1254
{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Modèle:Homonymie-nombre/contenu Modèle:Palette Années L'année 1254 est une année commune qui commence un jeudi.
Événements
- Mars : Alphonse III de Portugal convoque, à Leiria, la première réunion des Cortes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- 29 mars<ref>Digitální knihovna</ref> : le roi de Bohême Ottokar II accorde sa protection aux Juifs.
- 3 avril : un arbitrage du pape impose la Modèle:Lien (Buda)<ref>Histoire de l'empire d'Autriche, par Karl Heinrich Joseph Coeckelberghe-Duetzele Publié par C. Gerold, 1844</ref> ; l’héritage des Babenberg est divisé. L’Autriche revient à Ottokar II de Bohême, tandis que la Hongrie reçoit la Styrie.
- 24 avril : les croisés embarquent à Acre vers la France<ref>Dictionnaire historique, géographique et biographique des croisades, par Édouard d'Ault-Dumesnil, Publié par Jacques-Paul Migne, 1852</ref>. Un contingent français soldé par le roi de France, dirigé par Geoffroy de Sergines, reste en Syrie de 1254 à 1291<ref>Bibliothèque de l'École des chartes, par la Société de l'école des chartes Publié par Librairie Droz, 1858</ref>.
- 21 mai :
- grand Interrègne entre la mort de Conrad IV<ref>Histoire du royaume des Deux-Siciles, par E de Tregain, 1854</ref> et l’élection de [[Rodolphe Ier de Habsbourg|Rodolphe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Habsbourg]] en 1273. L’Allemagne n’est plus qu’un puzzle de principautés autonomes où règne le Faustrecht (droit du poing le plus fort) imposé par les ligues féodales et les seigneurs brigands.
- début du règne de Conradin, roi de Jérusalem (fin en 1263). En Sicile, il est reconnu comme roi par les barons. La régence est donné à Berthold de Hohenburg, puis à Manfred, oncle du jeune roi, par la diète de San Germano<ref>Jordan/orig Dominatin V1</ref> (août).
- 20 juillet : cinquante villes se réunissent dans la ligue rhénane<ref>Mémoires couronnés et autres mémoires…, de l'Académie royale des sciences</ref>.
- 7 septembre<ref>Vie de Saint Louis, de Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Julien Philippe de Gaulle</ref> : Louis IX de France entre à Paris après six ans d'absence.
- 13 septembre : le roi [[Héthoum Ier d'Arménie|Héthoum {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Arménie]] est reçu par le grand Khan Möngke à Karakorum et conclut une alliance avec lui<ref name="n1">Modèle:Ouvrage</ref>.
- 27 septembre : traité entre le pape Innocent IV et le régent du royaume de Sicile Manfred qui reconnait la suzeraineté du Saint-Siège sur les Pouilles, mais les hostilités reprennent rapidement<ref>Encyclopédie des gens du monde, publié par Alexis-François Artaud de Montor</ref>.
- 3 novembre : début du règne de Théodore II Lascaris, Empereur de Nicée (jusqu'en 1258). Il prend la Thrace aux Bulgares et lutte contre les Turcs et le despotat d'Épire.
- 2 décembre : victoire de Manfred à Foggia sur les troupes pontificales<ref>Nouveau dictionnaire de la conversation, de Auguste Wahlen, 1785-1850</ref>.
- 12 décembre : début du pontificat d'Alexandre IV (jusqu'en 1261)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- 4 décembre : Ottokar II de Bohême, qui a pris la croix contre les Prussiens idolâtres, réunit soixante mille hommes en Silésie pour envahir la Prusse<ref>Geschichte Österreich's, seiner Völker und Länder, und der Entwickelung seines Staatenvereines, von den ältesten bis auf die neuesten Zeiten, par Hermann Meynert Publié par Hartleben, 1844</ref>. Il fonde la forteresse de Königsberg, qui devient la capitale des chevaliers teutoniques après son départ<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Décembre : « Grande ordonnance » pour la réforme du royaume de France (1254-1270)<ref>Vie de Saint Louis, de Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Julien Philippe de Gaulle</ref>. Louis IX de France codifie le rôle des baillis pour améliorer l'administration. Les baillis se voient attribuer une circonscription bailliagère fixe où il jugent en appel, encaissent les recettes royales, lèvent l’ost et transmettent les ordres du roi. Les sénéchaux installés dans le midi et dans l’ouest du royaume ont des attributions semblables. À Paris, création des chevaliers du guet, police nocturne<ref>Dictionnaire historique des institutions, mœurs et coutumes de la France, par Adolphe Chéruel Publié par L. Hachette et cie, 1855</ref>.
- Début de la série des registres d'arrêt ou « Olim » au Parlement de Paris<ref>Bibliothèque de l'École des chartes </ref>. Saint Louis s’est principalement illustré par la droiture de ses sentences. Les appels des cours seigneuriales au tribunal du roi se sont multipliées. Devant l’abondance des causes, le Conseil du Roi doit spécialiser certains de ses membres dans les affaires judiciaires, amorce du Parlement. Dans les provinces, le roi nomme et révoque les baillis et les sénéchaux qui rendent la justice en son nom et imposent sa volonté dans l’administration. Louis s’efforce de codifier le droit et d’humaniser les mœurs judiciaires. Il donne l'exemple en rendant la justice sous un chêne à Vincennes.
- Utilisée sporadiquement depuis 1190, l'expression « Rex Franciæ » (roi de France) s'impose officiellement et remplace définitivement « Rex Francorum » (roi des Francs)<ref>Histoire de la France, par André Burguière, Jacques Revel, Jacques Le Goff Publié par Seuil, 1993</ref>.
- Fondation à Paris de l’hospice des Quinze-Vingt<ref>Dictionnaire des dates, des faits, des lieux et des hommes historiques ou les tables de l'histoire, par A.-L. d'Harmonville Publié par A. Levasseur, 1843</ref>.
- Gérard de Borgo San Donnino reprend les idées de retour à la pauvreté évangélique de Joachim de Flore dans son Introduction à l’Évangile éternel<ref>Histoire de l'Evangile éternel, de Xavier Rousselot</ref>. Ces idées seront reprise par les mouvements franciscains non conformistes (spirituels, fraticelles).
- Création de l'ordre des Célestins<ref>Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique, par Heinrich Joseph Wetzer, Benedikt Welte, Isidore Goschler Publié par Gaume frères et J. Duprey, 1864</ref>.
- Alphonse de Poitiers, frappé de troubles de la vue à son retour de croisade, demande les soins d’un médecin juif aragonais, un Crescas. Celui-ci, craignant d’aller en France, soigne le comte de Toulouse à distance, par messagers interposés<ref>L'aventure séfarade, par Béatrice Leroy Publié par Flammarion, 1991 Modèle:ISBN</ref>.