2D numérique
On appelle animation 2D numérique une technique de l'animation où tout ou partie de l'œuvre est réalisée sur ordinateur.
Technique
Il arrive souvent aujourd'hui que le crayonné soit fait sur papier, parfois calque, puis numérisé de différentes façons (scanneur, caméra DV, appareil photo numérique). Le coloriage et le compositing sont ensuite généralement faits sur ordinateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est cependant assez fréquent que les décors en couleur soient également faits sur papier, puis numérisés, ou bien que les objets et personnages animés soient déjà coloriés sur papier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou que le tout soit complètement numérique (dessin via une tablette graphique par exemple). En bref, même en se limitant aux méthodes traditionnelles, les différentes possibilités de mixtures numérique/analogique sont très nombreuses. Si l'on ajoute tous les effets spéciaux que l'on peut ajouter grâce à l'outil numérique (incrustation limitée de 3D, effets spéciaux grâce à des systèmes de particules, articulations de squelettes, etc.), les possibilités sont quasiment infinies. Parfois, le crayonné est également redessiné sur ordinateur (par rotoscoping par exemple). La 2D numérique est la méthode la plus utilisée en cinéma d'animation sur la proportion de films produits dans les années 2000-2005.
L’étalonnage numérique
L'étalonnage colorimétrique est devenu maintenant numérique. Après numérisation du film, Il permet de retoucher les images à loisir à la manière d'un logiciel de traitement d'images fixes. On peut rajouter des lumières, augmenter la tonalité rouge ou bleue, etc. Cette technique a notamment servi dans Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Exemples de longs métrages utilisant la 2D numérique
Des films comme Le Roi lion (Roger Allers et Rob Minkoff, 1994) ou Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001) n'ont eu que des recours très ponctuels à l'informatique, la plupart de leur métrage ayant été dessiné, peint et photographié à la main. Les Triplettes de Belleville (Sylvain Chomet, 2003) ou Le vent se lève (Hayao Miyazaki, 2013) sont des exemples de films composés de 2D numérique, c'est-à dire de dessins qui ont été entièrement faits par ordinateur.
Animations amateurs
Il est aujourd'hui fréquent d'observer des amateurs utilisant l'outil numérique pour créer de courtes animations, par exemple avec le format GIF<ref>Modèle:Lien web.</ref> (voir par exemple le cinemagraph) ou le format APNG.
Bibliographie
- Olivier Cotte, l'animation 2D sur ordinateur, dans Le grand livre des techniques du cinéma d'animation, Dunod, 2018 Modèle:ISBN