Salagnac

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Commune de France

Salagnac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Généralités

Limitrophe du département de la Corrèze et située à l'extrême nord-est du département de la Dordogne, la commune de Salagnac est arrosée au sud par un ruisseau sans nom, principal affluent du Dalon et qui alimente l'étang de Born<ref>Sur les anciens cadastres, ce ruisseau portait le nom de Dalon pour Salagnac et de ruisseau de l'Étang pour Génis.</ref>. La partie occidentale du territoire communal se trouve en forêt domaniale de Born.

Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de roches métamorphiques paléozoïques, et au sud-est de grès et d'argile permiens<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Le bourg de Salagnac, à l'intersection des routes départementales (RD) 5 et 72E3, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est de Hautefort et dix kilomètres au sud-est de Lanouaille.

Le territoire communal est également desservi par les RD 5E3, 5E5 et 72E2.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 24515.png
Carte de Salagnac et des communes avoisinantes.

Salagnac est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le département de la Corrèze. Au sud-est, son territoire est distant d'environ Modèle:Unité de celui de la commune corrézienne de Segonzac.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Salagnac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée iρ1, se compose de porphyroïde roses à flammes de Génis : méta-ignimbrites dérivées de rhyolites ignimbritiques et potassiques (Cambrien-Ordovicien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24515-Salagnac-géologie.svg
Carte géologique de Salagnac.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Pléistocène  non présent
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Paléozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Permien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Carbonifère
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Dévonien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Silurien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Ordovicien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
 non présent
Cambrien
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D24 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D24

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Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité à l'extrême sud-ouest, là où un affluent du Dalon quitte la commune et sert de limite entre celles de Génis et Sainte-Trie, et Modèle:Unité à l'extrême nord-est, en forêt de Born, en limite des communes de Saint-Mesmin et Juillac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par divers petits cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le cours d'eau principal, affluent du Dalon et sous-affluent de l'Auvézère, n'a pas de nom<ref>Modèle:Sandre, consultée le Modèle:Date-.</ref>. Il arrose le sud de la commune sur cinq kilomètres, dont un kilomètre et demi marque la limite territoriale en deux tronçons, face à Sainte-Trie. Il forme l'étang de Born, une retenue d'environ dix-sept hectares située en intégralité sur le territoire communal, même si la rive sud-est fait partie de la commune de Sainte-Trie.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Salagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,4 %), prairies (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

Le territoire de la commune de Salagnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Salagnac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:24515-Salagnac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Salagnac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 18 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Salagnac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1219 sous la forme « Salanac »<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Le nom de la commune correspond au nom d'un personnage gallo-roman Salanus auquel est ajouté le suffixe -acum indiquant le « domaine de Salanus »<ref name=lieux/>.

En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Salanhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 26 septembre 2021.</ref>.

Histoire

Fichier:Salagnac Clairvivre depuis puy Raffaillac (1).JPG
La cité de Clairvivre vue depuis le puy de Raffaillac.
Fichier:Salagnac Clairvivre.jpg
Le bâtiment principal de la cité de Clairvivre.

Le village de Salagnac a été donné à l'abbaye de Dalon au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>.

Lors de la création des départements français en 1790, la commune de Salagnac a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793 à la Dordogne<ref name=lieux/>, avec neuf autres communes.

Après la Première Guerre mondiale, vient la nécessité de lutter activement contre le grand mal de l'époque qu'est la tuberculose et aussi d'aider à la réinsertion socio-professionnelle des soldats gazés durant le conflit.

La Fédération nationale des blessés du poumon et chirurgicaux (FNBPC), à l'instigation de son secrétaire général Albert Delsuc, souhaite la création d'une cité sanitaire unique en son genre, devant correspondre aux critères de la cité-jardin, et permettant aux pensionnaires de mener une vie familiale et professionnelle tout en étant soignés. Une subvention de 60 millions de francs est votée à l'unanimité par le Parlement pour parfaire le projet.

La « cité Clairvivre » sort de terre entre 1931 et 1933, sur les plans de l'architecte Pierre Forestier.

C'est une petite ville totalement autonome, organisée de part et d'autre d'une avenue principale et possédant notamment : un bâtiment de 200 chambres (réservé à l'accueil des tuberculeux célibataires et des visiteurs), 175 pavillons (soit 340 logements destinés aux malades et à leur famille), un hôpital (avec dispensaire et service social), une centrale d'épuration, un système d'adduction d'eau, une centrale électrique, des commerces, des grands magasins, des écoles, une ferme et des cultures.

La gestion de la cité est confiée à la société « La maison des blessés du poumon » (SMBP) dont l'administrateur était Albert Delsuc lui-même.

Avec la disparition progressive des soldats gazés lors de la guerre de 1914-1918, la cité se transforme progressivement en un sanatorium classique.

À partir de 1937, elle accueille, tout en continuant à fonctionner, de nombreux réfugiés tels que des blessés de la Guerre d'Espagne.

Puis en 1939 et 1940, les hospices civils de Strasbourg investissent les lieux, accompagnés de réfugiés alsaciens et lorrains. Ceux-ci quittent Clairvivre au début de l'année 1945<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À partir de 1966, la SMBP crée un Centre d’aide par le travail (CAT) destiné à accueillir des personnes handicapées adultes. Celui-ci s'agrandit progressivement au détriment du sanatorium (qui ferme définitivement ses portes en Modèle:Date-), pour accueillir des personnes handicapées physiques de toute nature.

À la suite d'importantes difficultés financières, la SMBP doit abandonner la gestion de Clairvivre à l'Établissement public départemental constitué le Modèle:Date-.

Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune de Salagnac a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.

En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne. En 1801, le canton de Génis est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux<ref name=Cassini/>.

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

En 2017, Salagnac est rattachée à l'arrondissement de Nontron<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.

Intercommunalité

En 2006, Salagnac rejoint la communauté de communes de Juillac-Loyre-Auvézère, intercommunalité du département de la Corrèze. Elle la quitte le Modèle:Date- pour rejoindre la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord<ref>Modèle:Lien brisé, sur le site de la Préfecture de la Dordogne, consulté le 8 novembre 2012.</ref>. Celle-ci est dissoute le Modèle:Date- et ses communes Modèle:Incise sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

Administration municipale

La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 novembre 2020.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Salagnac mairie.jpg
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Équipements et services publics

Justice

En 2023, dans le domaine judiciaire, Salagnac relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Salagnac se nomment les Salagnacois<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 26 février 2017.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Économie

Emploi

En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Salagnac (24515) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 27 janvier 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 59,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (79) a presque triplé par rapport à 2010 (27) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,7 %.

Établissements

Au Modèle:Date-, la commune compte vingt-six établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont onze au niveau des commerces, transports ou services, onze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans la construction, et un dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Salagnac (24515) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 27 janvier 2019.</ref>.

Entreprises

Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « LRB montage » (travaux de montage de structures métalliques), implantée à Salagnac, se classe en Modèle:34equant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine naturel

Fichier:Salagnac étang Born (1).jpg
L'étang de Born en forêt domaniale de Born.

À l'est, la forêt domaniale de Born, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 remarquable pour sa flore, se situe principalement sur les communes de Salagnac et de Saint-Mesmin<ref>Modèle:Pdf Forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017.</ref>,<ref>Carte de localisation de la forêt domaniale de Born sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 23 février 2017. Pour accéder à la carte administrative, aller en bas à gauche dans le pavé « Légende » ; ouvrir « REFERENTIELS » ; décocher la couche « Photographie IGN ».</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Pierre Moreau, Clairvivre, une ville à la campagne, postface de Françoise Choay, Éditions du Linteau, 2002.
  • Modèle:Ouvrage

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail