Tron

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin

Modèle:Langue est un film de science-fiction américain réalisé par Steven Lisberger, sorti en 1982.

Avec notamment les acteurs Jeff Bridges, Bruce Boxleitner, David Warner et Cindy Morgan dans les rôles principaux, le film a pour sujet le monde informatique et des jeux vidéo du début des années 1980, et présente à la fois une plongée dans un monde virtuel et le concept de l'intelligence artificielle, alors qu'à l'époque, la souris à boule faisait à peine ses débuts. Le film présente également la particularité d'avoir été le premier long métrage dont la conception fût assistée par ordinateur pour la plus grande partie de ses scènes.

Malgré un succès initial mitigé, Tron est devenu un film culte pour les amateurs de science-fiction. En 2010, il fait l'objet d'une suite, intitulée Tron : L'Héritage, réalisée par Joseph Kosinski.

Synopsis

Kevin Flynn, un talentueux programmeur américain de jeux vidéo, travaille pour l'éditeur ENCOM. Mais la paternité des jeux qu'il développe est usurpée par un de ses collègues, Ed Dillinger qui, devenu président d'ENCOM, parvient à le faire licencier.

Devenu par la suite le gérant d'une salle d'arcade où tournent ses propres jeux, mais au bénéfice d'ENCOM, Flynn tente, chaque soir depuis chez lui, de pénétrer le système informatique de son ancienne société. À l'aide de son programme informatique « CLU » (pour « Codified Likeness Utility »), il recherche des preuves de la spoliation dont il a été victime. Mais le système informatique d'ENCOM, bien protégé, est sous le contrôle du MCP (« Master Control Program », le « Maître Contrôle Principal » en Modèle:VF), un ancien programme d'échecs créé par Dillinger qui a atteint le stade d'une intelligence artificielle par une évolution autonome incontrôlée.

Fichier:Armagetron Advanced.png
La Moto Light Cycle, un véhicule présent dans le film lors de la séquence des jeux.

CLU ayant été neutralisé par le MCP, Flynn n'a d'autre choix que de s'introduire physiquement chez ENCOM pour accéder de l'intérieur au système informatique de l'entreprise. Pour cela, il compte sur la complicité de ses anciens collègues, Lora et Alan, qui travaillent toujours dans son ancienne entreprise.

Parvenu à entrer chez ENCOM, Flynn accède à un terminal informatique situé dans les laboratoires de la compagnie où est mené un projet de recherche sur la dématérialisation (téléportation) des objets. Alors qu'il est détecté par le MCP, celui-ci prend le contrôle d'un laser expérimental et l'active sur Flynn, le dématérialisant pour l'injecter au cœur du système informatique.

Au sein du réseau informatique d'ENCOM régi par le MCP, les programmes ont la même apparence que leur concepteurs. Flynn y retrouve donc ceux qui reprennent les traits de Lora (programme « YORI ») et Alan (programme « TRON »), mais aussi Dillinger (programme « SARK »). Cependant, Flynn est capturé par les entités à la solde du MCP, celles-ci essayant de l'éliminer en le lançant sur la « grille des jeux » d'ENCOM : des combats de disques et des courses de motocycles lumineux.

Flynn, en tant que concepteur de ces jeux, réussit à s'échapper et entreprend de libérer le système de la mainmise du duo SARK / MCP. Il y parvient finalement, récupérant au passage la preuve de ses droits de propriété, ce qui provoque la chute de Dillinger à la tête d'ENCOM, Flynn récupérant son poste de président.

Fiche technique

Modèle:Source Allociné et Imdb

Distribution

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Production

Pré-production

Le film provient d'un concept du réalisateur Steven Lisberger, passionné d'informatique<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>. Avec le producteur Donald Kushner, Lisberger passe deux ans à rechercher les technologies pour réaliser le film<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>.

Tournage

Post-production

Afin d'assurer la promotion du film, le studio produit une émission spéciale de 30 minutes, intitulée Computers are people, too!, diffusée le Modèle:Date- en syndication<ref name="DisneyTelevision15">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bill Cotter, The Wonderful World of Disney Television - A Complete History, Modèle:Pp.15-16</ref>.

Durant la décennie plusieurs projets d'attractions liés à des films sont envisagés mais les mauvais résultats des films en question mettent un terme à ces projets<ref name="Mouse Under Glass p139">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Koenig, Mouse Under Glass - Secrets of Disney Animation & Theme parks, Modèle:P.</ref>. David Koenig évoque Robin des Bois (1973), L'Île sur le toit du monde (1974), Le Trou noir (1979) mais aussi Tron (1982)<ref name="Mouse Under Glass p139"/>.

Effets spéciaux

Tron est le premier film à présenter des séquences retravaillées ou conçues par ordinateur, et de l'imagerie informatique de manière intensive, non seulement comme un élément d'effets spéciaux Modèle:Incise, mais aussi pour concevoir un monde virtuel<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>.

Parmi les responsables de l'équipe des effets spéciaux du film, on compte les designers et artistes Syd Mead<ref name="videogamesplayer-1">Modèle:Article</ref>, Jean Giraud (Moebius)<ref name="videogamesplayer-1"/> et l'illustrateur Modèle:Lien,<ref name="videogamesplayer-1"/>, ceux-ci étant supervisés par Harrison Ellenshaw<ref name="videogamesplayer-1"/> et Richard Taylor<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>,<ref name="videogamesplayer-1"/>.

Quatre sociétés d'informatique fourniront les images de synthèse du film :

  • deux basées à Los Angeles : Modèle:Lien (Triple-I) et Modèle:Lien (RA&A), fondée en 1971 par Robert « Bob » Abel (1937-2001) et Con Pederson ;
  • deux basées à New York : Modèle:Lien (fondée par Jeff Kleiser) et Modèle:Lien (MAGI) (fondée en 1966 par Phillip Mittelman), cette dernière ayant fourni la plus grande partie du travail grâce à l'installation d'une ligne téléphonique transcontinentale avec les studios de Disney à Burbank en Californie<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>. Toutefois, la durée de calcul informatique nécessaire pour créer une scène permettait de couper le lien deux jours et demi à cinq jours entre chaque transmission<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>.

Les scènes du monde virtuel du film sont tournées (puis retravaillées) à Burbank tandis que les scènes du monde réel sont tournées à Los Angeles et au Laboratoire national Lawrence Livermore d'Oakland en Californie<ref name="DisneyAtoZ p 572"/>.

En 1980, la souris informatique n'était pas encore répandue, l'invention de la souris à boule datant de 1979. Elle n'a émergé pour le public qu'en 1983 avec l'Apple Lisa. À cette époque, les informaticiens engagés par Disney travaillaient de longues heures uniquement avec un clavier en mode texte.

Les séquences informatiques du film ont été notamment conçues grâce à l'utilisation d'un supercalculateur de la firme Cray<ref name=tronlegacy>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « TRON Legacy: Oh how far we've come in computer rendering », Scott Sheppard, labs.blogs.com, 21 décembre 2010.</ref>, à l'époque un matériel encore destiné à la recherche universitaire ou militaire. En 1982, un ordinateur Cray avait une capacité de 8 Mégaoctets (Mo) de mémoire vive, pour un coût de 7 000 000 de dollars<ref name=tronlegacy/>. Pour Tron, chaque rendu d'image nécessitait 18 Mo de mémoire, de sorte que, même sur un Cray, les animateurs n'ont pu voir aucune image lors de leur travail. En effet, pour chaque rendu d'image, ils devaient générer une ligne à la fois et ne pouvaient donc voir le résultat de leurs efforts que lorsque ces lignes de balayage étaient combinées au film<ref name=tronlegacy/>.

Le rendu lissé et artificiel obtenu avec les images de l'époque n'est pas un défaut, puisqu'il permet de donner un caractère artificiel au monde de l'ordinateur par rapport à la réalité. Ce rendu a par ailleurs été utilisé plus tard par John Carpenter en 1996 pour créer le sous-marin dans le film Los Angeles 2013, les trucages ayant été faits par Modèle:Page h', une branche de Disney.

Bande originale

La bande originale du film a été composée par Wendy Carlos et elle comprend aussi deux compositions du groupe Journey : Only Solutions et 1990's Theme.

Accueil

Accueil critique

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 72 % d'avis favorables, sur la base de 69 critiques collectées et une note moyenne de 6,40 sur 10 ; le consensus du site indique : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tron », Rotten Tomatoes.com (consulté le 21 mai 2023).</ref>. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 58 sur 100, sur la base de 13 critiques collectées ; le consensus du site indique : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tron (1982) », Metacritic.com (consulté le 21 mai 2023).</ref>.

En France, le site Allociné donne au film une note moyenne de 3,6 sur 5, sur la base de 5 critiques de presse collectées. Parmi celles-ci, le critique Yann Tobin du magazine Positif (n°263, paru en janvier 1983) indique : Modèle:Citation<ref>« Critiques Presse pour le film Tron », Allociné.fr (consulté le 21 mai 2023).</ref>.

Box-office

Distinctions

Entre 1982 et 1983, le film Tron a été sélectionné dans diverses catégories et a remporté une récompense<ref name="imdb Awards">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||« Tron - Distinctions »}} sur l’Modèle:Lang Modèle:Consulté le.</ref>,<ref name="Allociné palmares">Modèle:Lien web.</ref>.

Récompense

Nominations

Autre

Autour du film

Modèle:Section à sourcer

Divers

  • Le nom du film (et du personnage interprété par Bruce Boxleitner) « TRON » vient de elecTRONique. Bien avant la création du film, ses créateurs avaient inventé un personnage rétro-éclairé dont l'apparence renvoyait à un univers électronique. Cette première esquisse a d'abord été utilisée pour promouvoir des chaînes de radio aux États-Unis avant de donner naissance à un projet de film basé sur ce concept.
  • La majeure partie du film se passe en un temps réel extrêmement court. En effet, tous les évènements dont l'action se situe dans le monde virtuel sont à l'échelle de l'informatique, c'est-à-dire que les temps sont mesurés en nanosecondes. On peut donc supposer que toute l'aventure de Flynn dans le monde virtuel ne dure que quelques secondes dans le monde réel.
  • MCP est le sigle de « Maître Contrôle Principal » en français et de « Master Control Program » en version originale. « Master Control Program » est aussi le nom d'un système d'exploitation réel, le Modèle:Lien qui fonctionnait sur Modèle:Lien, un des plus grands mainframes de la compagnie Burroughs Corporation.
  • Sur les vieux systèmes informatiques, la fonction trace on, appelée par la chaîne de commande TRON permettait de suivre les processus de fonctionnement d'un programme. Modèle:Refnec.

Références cachées à d'autres œuvres

Voici quelques easter eggs (références cachées à d'autres œuvres) du film.

  • Sur une affiche dans le bureau d'Alan Bradley, on peut lire les mots « Gort klaatu barada nikto », en référence à la formule qu'utilise Klaatu, l'alien du film Le Jour où la Terre s'arrêta (1951) de Robert Wise pour diriger son robot, Gort (visible à 0:27:11 dans le film).
  • Sur un des murs lumineux de la salle de surveillance de Sark, où celui-ci donne ses ordres et s'isole pour dialoguer avec le MCP, un petit Pac-Man clignote sur la droite de l'écran (à 0:45:30 dans le film).
  • Lors de la scène du voilier solaire, on peut apercevoir une tête de Mickey Mouse au sol (à 1:12:29 dans le film).
  • Modèle:Refnec

Editions en vidéo

Modèle:Refnec

Produits dérivés

Suite

Modèle:Article détaillé

Série télévisée d'animation

Jeux vidéo

Jeu de société

Bandes originales

Dans la culture populaire

Cinéma

  • Dans le film I, Robot (2004) d'Alex Proyas, on peut relever plusieurs similitudes avec le film Tron ; à la fin, l'officier de police Del Spooner (Will Smith) se jette dans un immense rayon lumineux qui est en fait l'ordinateur principal qui dirige tous les robots, afin de lui injecter un « virus » pour le détruire. À la fin de Tron, Kevin Flynn se jette dans un rayon lumineux qui est en fait le MCP, pour permettre à Tron d'y placer un programme qui le détruira.

Télévision

  • Dans la série Chuck (2007-2012), qui prend place à Burbank, le héros Chuck Bartowski, un geek devenu agent secret contre son gré, est un grand fan de Tron. On peut remarquer une affiche du film dans sa chambre.
  • Dans la série Le Laboratoire de Dexter, l'épisode « Fin de partie » du Modèle:Date- montre le personnage Dexter qui tombe dans un univers similaire à celui de Tron. Dans cet épisode, sont présents les Light Cycle et un maître du virtuel qui ressemble au MCP de Tron.
  • Dans la série Les Simpson, une référence au film est faite dans l'épisode « Simpson Horror Show VI » du Modèle:Date-.
  • La forme du MCP est reprise par la série South Park pour représenter Moïse ; la première fois dans l'épisode « Les Scouts juifs » du Modèle:Date-. Dans l'épisode 4 de la saison 14, « Vous avez 0 ami », Stan se fait happer par son profil Facebook, devenu trop puissant et se retrouve dans un monde virtuel où tous les profils sont représentés par leur propriétaire et où, à l'image de l'univers de Tron, ils sont vêtus de combinaisons et de casques luminescents.
  • La série télévisée Automan (1983-1984) reprend en partie l'univers de Tron. Le héros est un hologramme au costume lumineux dont la voiture prend des virages à 90°.
  • Le monde de Tron, futuriste lors de sa création, mais quelque peu « rétro » à peine trente ans plus tard, avec ses objets virtuels « fil de fer » et ses motos bizarres virant à angle droit, est parodié dans un épisode de la série Futurama de Matt Groening intitulé « Law and Oracle » (Modèle:Date-). On y voit l'antihéros de l'histoire, le peu doué Philip J. Fry, devenu pour l'occasion un motard de la police, se lancer sur son étrange moto électronique à gros pneus à la poursuite d'un délinquant routier qui a dépassé la limite de vitesse... de la lumière. Il s'avère que ce dangereux contrevenant n'est autre qu'Erwin Schrödinger qui transporte dans sa voiture, outre des hallucinogènes d'une puissance inconnue, une mystérieuse boîte contenant son célèbre (et très agressif) chat quantique.

Musique

  • Le clip de la chanson 12:51 du groupe The Strokes, réalisé par Roman Coppola en 2003, s'inspire du film.
  • Le clip de la chanson From Paris to Berlin d'Infernal, sorti en 2005, s'inspire de l'univers épuré du film, notamment de ses courses de moto.
  • Le clip de la chanson Qu'en est-il de la chance de Pierre Lapointe, sorti en 2006, s'inspire également de la course de moto de Tron mais, au lieu de laisser un mur derrière elle, la moto efface les lignes.
  • Le clip de la chanson The Tron girl de la websérie Modèle:Lien s'inspire de l'univers de Tron.
  • Le groupe français Daft Punk rend hommage au film lors de sa tournée mondiale Alive 2007 ; pendant leurs concerts, lors du rappel (titres Human After All/Together/One More Time (Reprise)/Music Sounds Better With You), les deux membres du groupe apparaissent vêtus de costumes de scène noirs à bandes orange rappelant les combinaisons cybernétiques des personnages du film. Ils participeront également à la bande originale du film Tron : L'Héritage.
  • L'univers du clip du morceau Abiura di me (2008), interprété par l'Italien Caparezza, reprend le design visuel de Tron ainsi que le Light Cycle.

Jeux vidéo

  • L'univers de Tron apparaît dans le jeu vidéo Kingdom Hearts 2 où il fait partie du système de l'ordinateur d'Ansem. La Grille devient un monde jouable dans Kingdom Hearts 3D: Dream Drop Distance.
  • Dans Darwinia, les ingénieurs qui servent à prendre bâtiments, technologies et « âmes » des vies numériques de Darwinia, ainsi que les nuages ou encore le relais de communication du dernier niveau du jeu, sont directement inspirés de l'univers de Tron.
  • Dans Grand Theft Auto V, le mode de jeu « Retour à la ligne » qui ressemble au jeu des motos dans Tron est disponible sur Grand Theft Auto: Online.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Liens

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