Élisabeth de Belgique

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Modèle:Homon Modèle:Confusion Modèle:Infobox Rôle monarchique

La princesse Élisabeth de Belgique (Modèle:En lang ; Modèle:En lang), duchesse de Brabant, née le Modèle:Date de naissance à Anderlecht (Bruxelles), est membre de la famille royale belge et l’héritière du trône depuis l'accession au trône de son père, le roi Philippe, le Modèle:Date.

Famille

Élisabeth de Belgique est la fille aînée du roi Philippe (1960), et de son épouse Mathilde d’Udekem d’Acoz (1973). Par son père, elle est la petite-fille du roi [[Albert II (roi des Belges)|Modèle:Albert II de Belgique]] (1934) alors que, par sa mère, elle descend par les femmes des anciens rois de Pologne. La reine Mathilde est en effet liée à de nombreuses familles de nobles et de magnats polonais célèbres, telles que les maisons de Czartoryski, Lubomirski, Radziwiłł, Sanguszko, Tyszkiewicz, Zamoyski. Or, en tant que descendante des princes Czartoryski et Sanguszko, elle est apparentée aux Gédiminides et a des liens avec la dynastie royale des Jagellons (qui a régné en Pologne, en Lituanie, en Hongrie et en Bohême) en même temps qu’elle est apparentée à diverses familles princières russes, comme les Galitzine et les Troubetskoï. Elle est également apparentée à l'ancien président de la République de Pologne, Bronisław Komorowski.

Élisabeth, duchesse de Brabant, a deux frères cadets : Gabriel (né le Modèle:Date de naissance) et Emmanuel (né le Modèle:Date de naissance) ainsi qu’une sœur cadette, Éléonore (née le Modèle:Date de naissance)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Naissance et baptême

Élisabeth de Belgique naît le Modèle:Date- à Modèle:Heures<ref>Modèle:Lien web</ref> à l’hôpital Érasme d’Anderlecht, à Bruxelles<ref> Modèle:Lien web </ref>. Son premier prénom lui vient de son arrière-arrière-grand-mère, la très populaire reine Élisabeth, née duchesse en Bavière, elle-même nièce et filleule de l'impératrice Élisabeth d'Autriche, dite Sissi. Son nom complet est Élisabeth Thérèse Marie Hélène : Thérèse peut faire allusion à sa grand-mère maternelle Thérèse Sobanska, Marie, en référence au culte catholique de la Sainte Vierge, est une coutume de la famille royale belge, et Hélène se réfère à sa tante Hélène d'Udekem d'Acoz.

Deux mois après sa naissance, le Modèle:Date-, elle est baptisée à la chapelle privée du château de Ciergnon. La cérémonie, qui a lieu dans les trois langues officielles de la Belgique ainsi qu’en latin, est présidée par le cardinal-primat de Belgique, Godfried Danneels<ref>Modèle:Lien web </ref>. Son parrain est le prince Amedeo de Belgique, son cousin germain, et sa marraine est la comtesse Hélène d’Udekem d’Acoz, sa tante maternelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. La princesse Élisabeth est surnommée « Lisa » au sein de sa famille<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Héritière du trône

Puisque la loi salique a été supprimée de la Constitution belge en 1991, la princesse Élisabeth est première dans l'ordre de succession au trône de Belgique. Elle devrait donc devenir la première reine souveraine des Belges au terme du règne de son père Philippe, les autres reines l'ayant été jusqu'à présent à titre de consorts. Elle fait partie de la nouvelle génération en Europe de ces futures reines depuis la suppression de la primogéniture masculine. Outre Élisabeth de Belgique, trois autres princesses bénéficient actuellement de ce changement des règles de succession pour la primogéniture absolue : Victoria de Suède, Catharina-Amalia des Pays-Bas et Ingrid Alexandra de Norvège. Par ailleurs, Leonor d'Espagne sera la future reine d'Espagne, tant que ses parents ne donneront pas naissance à un héritier de sexe masculin, et tant que la constitution espagnole ne changera pas. Ce sont, ainsi, cinq princesses qui seront appelées à régner en Europe.

Mais, en attendant, la princesse se livre déjà à un certain nombre de représentations officielles. En 2003, elle est ainsi présente au mariage de son oncle le prince Laurent de Belgique avec Claire Coombs. Cependant, sa première véritable apparition officielle a lieu alors qu'elle est âgée de quatre ans, lors du Te Deum donné en l’honneur de la fête nationale belge, en 2006<ref>Royals hors série Modèle:N°, novembre-décembre 2007</ref>. Par la suite, on retrouve la princesse au concours musical international Reine Élisabeth de Belgique et lors de la présentation, au palais royal, de la maquette de la station polaire Princesse-Élisabeth, en 2007.

En Modèle:Date-, elle accomplit sa première activité officielle en inaugurant, en présence de ses parents, l'aile pédiatrique de l'UZ Gent qui porte son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, date d'accession au trône de son père, le roi Philippe de Belgique, elle occupe le premier rang dans l'ordre de succession au trône. Première princesse héritière du royaume de Belgique, elle porte le titre de duchesse de Brabant.

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La princesse Élisabeth de Belgique fait la révérence au roi Modèle:Souverain2, en présence de son père, le roi Philippe (2023).

La princesse Élisabeth est la marraine depuis 2022 du navire de recherche océanographique Belgica. Le baptême était sa première activité officielle sans ses parents<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle inaugure en 2022 le laboratoire d'impression 3D Princesse Élisabeth à la KUL.

À l'étranger, la princesse assiste aux funérailles de son grand-oncle, le grand-duc Jean de Luxembourg, en 2019, au dîner de gala organisé pour les Modèle:Nobr de la princesse Ingrid Alexandra de Norvège en 2022 et à la réception organisée au palais de Buckingham à la veille du [[Couronnement de Charles III et de Camilla Parker Bowles|couronnement du roi Modèle:Charles III du Royaume-Uni]] en 2023.

Éducation multilingue

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Élisabeth de Belgique suit l’enseignement en néerlandais au collège Saint-Jean-Berchmans, situé dans le quartier des Marolles, à Bruxelles. Il s’agit d’un changement important dans les habitudes de la famille royale, puisque c’est la première fois qu’un futur monarque belge effectue le début de ses études en néerlandais<ref>Ce n’est cependant pas la première fois qu’un prince belge intègre une école néerlandophone puisque les enfants de la princesse Astrid de Belgique sont eux-mêmes passés par Sint-Jan Berchmans.</ref>.

En Modèle:Date-, Élisabeth de Belgique commence à suivre des cours de danse (en néerlandais) à l’Académie communale de musique, des arts de la parole et de la danse August De Boeck, à Asse, dans le Brabant flamand. Elle joue du piano<ref>Modèle:Lien web</ref> et chante dans la chorale du collège Sint-Jan-Berchmans où elle poursuit ses études secondaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Modèle:Refnec révèle qu’Élisabeth de Belgique parle et écrit parfaitement en néerlandais, alors que la famille royale se voit souvent soupçonnée par l’opinion publique flamande de mal maîtriser cette langue. Elle suivrait en revanche des cours de soutien en français écrit<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, le Palais royal annonce que la princesse Élisabeth a réussi les épreuves de sélection organisées par le Comité belge des United World Colleges (UWC) pour entrer à l'Atlantic College, dans le sud du Pays de Galles au Royaume-Uni, où elle termine ses études secondaires en vue d'y obtenir un baccalauréat international en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La jeune princesse rejoint son nouveau collège fin Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ayant déjà étudié l'allemand — troisième langue nationale en Belgique — , elle y suit les cours en anglais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un communiqué du palais royal, diffusé le Modèle:Date-, annonce que la duchesse de Brabant, qui est de retour à Laeken depuis la fin mars en raison de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est inscrite à l'École royale militaire où elle suit à partir du Modèle:Date- une formation en sciences sociales et militaires<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette formation s'inscrit dans la tradition de la famille royale belge, dont le premier prince inscrit à l'École royale militaire en 1884 était le prince Baudouin de Belgique, frère aîné du roi [[Albert Ier (roi des Belges)|Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, elle prête serment en tant que sous-lieutenant de l'armée avec ses camarades de la promotion de sciences sociales et militaires<ref>Victoire Brunet, « Élisabeth de Belgique monte en grade : un pas de plus vers son futur statut de cheffe des armées », pointdevue.fr, 27 septembre 2023.</ref>.

À partir du Modèle:Date-, et pour une durée de trois ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la princesse étudie l'histoire et les sciences politiques au Lincoln College de l'université d'Oxford<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Titres, décorations et distinctions

À sa naissance, en tant que premier enfant du duc de Brabant, Élisabeth de Belgique aurait dû porter le titre de comtesse de Hainaut. Mais, dès avant sa naissance, la question de ce titre divise hommes politiques néerlandophones et francophones car il n’est pas linguistiquement neutre (le Hainaut, qui se dit en néerlandais Henegouwen, est une province wallonne). Le Modèle:Date, un arrêté royal paru au Moniteur abolit donc les titres de comte et de comtesse de Hainaut. Selon le porte-parole du Premier ministre d’alors, il s’agit de « trouver une formule qui tienne compte de l’évolution institutionnelle de la Belgique »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Infobox Adresse monarchique

Titulature

  • Modèle:Date- - Modèle:Date- : Son Altesse Royale la princesse Élisabeth de Belgique (naissance) ;
  • depuis le Modèle:Date- : Son Altesse Royale la duchesse de Brabant, princesse de Belgique, duchesse de Saxe, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha.

Conformément à l’arrêté royal du Modèle:Date-, la princesse Élisabeth, encore mineure, devient duchesse de Brabant (suo jure) dès la prestation de serment de son père le roi Philippe, le Modèle:Date-, en tant qu’enfant aîné du monarque<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Armes

Les anciennes armoiries de la princesse Elisabeth figurent ci-dessous. Modèle:Blasonnement

Depuis l'entrée en vigueur d'un arrêté royal daté du Modèle:Date- et paru au Moniteur belge du Modèle:Date-, ces armoiries ont été modifiées. La modification principale consiste en l'ajout de l'écusson de Saxe, qui avait été adopté en 1425 par les Wettin comme symbole de leur dignité électorale, figurait dans le blason royal de Belgique jusqu'après la première guerre mondiale. Aucun texte n'avait expressément confirmé cet abandon de l'écusson saxon mais il ne figurait plus depuis lors dans les armoiries royales. L'arrêté royal du Modèle:Date- rétablit ainsi une longue tradition en rétablissant l'écusson saxon dans les armoiries royales. Modèle:Blasonnement

Honneurs belges

Ordre de Léopold Grand-cordon de l'ordre de Léopold (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Arrêté royal du 25 octobre 2019, publié au Moniteur belge le 18 mars 2020.</ref>.

Ascendance

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Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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