'EDF pour rétablir l'électricité, étant donné l'accessibilité difficile du réseau.

Les étés caniculaires sont également exceptionnels. Comme pour une majeure partie de la France, le dernier date de 2003 où les températures, au plus fort de l'après-midi, ont localement dépassé les 40 degrés Celsius.

La végétation se compose de nombreux bois et forêts de feuillus, plus rarement de conifères, le sous-sol calcaire et rocailleux typique des causses ne s'y prêtant pas. Depuis plusieurs années on remarque aussi, dans les jardins privatifs, une végétation luxuriante parfaitement acclimatée comme le Palmier de Chine (connu pour résister jusqu'à -18 degrés Celsius), le Bananier ou encore l'Albizia, également connu sous le nom d'« arbre à soie » ou « acacia de Constantinople ».

On trouve également de nombreuses prairies et pâturages où l'élevage des bovins est très répandu. Les champs sont aussi fournis de nombreuses noyeraies dont le fruit, la célèbre noix du Périgord, se récolte en octobre. Certains secteurs sont aussi très fournis en châtaigneraies même si la récolte de châtaignes semble moins importante que pour la noix.

Le secteur de Tourtoirac compte aussi de nombreuses petites vignes de producteurs locaux. Les arbres fruitiers les plus répandus sont : les pommiers, pruniers, figuiers et noisetiers. Plus méconnu, le secteur se prête aussi parfaitement à la culture du kiwi ou de la grenade. À l'état sauvage, dans certains bois, s'épanouissent des mûriers et quelques sureaux. Enfin, les sous-bois sont propices à la croissance des fraises des bois, des champignons, particulièrement le cèpe ainsi que des chênes truffiers.

Communes limitrophes

Tourtoirac est limitrophe de neuf autres communes.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Tourtoirac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est dans le causse de Cubjac, qui, avec le causse de Savignac et le causse de Thenon, forme un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ Modèle:Unité N-S et Modèle:Unité O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1-2b, date de l'Hettangien supérieur au Sinémurien, composée de calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Périgueux (est) » et « Modèle:N° - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24555-Tourtoirac-géologie.svg
Carte géologique de Tourtoirac.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Éocène  non présent
Paléocène  non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
inférieur non présent.
Jurassique
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Supérieur  non présent
Moyen
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Jurassique inférieur
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Trias
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent

Modèle:Boîte déroulante/fin

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Auvézère, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Auvézère, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source en Corrèze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur sept kilomètres, dont deux kilomètres et demi servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Cherveix-Cubas et Sainte-Eulalie-d'Ans.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Auvézère Tourtoirac (4).JPG
L'Auvézère à Tourtoirac.

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en Modèle:Date- et se situe dans sa « zone de transition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note.

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est une zone calcaire boisée, le « causse de Cubjac », qui concerne les coteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'à Saint-Raphaël au nord-est, et notamment en rive droite de l'Auvézère, une grande partie des coteaux au nord et au nord-ouest de la commune s'étendant sur environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Géoportail, consulté le Modèle:Date-.</ref>. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espèce de plantes protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne, le Poirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)<ref>Modèle:Pdf Causse de Cubjac (Identifiant national 720008221), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Tourtoirac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,6 %), prairies (22,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

Outre le bourg de Touroirac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail</ref> : Modèle:Liste horizontale

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Tourtoirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1998, 1999 et 2008<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Tourtoirac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24555-Tourtoirac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tourtoirac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 43,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1993 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Tortoirac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Mésozoïque

La grotte de Tourtoirac se trouve dans une vallée sèche affluente en rive gauche à la rivière Auvézère qui coule dans le Nord-Est du département. La grotte s'est formée dans un terrain karstique composé de calcaire jurassique du Mésozoïque. À la suite du mouvement alpin à l'ère tertiaire, les modifications du Massif central, qui est très proche, ont provoqué une série de failles. L'une d'elles a permis à l'eau de s'infiltrer et, par dissolution chimique et mécanique, de former cette grotte qui héberge toujours un ruisseau souterrain actif. Le ruisseau souterrain ressort au niveau de la fontaine de la Clautre.

Du Moustérien au Néolithique

Des fouilles dirigées par Henri Laville ont été menées dans les années 1970 par l'Institut du Quaternaire à Bordeaux. Ces fouilles ont révélé des gisements très importants de l'ère moustérienne. Le gisement des Ourteix comportait, en outre, des objets d'industries préhistoriques datés de −45 000 (Moustérien), de −25 000 (Solutréen) et de −5 000 (Néolithique). Ainsi il semblerait que Tourtoirac ait été un important atelier régional de taille du silex et de fabrication d'armes et outils : bifaces, pointes de flèches, racloirs, haches, etc. Une salle d'exposition dans la commune expose les fossiles et silex découverts dans le gisement des Ourteix.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune de Tourtoirac a, dès 1790, été rattachée au canton de Hautefort qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.

En 2017, Tourtoirac est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.

Intercommunalité

Au Modèle:Date-, Tourtoirac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en Modèle:Date-.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 16 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Tourtoirac jumelage.JPG
Panneau de jumelage de Tourtoirac.

La commune est jumelée avec Rémilly (département de la Moselle, région Lorraine).

Équipements et services publics

Enseignement

Début 2015, Chourgnac, Sainte-Eulalie-d'Ans, Saint-Pantaly-d'Ans et Tourtoirac<ref>École primaire de Tourtoirac sur le site de l'Académie de Bordeaux, consulté le 21 janvier 2015.</ref> sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de primaire. Chourgnac et Saint-Pantaly-d'Ans n'ayant plus d'école, Tourtoirac accueille les enfants en maternelle, en cours préparatoire et en [[Cours élémentaire 1re année|cours élémentaire Modèle:1re]] ; Sainte-Eulalie-d'Ans s'occupe du [[Cours élémentaire 2e année|cours élémentaire Modèle:2e]] et du cours moyen (CM1 et CM2).

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Tourtoirac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

  • Au mois d'août, concours de peinture et de photographies (respectivement les Modèle:31e et Modèle:11e en 2019)<ref>« Le village de toutes les couleurs », Sud Ouest édition Périgueux, 14 août 2019, Modèle:P..</ref>.

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Tourtoirac (24555) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 4 février 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 36,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte soixante-huit établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont quarante au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, six dans la construction, et trois dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Tourtoirac (24555) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 4 février 2019.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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}}, et l'ancienne abbaye bénédictine. Elles font partie des monuments historiques. L'église est en partie inscrite depuis 1939 et partiellement classée depuis 1960. Depuis cette même année, la chapelle romane et la salle capitulaire de l'abbaye sont également classées alors que les façades, les toitures et les murs d'enceinte sont inscrits<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 octobre 2010.</ref>.

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}}.

  • La Tannerie.
  • La grotte à concrétions de la Clautre, aménagée sur environ Modèle:Unité, est ouverte au public depuis 2010 sous le nom de « grotte de Tourtoirac »<ref>Grotte de Tourtoirac, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Découverte en 1995, elle fait partie d'un réseau souterrain creusé dans les calcaires du Bajocien, exploré sur trois kilomètres, et dont une partie est alimentée par les pertes des Charreaux et des Pouzateaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son exsurgence se trouve dans le bourg de Tourtoirac, à la « fontaine de la Clautre ».

Antoine de Tounens et le « Royaume d'Araucanie et de Patagonie »

Fichier:Tombeau d Antoine de Tounens.JPG
  }} }}) et de son épouse

À Tourtoirac est mort en 1878 Antoine de Tounens. Avoué à Périgueux, il s'embarqua en 1858 pour le Chili où, accueilli par certains chef de tribus Mapuches comme un allié possible face aux troupes chiliennes (il leur avait promis des armes), il déclara par un décret du Modèle:Date- la fondation du royaume d'Araucanie avec lui-même comme roi sous le nom d'Orllie-Antoine {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref>Antoine de Tounens, Orllie-Antoine 1er, roi d'Araucanie et de Patagonie: son avènement au trône et sa captivité au Chili, relation écrit par lui-même Thevelin, 1863, page 16.</ref>. Le Modèle:Date- par une ordonnance il déclara la réunion de la Patagonie au royaume d'Araucanie<ref>Antoine de Tounens, Orllie-Antoine 1er, roi d'Araucanie et de Patagonie: son avènement au trône et sa captivité au Chili, relation écrit par lui-même Thevelin, 1863, page 31.</ref>. Arrêté par les autorités chiliennes en Modèle:Date-, il fut jugé fou par la cour suprême de Santiago et expulsé vers la France le Modèle:Date<ref>Jacques Lagrange, Le roi français d'Araucanie, PLB 1990, page 11.</ref>.Il retentera sans succès, plusieurs expéditions en Araucanie pour reconquérir son « royaume », avant de mourir dans la misère, hébergé par son neveu, boucher à Tourtoirac.

En 2016, la commune érige en face de la dernière demeure d'Antoine de Tounens un monument inauguré par le maire Dominique Durand et Jean-Michel Parasiliti dit Para, prétendant au trône d'Araucanie sous le nom d' Antoine IV, prince d'Araucanie.

Le village abrite le Musée des Rois d’Araucanie et de Patagonie et chaque année, durant l'octave de sainte Rose de Lima, les fidèles du royaume d’Araucanie se retrouvent à Tourtoirac, pour leur fête nationale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Gérard Delorme, Visiter la grotte de Tourtoirac, Éditions Sud Ouest, 2011, 32 pages, Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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