Antoine de Tounens
Modèle:Homon Modèle:Infobox Personnalité politique
Antoine de Tounens, né Antoine Orélie Tounein le Modèle:Date à La Chèze<ref group=note>La Chèze s'écrit aussi La Chaise.</ref>, dans la commune de Chourgnac (Dordogne), et mort le Modèle:Date à Tourtoirac (Dordogne), est un avoué puis aventurier et cryptarque français qui par deux ordonnances du 17 novembre 1860<ref name="Tounens113"/> et 20 novembre 1860<ref name="Tounens31"/>, déclare la fondation du Royaume d'Araucanie et de Patagonie<ref name="Quid"/>, parfois appelé Royaume de Nouvelle-France, dont il s'intitule le souverain<ref name="Launay"/> sous le nom d'Orllie-Antoine {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}<ref name="Blancpain48"/> roi d'Araucanie et de Patagonie. Il revendique pour son royaume des territoires occupés par des tribus Mapuches et revendiqués également par le Chili et l'Argentine<ref name="Académie Reims"/>.
En Modèle:Date-, il est arrêté par les autorités chiliennes<ref name="Launay260"/>. Jugé fou par la cour suprême de Santiago<ref name=":7"/>, il est expulsé du Chili<ref name=":9"/> le Modèle:Date et rapatrié vers la France par voie consulaire comme « passager à la ration » sur un navire<ref name="Des Vergnes"/>.
De retour en France, il continue de revendiquer son royaume et retente, sans succès, plusieurs expéditions en Araucanie pour le reconquérir. Il meurt célibataire et sans enfants en 1878 à Tourtoirac où il est hébergé chez son neveu.
Depuis 1882, des Français (sans liens entre eux ni avec Antoine de Tounens) sont prétendants au trône du Royaume d'Araucanie et de Patagonie. Frédéric Luz, un héraldiste français, est l'actuel prétendant depuis mars 2018.
Biographie
L'avoué de Périgueux
Antoine Orélie<ref group=note>Modèle:Refnec</ref> Tounens<ref group=note>Ce patronyme est écrit de bien des façons à l'état civil : Thounem, Tounem, Tounems, Tounens…</ref> est le dernier fils et le huitième des neuf enfants (cinq garçons et quatre filles) de Jean Tounens, né Tounein (1781-1862), cultivateur puis boucher à Tourtoirac<ref name="p336">Modèle:Ouvrage.</ref> et de son épouse Catherine Jardon (1787-1873).
Son père Jean Tounein obtient en appel un jugement<ref name="Overblog">Modèle:Lien web Modèle:Commentaire biblio</ref> de la cour impériale de Bordeaux en date du Modèle:Date autorisant sa famille à rectifier son patronyme en « Tounens » et à y ajouter une particule pour s'appeler désormais « de Tounens »<ref>Modèle:Article</ref>. En effet, le nom de sa famille est mentionné de Tounens dans les actes d'état civil de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d'être altéré et de perdre la particule dans les actes ultérieurs<ref name="Overblog"/>.
L'aisance de son père dont les biens sont évalués à Modèle:Unité avant qu'il ne subisse des revers de fortune<ref name="p336"/>, lui permet de faire quelque étude, d'obtenir le baccalauréat et d'acheter une charge d'avoué à Périgueux.
Avoué à Périgueux à partir de 1851, cette situation lui semble monotone<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et il rêve secrètement de gloire et de donner à la France un territoire qui compenserait la perte du Canada et de la Louisiane<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au fil de ses lectures son attention se porte sur l'Araucanie et la Patagonie dont les territoires occupés par un certain nombre de tribus sont revendiqués par Le Chili (pour l'Araucanie) et l'Argentine (pour la Patagonie)<ref name="Académie Reims">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Franc-maçon, membre de la Loge des Amis Persévérants de Périgueux affiliée au Grand Orient de France, il expose devant ses frères son projet de partir en Araucanie afin d'y fonder un royaume<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="CU2018">Modèle:Article.</ref>,<ref>Il quitte définitivement la franc-maçonnerie en 1867. Léo Magne dans L'Extraordinaire aventure d'Antoine de Tounens, roi d'Araucanie-Patagonie, Éditions Latino-Américaines, Paris, 1950, 199 pages, pages 122 et 123 cite une communication d'Ambroise Darboy intitulée « Le Pape Pie IX et le Roi d'Araucanie » parue dans l'Intermédiaire des chercheurs et curieux (ICC) du 10 avril 1925. L'auteur de cette communication indique que parmi les papiers de son oncle Georges Darboy se trouve une lettre du Modèle:Date adressée au pape Pie IX par Antoine de Tounens où ce dernier demande à être relevé de son excommunication due à son appartenance à la franc-maçonnerie (« Je m'étais fait recevoir franc-maçon sans savoir ce qu'était la franc-maçonnerie »). Pie X a annoté en latin, signé et renvoyé la requête à l'archevêque de Paris : Si vera sunt exposita, num Deus non invidetur, preces remittimus Archiepiscopo Parisiensi, ut, reparando, scandalo et damnatis erroribus absolvat confitentem reum, et det illi paenitentiam salutarem. La traduction (incomplète) figurant dans l'ouvrage de Léo Magne (page 123) est la suivante : « Si les choses exposées sont vraies, nous remettons la supplique à l'Archevêque de Paris, de telle sorte que le scandale étant réparé et les erreurs condamnées, il absolve le coupable repentant et lui donne une pénitence salutaire. »</ref>.
En 1857, Antoine de Tounens vend sa charge d'avoué et sa famille contracte un emprunt de 25 000 francs auprès du Crédit foncier de France en vue de son projet<ref name="CU2018" />. En juin 1858, il quitte la France et embarque à Southampton sur un paquebot anglais à destination du Chili.
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Ferme appelée La Font, à Chourgnac, où vécut Antoine de Tounens -
Antoine de Tounens dans son étude d'avoué en 1857
Roi d'Araucanie et de Patagonie
Il débarque le 22 août 1858 au port de Coquimbo au Chili, s'installe d'abord à La Serena, et, après avoir passé quelque temps à Valparaíso et Santiago, se dirige vers l'Araucanie, à partir du port de Valdivia. Il entre en contact avec le lonco (chef militaire mapuche) Quilapán qui lui accorde un droit de passage sur ses terres, interdites aux huincas (Chiliens).
Les Mapuches résistent alors aux soldats chiliens. Tounens leur promet des armes et gagne la confiance de quelques chefs Mapuches<ref name="Rudel">Modèle:Ouvrage.</ref> qui l'élisent toqui (chef de guerre) suprême des Mapuches<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Antoine de Tounens fonde le Royaume d'Araucanie et de Patagonie par deux ordonnances du 17 novembre 1860<ref name="Tounens113"/> et du Modèle:Date-<ref name="Tounens31"/>,<ref name="Quid">Modèle:Ouvrage.</ref> dont il s'intitule le souverain<ref name="Launay">Modèle:Ouvrage.</ref> avec le titre de roi<ref name="Tounens113">Modèle:Ouvrage.</ref> sous le nom d'Orllie-Antoine {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}<ref name="Blancpain48">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le même jour que l'ordonnance du 17 novembre 1860, il décrète la constitution de son royaume<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il relate dans ses mémoires : « Je conçus le projet de me faire nommer chef des Araucaniens. Je m'ouvris à ce sujet à plusieurs caciques des environs de l'Impérial, et, après avoir reçu d'eux le meilleur accueil, je pris le titre de roi, par une ordonnance du Modèle:Date-, qui établissait les bases du gouvernement constitutionnel héréditaire fondé par moi » « Le 17 novembre, je rentrai en Araucanie pour me faire reconnaître publiquement roi, ce qui eut lieu les 25, 26, 27 et 30 décembre dernier. N'étions-nous pas libres, les Araucaniens de me conférer le pouvoir, et moi de l'accepter ? »<ref name="Tounens113"/>. Trois jours plus tard, par une ordonnance du Modèle:Date-, il déclare « La Patagonie est réunie dès aujourd'hui à notre royaume d'Araucanie »<ref name="Tounens31">Modèle:Ouvrage.</ref>, fixant comme limites à son royaume le fleuve Biobío et le rio Negro au nord, l'océan Pacifique à l'ouest, l'océan Atlantique à l'est et le détroit de Magellan au sud.
Selon Bruno Fuligni il s'invente deux ministres, Lachaise et Desfontaines, dont il appose la signature au bas de ses actes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il tire les noms de ces deux ministres imaginaires de deux hameaux (La Chèze et Les Fontaines) de son village natal de Chourgnac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Patrick Thevenon écrit « Il s'entraîna, ainsi, à écrire de trois façons différentes, qui lui permettaient de légiférer, tour à tour, au nom du roi, de M. Lachaise, Premier ministre, ou de M. Desfontaines, garde des Sceaux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il demande à la France de l'aider, mais il n'en obtient pas de réponse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pierre Razoux écrit « Au-delà de son caractère anecdotique, l'affaire avait fait prendre conscience aux autorités chiliennes que les territoires d’Araucanie et de Patagonie pourraient susciter l’appétit d’aventuriers plus sérieux ou celui de puissances coloniales en mal de territoires »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, Antoine de Tounens est arrêté comme agitateur politique par les autorités chiliennes<ref name="Launay260">Modèle:Ouvrage.</ref> puis passe en jugement. Le procureur demande au juge une peine de dix ans de prison pénitentiaire pour le crime de perturbation de l'ordre public, mais le Modèle:Date, le juge Matus rend sa sentence et affirme « qu'au moment où le délit a reçu un commencement d'exécution, M. de Tounens était fou ». Il suspend le procès et décide de remettre Antoine de Tounens à l'asile d'aliénés de Santiago, où un membre de sa famille pourra venir le réclamer, le chargé d'affaires de France étant chargé de son rapatriement. Antoine de Tounens fait appel de cette sentence, mais un arrêté de la cour de Santiago du Modèle:Date confirme la sentence du juge en le déclarant fou<ref name=":7">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":8">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Antoine de Tounens est expulsé par les autorités chiliennes<ref name=":9">Modèle:Ouvrage.</ref> et le consul de France le fait embarquer pour la France le Modèle:Date à Valparaiso à bord du Dugay-Trouin comme passager à la ration<ref name=":9"/>,<ref name="Des Vergnes">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Antoine de Tounens en costume mapuche -
Antoine de Tounens acclamé par les chefs araucans -
Illustration montrant Antoine de Tounens avec des Mapuches, dans la revue En Viaje de 1935 -
Drapeau bleu-blanc-vert du royaume d'Araucanie et de Patagonie de 1860 à 1862 -
Blason du royaume d'Araucanie et de Patagonie (1874)
Tentatives de retour en Araucanie
Rentré en France en mars 1863, Antoine de Tounens s'installe à Paris, où il crée une petite cour, décernant décorations et titres<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, tout en étant pauvre et endetté, et considéré par certains comme un souverain de fantaisie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, d'un pays qui n'existait pas réellement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou qualifié parfois « d'imaginaire »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il lance en 1864 un appel qui échoue pour une souscription nationale de 100 millions « pour donner à l'Araucanie un budget de recettes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il envoie en 1866 et 1867 deux pétitions aux députés et aux sénateurs français qui ne sont pas prises en considération<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1869, Antoine de Tounens tente une nouvelle expédition pour reconquérir son royaume et revient en Araucanie en compagnie d'un nommé Antoine Planchu qui est son nouveau bailleur de fonds et qui nourrit des arrière-pensées concernant le trône d'Araucanie ; mais en août 1871 il décide de rentrer en France. Par charité, il est alors rapatrié vers Marseille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1872, Antoine de Tounens apprend qu'Antoine Planchu a usurpé son trône et est parvenu à acquérir une influence considérable sur les Araucans et a entrepris plusieurs expéditions contre les Chiliens. Il fait publier la note disant que « M. Planchu n'est pas à la tête des affaires publiques ». Le succès d'Antoine Planchu ne dure pas longtemps, et on le retrouve noyé dans un cours d'eau quelque temps plus tard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:Date, Antoine de Tounens lance un autre appel pour une souscription de 30 millions et annonce sérieusement que les revenus de son royaume atteindraient bientôt 200 millions de francs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En avril 1874, avec quatre compagnons qu'il a ralliés à sa cause, Antoine de Tounens fait une deuxième tentative pour se rendre en Araucanie et reconquérir son royaume, mais il est arrêté en mer et écroué à Buenos Aires en juillet et expulsé en octobre 1874. Il revient à Paris où il vit dans la misère<ref name="Figaro Magazine 1"> Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Quid 2003">Quid 2003</ref>.
Quatre ans avant sa mort, alors qu'il était en "exil", en France, il dessina et fit frapper en 1874 une monnaie du royaume d'Araucanie et de Patagonie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1876, Antoine de Tounens retourne une dernière fois en Argentine, mais il tombe malade. On le ramasse, inconscient, dans une rue de Buenos Aires. Il est opéré, et le consul de France le rapatrie vers la France en quatrième classe<ref name="Figaro Magazine 1"/>,<ref name="Quid 2003"/>.
Rentré en France, Antoine de Tounens retourne dans sa région natale où l'archevêque de Bordeaux s'intéresse à son malheureux sort. Pour se procurer des ressources, il vend des brevets d'un ordre de chevalerie « mais ce petit trafic ne lui assura même pas du pain ». Malade et à bout de ressources, il entre à l'hôpital de Bordeaux, d'où il envoie de nombreux courriers pour intéresser à son sort les innombrables membres de ses ordres de chevalerie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mort et hommages
Après toutes ces tentatives malheureuses pour conquérir son ancien royaume, Antoine de Tounens, ruiné, tombe gravement malade et meurt à Tourtoirac (Dordogne), le Modèle:Date, âgé de 53 ans, alors qu'il était hébergé chez son neveu, Jean dit Adrien Tounens, boucher à Tourtoirac (Dordogne), son héritier potentiel<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur son acte de décès, le maire de Tourtoirac porte la mention « Antoine de Tounens, ex-roi d'Araucanie et de Patagonie »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Quant aux territoires des Mapuches, revendiqués pour royaume par Antoine de Tounens, ils ne sont plus indépendants depuis leur partage, en Modèle:Date-, entre le Chili et l'Argentine sous l'arbitrage de la Grande-Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1981, l'écrivain Jean Raspail publie un roman intitulé Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (aux éditions Albin Michel), qui retrace « la vie romancée » d'Antoine de Tounens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce roman reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française la même année.
En 2016, la commune de Tourtoirac (avec l'ONG Auspice Stella) érige un monument en face de la maison dans laquelle Antoine de Tounens est mort. Ce monument est inauguré par le maire de la ville, Dominique Durand, et Jean-Michel Parasiliti di Para, successeur d'Antoine de Tounens sous le nom d' Antoine IV, prince d'Araucanie.
Le même jour, un médaillon, également offert par Auspice Stella, représentant Orllie-Antoine {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, est inauguré dans son village natal, Chourgnac (au lieu-dit La Chèze) par Madame Flageat, maire de Chourgnac, et par Antoine IV.
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Acte de décès d'Antoine de Tounens : « Acte de décès de Antoine de Thounneins, ex-roi d'Araucanie et de Patagonie, âgé de »... -
Tombeau d'Antoine de Tounens à Tourtoirac : « Ici repose de Tounens Antoine Orllie Modèle:1er Roi d'Araucanie et de Patagonie Dc à Tourtoirac le 17 7bre 1878 » -
Peso Nouvelle France 1 peso 1874 (recto), créé en 1874 par Antoine de Tounens, Museo Historico y Numismatico, Buenos Aires -
}} }} roi d'Araucanie et de Patagonie (verso), créé en 1874 par Antoine de Tounens Museo Historico y Numismatico, Buenos Aires
Succession
[[Fichier:Gustave Achille La Viarde.png|right|thumb|100px|Achille Laviarde (1841-1902), successeur d'Antoine de Tounens sous le nom d'[[Achille Laviarde|Achille {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].]] Modèle:Article détaillé En mars 1882, trois ans et demi après la mort d'Antoine de Tounens, Achille Laviarde (1841-1902), qui a été son secrétaire, fait état d'un testament cryptographique d'Antoine de Tounens en sa faveur, et dont le texte est publié en 1888<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, par lequel Antoine de Tounens l'a désigné comme son héritier et successeur au trône d'Araucanie et de Patagonie.
Achille Laviarde fait signer le Modèle:Date, un acte de renonciation à l'héritier naturel, Adrien de Tounens, boucher à Tourtoirac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et devient prétendant au trône d'Araucanie sous le nom d'[[Achille Laviarde|Achille {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il reste prétendant jusqu'à sa mort, en 1902.
Le titre de prétendant au trône d'Araucanie et de Patagonie passe ensuite à Antoine-Hippolyte Cros (Antoine II), de 1902 à 1903 ; puis à Laure-Thérèse Cros, épouse Bernard (Laure-Thérèse Ire), de 1903 à 1916 ; puis à Jacques-Antoine Bernard (Antoine III), de 1916 à 1951 ; puis à Philippe Boiry ([[Philippe Boiry|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]), de 1951 à 2014 ; puis à Jean-Michel Parasiliti di Para (Antoine IV), de 2014 à 2018 ; puis à Frédéric Luz ([[Frédéric Luz|Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]), depuis 2018.
Antoine de Tounens dans la culture
Jules Verne par la voix du géographe Jacques Paganel, glisse une allusion à Antoine de Tounens (orthographié Tonneins), dans un passage de son roman Les Enfants du capitaine Grant : Modèle:Citation bloc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Quelques portraits
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Antoine de Tounens -
Antoine de Tounens en 1862 -
Antoine de Tounens en 1863 -
Antoine de Tounens en costume mapuche -
Antoine de Tounens en 1872 -
Antoine de Tounens en 1872, caricaturé par P. Bernay dans Le Grelot, Modèle:Date-, numéro 79
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Antoine de Tounens en 1874, caricaturé par Touchatout dans Le Trombinoscope, Modèle:Date-, Modèle:3e volume, numéro 127 -
Antoine de Tounens en 1875 -
Antoine de Tounens -
Antoine de Tounens -
}} }} au Musée d'art et d'archéologie du Périgord
Publications
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Notes et références
Références
Notes
Annexes
Bibliographie
- Pierre Aublant, « Bonjour Monsieur Tounens. À propose de quelques lettres inédites (1858-1861) du “roi qui ne s'amusait pas” », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1970, tome 97, Modèle:4e livraison, Modèle:P., 1971, tome 98, Modèle:1re livraison, Modèle:P.
- Noël Becquart, « Quelques mots sur Antoine de Tounens avoué à Périgueux », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1970, tome 97, fascicule 2, Modèle:P. (lire en ligne)
- Modèle:Ouvrage
- Philippe Prince d'Araucanie (Philippe Boiry), Histoire du Royaume d'Araucanie (1860-1979), une Dynastie de Princes Français en Amérique Latine. S.E.A., Paris 1979
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Armando Braun Menéndez, El Reino de Araucanía y Patagonia, Editorial Francisco de Aguirre, 5a edición. Buenos Aires y Santiago de Chile, 1967. Primera edición: Emecé, Colección Buen Aire, Buenos Aires, 1945
- Léo Magne, L'Extraordinaire aventure d'Antoine de Tounens, roi d'Araucanie-Patagonie, Éditions Latino-Américaines, Paris, 1950, 199 pages;
- Monique Garcia et Olivier Fodor, Secrets de Lautréamont, éditions Bod, Paris, 2019 Modèle:ISBN
- Jean-François Gareyte, Le rêve du sorcier, Antoine de Tounens Roi d'Araucanie et de Patagonie, Tome 1, préface de Pierre Mollier, La Lauze, 2016 Modèle:ISBN, Grand prix de l'Académie des Arts et Lettres du Périgord 2016, (L'Académie dévoile son palmarès 2016). Prix de l'Académie des Jeux Floraux 2017,(Modèle:Lien web)
- Jean-François Gareyte, Le rêve du sorcier, Antoine de Tounens Roi d'Araucanie et de Patagonie, Tome 2, préface de Bruno Fuligni, La Lauze, 2018 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage;
- Modèle:Article
- Guy Penaud, « La vie maçonnique d'Antoine de Tounens », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, Modèle:P. (lire en ligne)
- Jean Raspail Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, éditions Albin Michel, 1981 (Grand prix du roman de l'Académie française);
- Saint-Loup, Le Roi blanc des Patagons, Paris, France Club, 1964
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Victor Domingo Silva, El Rey de Araucanía, Empresa Editorial Zig-Zag, Santiago de Chile, 1936
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Jean-Luc Gaspard, La psychose en actes. Orélie-Antoine de Tounens : une passion nobiliaire au XIXème siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2021 Modèle:ISBN
Filmographie
- Modèle:Lien (Argentine, 1986) de Carlos Sorín : un metteur en scène tente de tourner un film retraçant l'épopée d'Antoine de Tounens
- Le Roi de Patagonie (France, 1990), réalisé pour la télévision par Georges Campana et Stéphane Kurc ; adaptation du roman de Jean Raspail Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981) ; Antoine de Tounens est incarné par Frédéric van den Driessche.
Iconographie
Le musée du Périgord (à Périgueux) conserve un buste d'Antoine de Tounens sculpté par Jean-Baptiste Baujault.
Articles connexes
- Achille Laviarde
- Bibliographie sur le royaume d'Araucanie et de Patagonie
- Drapeau du Royaume d'Araucanie et de Patagonie
- Liste de micronations
- Mapuches
- Micronation
- Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie
- Occupation de l'Araucanie
- Patagonie
- Prétendant au trône
- Région de l'Araucanie
- Royaume d'Araucanie et de Patagonie
Liens externes
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