Îles Caïmans

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Territoire britannique d'outre-mer Les îles Caïmans<ref name="CNIG">Modèle:Ouvrage</ref>, îles Cayman<ref name="Universalis">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, îles Caïman<ref name="Universalis"/> ou îles Caïmanes<ref name="NomONU">Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:En langue) sont un territoire britannique d'outre-mer des Antilles situé en mer des Caraïbes. Ce territoire est connu pour être un paradis fiscal.

Géographie

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Carte des Îles Caïmans

Les îles Caïmans sont situées dans la partie ouest de la mer des Caraïbes. Elles comprennent trois îles : Grand Cayman, Little Cayman et Cayman Brac, dont les superficies respectives sont de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité. La capitale administrative, George Town est située sur la côte ouest de Grand Cayman. L'île de Cayman Brac se trouve à Modèle:Unité à l'ouest-sud-ouest de San Miguel, sur la côte méridionale de Cuba, et à Modèle:Unité au nord-ouest d'Orange Bay, à la Jamaïque.

Ces îles ne sont pas rattachées aux Grandes Antilles dont elles sont proches.

Fichier:Seven Mile Beach 2006.jpg
Plage des Sept milles, Grand Cayman

Histoire

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Fichier:Cayman Islands National Museum - George Town, Grand Cayman.jpg
Musée national, George Town

La «carte de Turin» de 1523 des îles fut la première à les nommer Los Lagartos, signifiant « alligators » ou « grands lézards »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. En 1530, elles étaient connues sous le nom de « Caymanes » d'après le mot carib « caimán » désignant ces crocodiles marins, soit le crocodile américain, soit le crocodile cubain (Crocodylus acutus ou C. rhombifer), qui vivaient ici. Des récentes découvertes suggèrent que C. rhombifer, une espèce d'eau douce, dominait la région avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Il est probable que les îles Caïmans aient d'abord été visitées par les Amérindiens, les peuples autochtones des Caraïbes. Les îles sont atteintes pour la première fois par Christophe Colomb le Modèle:Date au cours de son quatrième et dernier voyage vers le Nouveau Monde. Le premier visiteur britannique attesté est Francis Drake, qui y débarque en 1586 et leur donne leur nom actuel. Les îles, ainsi que la Jamaïque voisine, sont cédées à l'Angleterre en 1670 par le traité de Madrid.

Les îles restent très peu habitées jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. S'il n'existe aucune preuve archéologique d'une présence indigène, elles ont servi de refuge à des gens d'horizons différents tels des pirates, des réfugiés fuyant l'Inquisition espagnole, des marins perdus en mer et des déserteurs de l'armée d'Oliver Cromwell<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Bauman, The Complete Guide to Offshore Residency (2007, Modèle:ISBN)</ref>. D'après le folklore, le nom Cayman viendrait du nom d'un ancien captif, Cayman Cushing, qui aurait initié une évasion. En l'honneur de sa bravoure, les évadés se seraient établis sur ce qu'ils auraient appelé les îles Cayman<ref>Bauman, Robert (2007) The Complete Guide to Offshore Residency. p. 117. Modèle:ISBN.</ref>.

Le premier habitant officiel permanent est Isaac Bodden, né sur l'île de Grand Cayman aux alentours de 1661. Il était le petit-fils du premier colon qui s'appelait Bodden et qui avait sans doute appartenu à l'armée d'Oliver Cromwell lors de la prise de la Jamaïque en 1655<ref>Keith Thompson, Life in The Caribbean (2010, Modèle:ISBN), p. 152</ref>.

L'Angleterre prend officiellement le contrôle de l'archipel, en même temps que celui de la Jamaïque, à l'issue du traité de Madrid en 1670. Après plusieurs essais infructueux d'y établir une colonie, la première population anglophone réussit à s'installer de manière permanente dans les années 1730. Avec l'implantation se fait ressentir le besoin d'esclaves<ref>Modèle:Lien web</ref>. Beaucoup sont amenés d'Afrique : une majorité des Caïmanais actuels sont de descendance africaine et anglaise. Le premier recensement, datant de 1802, indiquait pour Grand Caïman une population de 933 personnes dont Modèle:Nombre. Au moment de l'abolition de l'esclavage en 1834, on comptait Modèle:Nombre qui appartenaient à Modèle:Nombre blanches d'origine anglaise<ref>The Cayman Islands Annual Report 1988 (Cayman Islands, 1988), p. 127</ref>.

Les îles sont administrées comme une partie de la Jamaïque jusqu'en 1962, date à laquelle elles deviennent une colonie de la Couronne séparée, tandis que la Jamaïque devient un Royaume du Commonwealth<ref>Newman, Graeme R. (2010) Crime and Punishment Around the World: Africa and the Middle East. p. 82. Modèle:ISBN.</ref>.

Historiquement, les îles Caïmans sont un paradis fiscal. Le Modèle:Date, les Caïmanais portent secours aux équipages de dix navires de commerce qui avaient heurté le récif et s'étaient échoués par une mer agitée<ref>Wood, Lawson (2007) The Cayman Islands. p. 12. Modèle:ISBN.</ref>. Parmi les navires (dont le HMS Convert), l'un transportait le prince Guillaume, futur Modèle:Nobr. Selon la légende, le roi George III récompensa les habitants de l'archipel pour avoir sauvé son fils, en leur promettant de ne jamais créer d'impôts. Bien que populaire, cette histoire est fausse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique

Modèle:Article détaillé Les îles font partie de la Couronne britannique et le roi du Royaume-Uni, Charles III en est nominalement chef de l'État. Il est représenté par un gouverneur, actuellement Martyn Roper.

Le Parlement est composé d'une chambre unique, l'Assemblée législative, qui comporte 19 sièges pourvus au suffrage universel, plus deux sièges dont les titulaires sont nommés par le gouvernement. La durée du mandat des parlementaires est de quatre ans.

Les îles Caïmans comprennent six circonscriptions électorales :

  • West Bay qui élit quatre députés,
  • George Town qui élit quatre députés,
  • Bodden Town qui élit trois députés,
  • Cayman Brac and Little Cayman qui élit deux députés (un pour l'île de Petit Caïman et un pour l'île de Caïman Brac) et
  • North Side et East End qui élisent chacune un député.

Économie

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Fiscalité

Les îles Caïmans sont l'un des grands paradis fiscaux du monde, abritant de nombreuses sociétés offshore en tant que sociétés écrans. Et beaucoup de banques et d'entreprises y sont présentes telle que Maples Group<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Banking list: Cayman Islands, Bank for International Settlements (BIS).</ref>. Les îles Caïmans figurent sur la liste grise de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiée en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En novembre 2017, les îles Caïmans font partie de la liste de 12 pays menacés d'être placés sur la liste noire européenne des paradis fiscaux et susceptibles de faire l'objet de sanctions de l'Union européenne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il n’existe pas d’impôt sur les sociétés aux îles Caïmans, mais seulement des droits sur les biens importés à différents taux, un droit de timbre sur les transferts immobiliers au taux normal de 7,5 % et un droit de timbre de 1 % frappant les transactions d’actifs mobiliers. Toutefois, en sont normalement exonérées les émissions de sûretés et de titres de mutuelle. N’ayant pas d'impôt sur les sociétés mais seulement des taxes diverses, les îles Caïmans n’ont signé aucun traité tendant à éviter la double imposition.

Efforts de transparence

En 2001, les Îles ont signé un accord d’échange d’information en matière fiscale avec les États-Unis en Modèle:Date-<ref>Tax Information Exchange Agreements (TIEAs): Cayman Islands, oecd.org</ref>.

Dans les années 2000, William McKeeva Bush entame aussi des discussions avec l'OCDE pour que les îles Caïmans sortent de la liste grise des paradis fiscaux de cette organisation en signant des accords d'échange de renseignements fiscaux avec plusieurs pays. Il déclare que Modèle:Citation<ref>« Les fraudeurs fiscaux ne sont plus à l'abri aux îles Caïmans », Le Figaro, 17 juin 2009.</ref>. Depuis le début de 2009, les îles Caïmans ont signé de tels accords avec neuf pays dont les pays scandinaves, l'Irlande et les Pays-Bas<ref>Accords d’échange de renseignements fiscaux (TIEAS), OCDE.</ref>. Des projets et des négociations avec d'autres pays sont en cours.

A la différence des Îles Vierges britanniques qui ont reçu du TJN (Tax Justice Network) le pire "score de refuge" au monde (en termes de degré d'abus fiscal mondial des entreprises que ce territoire permet), la juridiction des îles Caïmans a amélioré son scores de transparence financière de 2020 à 2022 (année où, selon TJN, les îles Caïmans ont divulgué pour la première fois des données indiquant que le volume de « services financiers » que le territoire britannique d'outre-mer fournit aux étrangers est bien inférieur à ce que l'on croyait<ref name=ICIJ2022>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, les Îles Caïmans sont retirées de la liste noire des paradis fiscaux par le Conseil de l'UE<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Îles sont deuxièmes au classement 2021 des paradis fiscaux du Réseau International pour la justice fiscale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pavillon de complaisance

Les îles Caïmans ont été classées comme pavillon de complaisance par l'International Transport Workers' Federation<ref>Non trouvé le 4 février 2015, sur le site web de l'ITF</ref>.

Transports

Les îles Caïmans possèdent la compagnie aérienne Cayman Airways, fondée en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui dessert treize destinations dont dix à l'international (Cuba, États-Unis, Honduras, Jamaïque).

Démographie

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Langues

Modèle:Article détaillé L'anglais est la langue officielle des îles Caïmans ainsi que la première langue principale parlée à la maison en 2010 par 90,9 % de la population des îles soit 48 924 personnes, suivi de l'espagnol par 4,0 % soit 2 146 personnes (mais il est parlé par 10-12 % de la population), puis du filipino par 3,3 % soit 1 786 personnes (mais parlé par environ 5 % de la population, dont la plupart sont des résidents avec un permis de travail), les autres langues présentes représentant moins de 1 % chacune<ref>http://www.eso.ky/UserFiles/page_docums/files/uploads/docum436.pdf Modèle:P.</ref>.

L'anglais des locaux est l'anglais des îles Caïmans.

Culture

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Patrimoine

Patrimoine civil

Musées

Domaines

Parcs et jardins

Patrimoine religieux

Codes

Les îles Caïmans ont pour codes :

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Paul G. Boultbee, Cayman Islands, Oxford: ABC-Clio Press, 1996.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

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Liens externes

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