Émile Clapeyron

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Modèle:Infobox Scientifique Émile Clapeyron, né le Modèle:Date de naissance à Paris<ref>Acte naissance sur Léonore </ref> et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un ingénieur et physicien français.

Biographie

Formation

Émile Clapeyron est élève chez les oratoriens du collège de Juilly (1808–1814) avant d'étudier à l'École polytechnique (1815–1818), puis à l'École des mines de Paris (1818–1820). Il devient ingénieur du Corps royal des Mines et est titularisé le Modèle:Date-. Condisciple et ami de Gabriel Lamé, il part avec lui pour Saint-Pétersbourg en 1820 pour y former les élèves de l'École des transports créée en 1809 et dirigée par Augustin Bétancourt<ref name="Timoshenko">D'après Modèle:Ouvrage. En ligne sur scribd.com. Timoshenko retrace l'histoire de la résistance des matériaux de Léonard de Vinci et Galilée jusqu'aux années 1950.</ref>. Le gouvernement russe confie en outre aux deux jeunes Français la conception de ponts suspendus<ref name=pontSurLaNeva/>,<ref name=Molvinsky/>,<ref name=Férussac/>. Avec Lamé, il découvre un calcaire qui donne un meilleur ciment<ref>Pierre Berthier, « Analyses de différentes pierres à chaux », dans Annales de chimie et de physique, Modèle:T., 1823, Modèle:P..</ref>. Après les événements de juillet 1830, la tension s'aggrave subitement entre la France et le tsar<ref>Voir par exemple notre article sur l'insurrection de novembre 1830 en Pologne.</ref>, et les deux ingénieurs des mines doivent rentrer en France.

Chemins de fer

Fichier:Benoit Clapeyron.png
Émile Clapeyron.

De retour en France en 1830, Clapeyron se passionne pour les chemins de fer, notamment comme professeur (1832–1834) à l'École des mineurs de Saint-Étienne. Il conçoit l'idée et rédige le projet du chemin de fer de Paris à Saint-Germain-en-Laye<ref name=autobio5/> ; en 1836 il entre<ref>Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain, Chemin de fer de Paris à Saint-Germain, impr. de Grégoire, 1835.</ref> à la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain des frères Pereire pour participer à l'étude du tracé de la ligne de chemin de fer avec trafic voyageurs Paris–Le Pecq, avec Flachat, Lamé et Mony, tous<ref>La vie du rail, Les Origines: De Saint-Étienne – Andrézieux à Paris – Saint-Germain : Les Saint-Simoniens, supporters et promoteurs des chemins de fer et De Paris à Saint-Germain : un chemin de fer école, dans La vie du rail, no 1841, 1982. (rail.com)</ref> saint-simoniens. À partir de 1837, il travaille aux projets de chemins de fer du Nord de la France, et à partir de 1852 à l'exécution des lignes du Midi. Il fait faire des progrès au calcul des poutres et des voutes de ponts<ref name=st-isaac/>, grâce à des considérations sur l'élasticité. Son mécanisme de détente de la vapeur amène des progrès dans la construction des locomotives.

Contributions scientifiques

Avec Lamé, Clapeyron rédige un « Mémoire sur l'équilibre intérieur des corps solides homogènes », destiné à l'Académie des sciences de Paris ; Louis Poinsot et Henri Navier en sont les rapporteursModèle:Sfn. C'est dans ce texte publié en 1831 qu'apparaît pour la première fois la notion d'ellipsoïde des contraintes.

Clapeyron, dans son Mémoire sur la puissance motrice de la chaleur (1834) attire l'attention sur le travail de Sadi Carnot, mort deux ans auparavant, le développe et le présente sous une forme plus accessible (c'est le diagramme de Clapeyron) ; il fait valoir la nouveauté et l'importance de ce travail, même si Carnot avait travaillé dans les termes de la théorie du calorique, déjà en train de passer de mode. Finalement, il développe l'idée de processus réversible, suggérée par Carnot, et donne en 1843 un énoncé que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de deuxième loi de la thermodynamique.

Clapeyron laisse son nom à la formule de Clapeyron et à sa forme simplifiée dite de Clausius-Clapeyron (du nom de Rudolf Clausius), qui donnent la chaleur latente de changement d'état des corps purs, ainsi qu'à un diagramme thermodynamique (coordonnée (P, V)) et des relations concernant les coefficients thermoélastiques. Il mène une carrière d'enseignant à l'École nationale des ponts et chaussées à partir de 1844 et est élu membre de l'Académie des sciences en 1858, au fauteuil de Cauchy.

Vie personnelle

Clapeyron meurt le Modèle:Date- à 65 ans domicilié alors au 21 de la Chaussée d'Antin<ref>Acte décès Archives Paris (Modèle:P.)</ref>. Il avait épousé le Modèle:Date- à Paris<ref>Acte de mariage État civil reconstitué Paris (Modèle:P.)</ref> Mélanie Bazaine Vasseur, fille de Pierre-Dominique Bazaine (1786-1838), avec qui il avait travaillé en Russie ; elle était la sœur de François Achille Bazaine, maréchal de France, et de l'ingénieur Pierre-Dominique Bazaine (1809-1893), dit Adolphe.

Publications

On a utilisé les abréviations GL : Gabriel Lamé et ÉC : Émile Clapeyron.
Les publications sans nom d'auteur sont de Clapeyron seul.

Bibliographie

La source indispensable est l'autobiographie de Clapeyron.

Annexes

Articles connexes

Éponymie

Fichier:Rue Clapeyron, Paris May 2010.jpg
Plaque de la rue Clapeyron à Paris.

Hommages

Notes et références

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Liens externes

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