États belgiques unis

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Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale

Les États Belgiques unis ou États-Unis de Belgique (en néerlandais : Verenigde Nederlandse Staten, soit littéralement « États-Unis des Pays-Bas/États-Unis néerlandais », ou Verenigde Belgische Staten)<ref>Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique, Hatier, 1992, Modèle:P..</ref> sont l’éphémère confédération créée à la suite du traité d'union du Modèle:Date entre une partie des États membres des Pays-Bas autrichiens en révolte contre le régime autrichien en 1790. La discorde entre les partis conservateur (statiste) et libéral (vonckiste) gêne cependant considérablement la défense du pays et favorise le retour des troupes impériales, qui rétablissent l'autorité de l'Empereur dès octobre de la même année.

Pays-Bas autrichiens et révolution brabançonne

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Les Pays-Bas méridionaux sont placés sous la suzeraineté directe des Habsbourg depuis le traité d'Utrecht en 1713. Ils sont composés de onze États (Brabant, Flandre, Hainaut, Namur, Luxembourg, Limbourg, Gueldre, Malines, Tournai, Tournaisis et West-Flandre).

Après l'occupation de l'armée française pendant la guerre de Succession d'Autriche et à la suite du retour du gouverneur, Charles-Alexandre de Lorraine, en 1749, les Pays-Bas autrichiens vont vivre une période de paix et de prospérité.

Cependant, dès 1780, l'empereur Joseph II prend une première série de mesures qui frappent l'administration, la justice, la fiscalité, les coutumes. Ces réformes progressistes sont de plus en plus mal ressenties par la population.

Dès 1787, la révolution brabançonne se produit, en rejet à ces réformes. Deux mouvements internes vont s’affronter, les conservateurs ou statistes, avec Henri van der Noot, sa fervente compagne, Jeanne de Bellem, et le chanoine van Eupen et les progressistes ou unitaristes, avec Jean-François Vonck et Édouard de Walckiers.

Des insurgés se regroupent aux Pays-Bas, à Breda, et passent la frontière pour attaquer les garnisons de l'armée impériale. Menés par le colonel Van der Mersch, ils battent les Impériaux à Turnhout le Modèle:Date-. Les villes de Gand et d'Anvers sont prises et les régents impériaux Albert de Saxe-Teschen et son épouse l'archiduchesse Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine sont forcés de quitter le pays.

Éléments de chronologie relatifs au Congrès des États belgiques unis

  • Modèle:Date : Début des états généraux à Bruxelles.
  • Modèle:Date : Détermination des modalités de vote entre les provinces au sein des états généraux.
  • Modèle:Date : Décision d’ériger une chancellerie de guerre. Y sont nommés le baron d'Hove, le comte d'Anriveau, le comte d'Yve, M. de Sourdeau.
  • Modèle:Date : Signature du traité d'union par les députés présents
  • Modèle:Date : Le duc d'Ursel est choisi comme président du département général de la guerre.
  • Modèle:Date : Van der Mersch est nommé feld-maréchal.
  • Modèle:Date : Schoenfeld est nommé lieutenant-général.
  • Modèle:Date : Réception de la capitulation des Impériaux de la citadelle d'Anvers du Modèle:Date.
  • Modèle:Date : Nomination des comités :
    • Pour la guerre : Le comte de Lannoy, de Thiernnes, le baron de Neverlée, d'Asper et de Haverskercke.
    • Pour les finances : Le comte de Coloma, Deurwaerder, Macau, de Smet, le chavalier de Bousie, de Canivet et Taffin.
    • Pour les lois et organisation du Congrès : l'évêque d'Anvers, Petitjean, le chanoine Petit, Gendebien, de Grave et le pensionnaire Van der Meersch.
  • Modèle:Date : Accord sur le projet de serment à prêter par les membres du Congrès.
  • Modèle:Date : Discussion de points relatifs à l'organisation du Congrès.
  • Modèle:Date : Discussion de points relatifs à l'organisation du Congrès.
  • Modèle:Date : Discussion de points relatifs à l'organisation du Congrès.
  • Modèle:Date : Discussion de points relatifs à l'organisation du Congrès.
  • Modèle:Date : Discussion de points relatifs à l'organisation du Congrès.

Traité d'union des États belgiques unis

À la suite de la Révolution belgique, rebaptisée après 1830 en révolution brabançonne, les États du pays de Brabant notifient aux autres Provinces, le Modèle:Date, la déchéance de Joseph II sur leur duché et l'alliance conçue avec les États de Flandre le Modèle:Date, et leur propose de conclure un traité d'union dans les meilleurs délais<ref>L P Gacchard, Documents sur la révolution belge de 1790, Bruxelles, 1834, p 1.</ref>.

Le comté de Namur, la seigneurie de Malines et le Tournaisis répondent rapidement tandis que les États de Hainaut seuls semblèrent hésiter avant d'entrer dans la future confédération.

Finalement les assemblées provinciales nomment leurs députés<ref>L P Gacchard, Documents sur la révolution belge de 1790, Bruxelles, 1834, Modèle:P..</ref>. Ils se retrouvent aux états généraux ainsi convoqués :

  • Brabant<ref>Journal général de l'Europe: Politique, commerce, agriculture, Volume 1.</ref> :
    • Représentants du clergé : Corneille-Francois de Nélis, évêque d'Anvers, dom Godefroi Hermans, abbé de Tongerloo ;
    • Représentants de la noblesse : le comte de Lannoy, le comte de Coloma, baron de Leeuw-St.-Pierre ;
    • Représentants du tiers-état : J.-F. Baelmans de Louvain, l'avocat A-M Van Halen senior de Bruxelles et A.-H.-J. Van Wamele d'Anvers.
  • Limbourg :
    • Représentants du clergé : l'abbé de Rolduc, Pierre Joseph Chaineux ;
    • Représentant de la noblesse : le baron de Négri,
    • Représentants du tiers-état : La Saulx de Sainte Marie et le conseiller pensionnaire Wildt.
  • Gueldre : J.-B. Syben, bourgmestre de Ruremonde et conseiller pensionnaire des États.
  • Flandre :
    • Représentants du clergé : Dom Joannes Pameleirre, abbé de l'abbaye des saints Corneille et Cyprien de Ninove, Joseph Castel SamPietro, prevôt de la cathédrale de Gand, Dom E. Prisie, abbé d'Eeckhoutte, P.J. De Pauw, chanoine et président du séminaire à Bruges ;
    • Représentants de la noblesse : le marquis de Rodes, le comte d'Hane de Steenhuyse ;
    • Représentants des villes : J.P. Roelandts de Gand, Pyl du Fayt de Courtrai, de Schietere, seigneur de Caprycke, bourgmestre de Bruges ;
    • Représentants des châtellenies : J de Lannoy de la châtellenie de Courtrai, Eugène Van Hoobrouk haut-pointre de la Châtelenie d'Audenarde, J. de Smet, bailli du pays de Gavre, député du Pays d'Alost ;
    • Représentant des tiers-état : C.J.J. de Gavre.
  • Flandre Occidentale : Dom Heddebault, abbé de S. Jean au Mont, François-Joseph-André Van der Stichele de Maubus, écuyer, avoué de la ville d'Ypres, François Van der Meersch, conseiller pensionnaire de la salle et châtellenie d'Ypres.
  • Hainaut :
  • Namur :
    • Représentants du clergé : Dom Grégoire Thibault, abbé de l'abbaye de Waulsort et Hastiers et Dom Jean-Baptiste Dufresne, abbé de l'Abbaye de Floreffe ;
    • Représentants de la noblesse : le baron de Neverlée de Baulet et le comte de Baillet, seigneur de Gesve ;
    • Représentants du tiers-état : M. de Ganhy, échevin de Namur et Fallon, échevin de Namur.
  • Tournai : La Hamayde, grand prévôt, Idesbalde Van der Gracht, mayeur des échevins, Longueville, juré, J. Hersecap, premier conseiller pensionnaire de la ville, Bernard-François Taffin, grand souverain doyen des métiers, Gaspard Mourcou, grand souverain sous-doyen des métiers, H.B.J. Desruez, doyen des apothicaires, Cédric Crapet d'Hangouart, doyen des maîtres de forges, J.-B. Vinchent, conseiller pensionnaire de la chambre des arts et métiers.
  • Tournaisis :
    • Représentant du clergé : A.F.J. Van der Dilft, doyen de la cathédrale de Tournai,
    • Représentant de la noblesse : M le baron de Harnes,
    • Représentant du tiers-état : M G Macau, pensionnaire.
  • Malines : M Rombaut-Joseph de Brouwer, avocat et échevin de la ville, membre du conseil large, Jean-Josepht Van Kiel, doyen du métier des brasseurs, membre du conseil large, Jean-Charles de Nélis, Jean-André Lambrechts.

Ceux-ci vont préparer le texte du traité d'union.

La réunion des états généraux est fixée au Modèle:Date. Après une messe à Sainte-Gudule, les députés représentant les assemblées provinciales se réunissent dans la chambre des États de Brabant. Ils adoptent la proposition de traité et décident des modalités pour le vote. Pour un total de 90 voix, avec une majorité de 56 voix, la répartition entre les différentes provinces est la suivante : Brabant (20 voix), la Flandre (vingt deux voix), la West-Flandre (neuf voix), la province de Hainaut (neuf voix), Namur (sept voix), le Luxembourg (sept voix, pour mémoire), le Limbourg (six voix), Malines (quatre voix), Tournai (deux voix), le Tournaisis (deux voix) et la Gueldre (deux voix).

Texte du traité d'union

Modèle:Citation bloc Signatures de

  • De Brabant : C. François, évêque d'Anvers, Godefridus, abbas Tongerloensis, Lannoy, E. Coloma, P.F. Baelmans, M.A. Van Haelens et A.H.J. Van Wamel.
  • Gueldre : JB Syben.
  • Flandre : Joannes Pameleirre, abbas Ninoviensis, E. Presie, abbé d'Eeckhoutte, J. Castel Sampietro, P.J. De Pauw, le marquis de Rodes, le comte d'Hane de Steenhuyse, J.P. Roelants Pens, M. Pyl du Fayt, De Schietere-Capycke, J. de Lannoy, Eugène Van Hoobrouek, J. de Smet, C.J.J. de Grave.
  • West-Flandre : C Heddebault, Van der Stichele, de Maubus, F. Van der Meersch.
  • Hainaut : Benoit Alavoine, le comte Charles de Thiennes de Lombize, le chevalier de Bousie, M. Gendebien, greffier échevinal de la ville de Mons.
  • Namur : Grégoire, abbé de Waulsort, le baron de Neverlée de Baulet, de Cauwer, Fallon de Namur.
  • Tournai : La Hamayde, Taffin, Mourcou, J.-B. Vinchent, C. Crapet d'Hangouart, Van der Gracht Longueville, H.B.J. Desruez, J. Hersecaap.
  • Tournaisis : A. Van der Dilft, Sourdeau, G. Macau.
  • Malines : R.J. Brouwer, J.-Josephus Van Kiel, J.-C. de Nélis, J. Andreas Lambrechts

L'acte d'union est ratifié le Modèle:Date, Modèle:Date- par tous les États des provinces insurgées, excepté par ceux du Limbourg. Le traité d'union est édité dans Le Moniteur universel du Modèle:Date,

Le Modèle:Date, l'acte d'union est ratifié par les États de la province de Limbourg et signé par ses députés

  • Limbourg : P.-J. Chaineux, abbé de Rolduc, M. De Hoen Neufchâteau, La Saulx de Sainte-Marie, P.S. Van Eupen.

Il n'est pas signé par le Luxembourg, États où l'autorité de l'empereur du Saint-Empire restait intacte.

Congrès et états généraux des États belgiques unis

Le fonctionnement de ces deux organes est le suivant :

Congrès Souverain des États belgiques

Le Congrès souverain des États belgiques unis s'assemble tous les jours, de dix heures du matin à deux heures. On y discute des objets déférés par le traité d'union. Le Congrès va se partager en trois comités :

  • Le comité politique est composé de Pierre Van Eupen, de Nieuport, du chanoine de Tournai, du marquis de Wemmel, de Petit, chanoine de Gand et du baron d'Haverskercke.
  • Le deuxième comité est composé de Henri van der Noot, de Godefroi Hermans, colonel-propriétaire de plusieurs régiments et père-abbé de Tongerloo, de Delattre, d'Hoverlant, de La Saulx, de l'abbé de Boneffe, de Syben, de J.F.L. Van der Noot de Wanninck, de F. Van der Meersch, du baron de Peuthy, de Bousies de Rouveroy, de Lambrechts.
  • Le comité des finances est composé de De Smet, de Deurwaerder, de l'abbé de Rolduc, de Smeesters, de Beckman, de De Cauwer et d'Anthoine.

Le Modèle:Date, le Congrès propose l'organisation d'un corps de volontaires pour tout le pays.

États généraux

Les états généraux se réunissent les lundis, mercredis et vendredis de cinq heures à neuf heures. Les députés délibèrent sur les matières concernant la généralité des provinces, les résolutions étant soumises à la ratification des États respectifs par procès-verbaux. Les États-Généraux vont se réunir à Bruxelles jusque vers le Modèle:1er décembre à l'arrivée des troupes impériales.

Les états généraux prennent la résolution de nommer l'archiduc Charles grand-duc de Belgique.

Texte du serment à prêter par les membres du Congrès

Le texte du serment décidé le Modèle:Date est le suivant :

Modèle:Citation bloc

Déjà, le Modèle:Date-, les États de Flandres avaient proclamé la déchéance de l'empereur du Saint-Empire.

États belgiques unis

Le nom d'États belgiques unis était repris du vieux terme « belgique », utilisé couramment à l'époque dans la littérature néolatine et même dans les écrits officiels en latin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui était utilisé comme adjectif (belgicus) ou comme nom (Belgica, parfois Belgium) désignant « les Pays-Bas » (Lage Landen en néerlandais). À l'époque, ce nom englobait aussi bien les Pays-Bas du nord que du sud (l'actuelle Belgique). On le vérifie chez le dramaturge hollandais Joost van den Vondel qui désigne la totalité des « grands » Pays-Bas par le mot « Belgia » dans une pièce qui met en scène la lutte des populations et d'une partie de la noblesse contre la domination espagnole. L'adjectif belgique était également parfois utilisé en français, mais dans un contexte surtout littéraire<ref>Exemple chez Boileau, Ode sur la prise de Namur : les plaines belgiques [1695].</ref> ou scientifique<ref>Par exemple dans la flore de Lestiboudois publiée en 1781 et intitulée Botanographie belgique.</ref>. Par ailleurs, le prince d'Orange Guillaume le Taciturne avait nommé sa fille, née en 1578, Catherine-Belgique.

L'existence du drapeau à trois bandes horizontales n'est pas historiquement reconnue<ref>Roger Harmegnies, « Couleurs et drapeaux », Le Parchemin, Modèle:N°, janvier-février 1990, p. 33-35.</ref>.

Principauté de Liège

Parallèlement, dans la principauté de Liège, la situation est très différente, les Liégeois étant soumis à des princes-évêques, dépendant de la diète d’Empire. À la suite de la prise de la Bastille le Modèle:Date-, les Liégeois chassent le dernier prince-évêque et, dès le Modèle:Date-, s’attèlent à la rédaction d’une constitution, après la prise de l'Hôtel de ville et de la Citadelle. Cette révolution liégeoise survient dans le même contexte politique que les révolutions brabançonne et française, celui d'une rébellion des opinions publiques dans l'ouest de l'Europe contre un régime théocratique. Mais elle se différencie de la révolution française par son plus grand radicalisme, comme l'atteste la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour le Franchimont. Les Liégeois concluent également un traité avec les États belgiques unis.

La révolution liégeoise, essentiellement anti-cléricale, était idéologiquement proche de la Révolution française. Le rattachement de la principauté à la France fut d'ailleurs entériné en 1793, comme celui du reste de la Belgique, par des votes à main levée d'assemblées qui avaient été convoquées sans que leur représentativité soit clairement établie.

Restauration impériale

Fichier:J.C.Bock (inc.) Jahann Voeltz (dis.) Le magistrat de Bruxelles présente les clefs de la ville au maréchal Bender 2 deécmbre 1790.JPG
La Reddition de Bruxelles, le 2 décembre 1790.

En raison de l'absence de soutien international et affrontant d'importants problèmes financiers, les États Belgiques Unis ne peuvent pas résister au retour des troupes impériales. C'est ainsi que la province de Namur capitule le Modèle:Date ; cette capitulation est prise comme une trahison par les autres États (lettre XXVII du Congrès).

L'armée impériale mène la reconquête des territoires des Pays-Bas autrichiens au nom de l'empereur Léopold II.

Ce dernier intervient également à Liège pour rétablir le prince-évêque Hoensbroeck. Les révolutionnaires liégeois se réfugient alors en France, de même que Vonck à Lille, Walckiers et ses partisans qui forment à Paris une légion destinée à relancer la révolution.

Pièces de monnaie des États belgiques unis

L'article 5 du traité d'union créant les États belgiques unis le Modèle:Date dit que Le Congrès aura seul le pouvoir de faire battre monnaie, au coin des États belgiques unis, et d’en fixer le titre et la valeur<ref>G. Cumpont, Revue Belge de Numismatique, 1882 Modèle:P..</ref>.

Des pièces en cuivre d'un et de deux liards sont frappées, sans décret d'émission connu.

Les premières pièces en argent sont frappées vers le Modèle:Date. Il s'agit du florin et du demi-florin ou pièce de dix sols, avec les légendes : MON.NOV.ARG.PROV.FOED.BELG. et au revers : IN UNIO SALUS<ref>François-Xavier de Feller (S.J) Journal historique et littéraire 15 juillet 1790.</ref>. Toutefois, le décret du Modèle:Date corrige les légendes des florins et demi-florins UNIO en UNIONE.

L'ordonnance relative à la Modèle:Refnec, si jamais elle a été imprimée, n'a pu être retrouvée. Des pièces de 14 florins des États belgiques unis ont également été frappées, reprenant les blasons des États.

Le Modèle:Date, les Impériaux entrent à Bruxelles et par une déclaration du Modèle:Date, paraphée par le chancelier Crumpipem et signée Mercy-Argenteau, le gouvernement du Saint-Empire démonétise toutes les monnaies frappées pendant l'existence de l'éphémère république des États belgiques unis.

Les monnaies émises se reconnaissent d'emblée par le lion de l'avers, au lieu d'un portrait de souverain, comme d'usage dans les Pays-Bas autrichiens.

Références

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Liens externes

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