Alliance pour la démocratie au Mali – Parti africain pour la solidarité et la justice

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L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) est un parti politique du Mali fondé en 1991 à la chute du dictateur Moussa Traoré puis au pouvoir de 1992 à 2002. Il est resté jusqu'à aujourd'hui une des premières forces politique du pays.

Programme

L’Adéma-PASJ a pour projet de construire au Mali un État républicain et démocrate, fondé sur l’économie de marché, respectueux des droits et libertés tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, la constitution de la république du Mali et des valeurs fondamentales de la social-démocratie<ref>Site internet de l’Adéma-PASJ, 2002 2002</ref>.

L’Adéma-PASJ est membre de l’Internationale socialiste. Sa devise est « Travail-Solidarité-Justice » et son symbole l’abeille.

Histoire

De l’association contre la dictature au parti politique

Le Modèle:Date, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) est créée qui regroupe des opposants à la dictature de Moussa Traoré. Cette association, présidée par Abdrahamane Baba Touré<ref>B.M. Sissoko, Dites désormais : école nationale d’ingénieurs Abdrahamane Baba Touré, L’Essor, 10 juillet 2006 essor.gov.ml</ref>, regroupe des militants de différentes formations<ref name=adema>Mamadou Fofana, Historique du parti sur le site officiel de l’Adéma-Pasj adema-pasj.org, 2002-2003</ref> :

Elle regroupe également des militants ne faisant partie d’aucune formation politique.

Le Modèle:Date, après que le régime de Moussa Traoré eut été renversé par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré, l’Adéma se transforme en parti politique et prend le nom d'Adéma-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ)<ref> Partis politiques Plus d’une centaine de partis, Les échos, 18 janvier 2008 (www.malikounda.com)</ref>.

1992-2002 : le parti au pouvoir

En 1992, l’Adéma-PASJ remporte la majorité absolue des sièges aux élections législatives en février et mars (Modèle:Unité sur 116)<ref>Résultats des élections législatives sur la base de données de l’Union interparlemtaire.</ref> et son candidat Alpha Oumar Konaré est élu président de la République lors de la première élection présidentielle de la Troisième république malienne Modèle:Date<ref>Chronologie du Mali sur le site Histoire-Afrique.</ref>.

En Modèle:Date-, Ibrahim Boubacar Keïta, nommé Premier ministre en février, est élu président de l’Adéma-PASJ<ref>Modèle:Citation, Afrique-Express nModèle:O 66, 4 novembre 1994.</ref>.

L’Adéma-PASJ connaît sa première dissidence d'une longue série avec la création en la même année du Mouvement pour l'indépendance, la renaissance et l'intégration africaine (Miria) par Mamadou Lamine Traoré, un des membres fondateurs de l'Adéma, ancien vice-président de l’Adéma-PASJ et ancien ministre de l’Intérieur. Malgré cela, le parti présidentiel conserve la majorité absolue à l’Assemblée nationale<ref>Modèle:Citation, Afrique-Express nModèle:O 73, 23 décembre 1994.</ref>.

Le Modèle:Date, l’Adéma-PASJ crée avec ses alliés, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA), l’Alliance pour la démocratie économique et sociale (ADES), la Convention sociale démocrate (CDS), le Mouvement des citoyens- Cercle des démocrates républicains (MC-CDR), le Rassemblement malien pour le travail (RAMAT) et le Parti démocratique pour la justice (PDJ), une alliance électorale en vue de remporter les élections législatives et présidentielle de 1997 : la Convergence nationale pour la démocratie et le progrès<ref>Bakary Camara, Le processus démocratique au Mali depuis 1991— Entre fragmentation de l’espace politique et coalitions : Quels sont les impacts de la démocratisation sur la condition de vie des maliens, 2008 : worskhop on political participation (Dakar, Sénégal, 6-21 juillet 2008, Modèle:Pdf [1].</ref>.

En 1997, le premier tour des élections législatives organisé le Modèle:Date se passe dans la confusion en raison de l’absence de liste électorale fiable<ref>Modèle:Citation, Afrique express N° 144, 24 avril 1997.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Organisation internationale de la francophonie, rapport de la mission d’observation du Modèle:1er des élections législatives, 1997.</ref>. La Cour constitutionnelle annule le scrutin<ref>Arrêt EL 97-046 CC du 25 avril 1997</ref> et l’opposition demande la suspension du processus électoral.

Toutefois, le Modèle:Date, Alpha Oumar Konaré est réélu président de la République face à un unique concurrent, les huit autres candidats de l’opposition ayant retiré leur candidature<ref>Présidentielle : plus de 80 % de voix au président Konaré, selon les premiers résultats partiels, Afrique-express 15 mai 1997 et Modèle:Citation, Afrique-express 29 mai 1997.</ref>. Quant aux élections législatives qui se déroulent le Modèle:Date et le Modèle:Date et qui sont boycottées par une grande partie de l’opposition, l’Adema-Pasj obtient à ces dernières Modèle:Unité sur 147.

Le Modèle:Date, lors des élections communales, l’Adéma-PASJ l’emporte dans 16 des 19 communes urbaines<ref name="rfi"> Fayçal Bouzennout, Valérie Gas, Les élections en Afrique francophone (1989-2004), rfi.fr, 17 novembre 2004 [2].</ref>. Le 25 août suivant, l’élection du candidat officiel de l’Adema-Pasj Ibrahima N'Diaye comme maire du district de Bamako marque le début de la guerre de succession du président Alpha Oumar Konaré. Un autre candidat de l’Adéma-Pasj, proche d'Ibrahim Boubacar Keïta, Boubacar Bâ s’était présenté<ref> Ibrahima Ndiaye, élu maire central de Bamako sur fond de division au sein du parti au pouvoir, Afrique-Express, N° 174, 10 septembre 1998 [3].</ref>.

Le Modèle:Date, les élections communales sont organisées dans les quatre régions du nord. L’Adéma-PASJ emporte 1 739 des Modèle:Unité de conseillers communaux<ref>Modèle:Citation, Afrique-Express nModèle:O 192, 10 juin 1999.</ref>.

En Modèle:Date-, le Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta est réélu président du parti<ref>Modèle:Citation, Afrique-express nModèle:O 197, 28 novembre 1999.</ref>.

Le Modèle:Date, Mandé Sidibé est nommé Premier ministre pour remplacer Ibrahim Boubacar Keïta qui a démissionné<ref>Modèle:Citation, Afrique-express nModèle:O 203, 29 février 2000.</ref>.

La fin du second mandat d’Alpha Oumar Konaré est marquée par des divisions au sein de l'Adéma-PASJ pour la succession du président de la République.

Le Modèle:Date, Ibrahim Boubacar Keïta, président du parti, démissionne de toutes ses fonctions alors qu’un « courant rénovateur », opposé à la candidature de l’ancien Premier ministre, a obtenu lors de la conférence nationale la relecture des statuts de l’Adéma-Pasj<ref>Démission du président de l’Adéma, Afrique-express N° 215, 19 octobre 2000 [4].</ref>. Le Modèle:Date, Ibrahim Boubacar Keïta crée une association baptisée Alternative 2002 et est rejoint par Modèle:Unité de l’Adéma-Pasj, des élus locaux et d’anciens ministres comme Issa N'Diaye<ref>La cassure au sein du parti au pouvoir l'Adéma, prend de l'ampleur, Afrique-Express, N°26, 2 avril 2001</ref> Le Modèle:Date, il crée finalement un nouveau parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM)<ref> L’ancien Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keïta, crée son parti, le RPM Afrique-express nModèle:O 231, 2 juillet 2001[5].</ref>. Il sera remplacé à la tête du parti par Dioncounda Traoré en 2001<ref>Dioncounda Traoré, Jeune Afrique, 18 septembre 2007 [6].</ref>.

Le Modèle:Date, lors d’une convention de l’Adéma-PASJ, Soumaïla Cissé est investi candidat à l’élection présidentielle face à Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense. Le Premier ministre Mandé Sidibé est aussi candidat à l’élection présidentielle mais a décidé de pas se soumettre aux primaires organisées par le parti<ref>Foisonnement de candidats en vue de l’élection présidentielle, Afrique-express nModèle:O 243, 18 janvier 2002 [7].</ref>. Il est exclu de ce dernier, tout comme Ahmed El Mandani Diallo, ancien ministre du Développement rural, qui se porte également candidat<ref> Deux candidats à la présidentielle au Mali exclus de l’Adéma, AFP, 5 avril 2002 [8].</ref>.

Le Modèle:Date, Soumaïla Cissé, candidat officiel de l’Adéma-PASJ, arrive second au premier tour de l’élection présidentielle avec 21,32 % des voix derrière Amadou Toumani Touré (28,71 %)<ref>Résultats du premier tour de l’élection présidentielle qui a eu lieu le 28 avril, Afrique-express N°250, 24 mai 2002 [9].</ref>. Au second tour, il est, avec 35,65 % des voix, battu par Amadou Toumani Touré.

Le 21 septembre 2022, la chanson de Oui-Oui devient l'hymne officiel de L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice.

2002-2012 : un parti dominant allié au président Amadou Toumani Touré

L'arrivée au pouvoir d'Amadou Toumani Touré, auquel l'Adéma-PASJ s'associe, correspond à une phase de repli du parti mais n'entame pas de façon décisive son électorat<ref name="Perret p115">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aux élections législatives d’Modèle:Date-, l’Adéma-PASJ se maintient comme première force politique du pays en obtenant Modèle:Unité<ref> Législatives : aucun parti ou alliance de partis n’obtient la majorité absolue, Afrique-Express, 2 septembre 2002 [10]</ref>. C’est cependant le président du RPM, Ibrahim Boubacar Keïta, dont sa coalition Espoir 2002 a devancé celle de l’Adéma-PASJ<ref>Démission du gouvernement Ahmed Mohamed Ag Hamani reconduit au poste de Premier ministre, Afrique-Express N° 257, 17 octobre 2002 [11]</ref>.

L’Adéma-PASJ participe au gouvernement de rassemblement constitué par le Premier ministre Ahmed Mohamed ag Hamani<ref> Francis Kpatindé ATT au banc d'essai, |Jeune Afrique, 18 février 2003 [12]</ref>.

Mais après Ibrahim Boubacar Keïta en 2001, la division de l’Adéma-PASJ se poursuit avec Soumaïla Cissé, candidat malheureux du parti à l’élection présidentielle, qui quitte ce dernier pour former le Modèle:Date l’Union pour la république et la démocratie (URD)<ref> Adéma-Urd : la guerre des chiffres, L’Essor, 12 juin 2003 essor.gov.ml</ref>,<ref> Scission de l’Adéma, l’ancien parti présidentiel : création de l’URD par Soumaïla Cissé, Afrique-Express, 3 juin 2003 http://www.afrique-express.com/afrique/mali/mali-2003-2002.html]</ref>.

Le Modèle:Date, l’Adéma-PASJ obtient environ 31 % des voix aux élections communales <Ref name=trio>S. Togola, Trio dominant, l’Essor, 25 mars 2009 essor.gov.ml</ref>.

Pour l’élection présidentielle malienne de 2007, l’Adéma-PASJ décide de ne pas présenter de candidat et constitue avec l’URD ainsi que 12 autres partis politiques l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) pour soutenir la candidature d’Amadou Toumani Touré<ref> Présidentielle : une alliance pour ATT, Le républicain du 9 novembre 2006</ref>. Soumeylou Boubèye Maïga qui décide de se présenter contre le président sortant est exclu du parti lors de la conférence nationale des 24 et Modèle:Date avec plusieurs de ses sympathisants (Issa Diarra, Ibrahima Kantao, Binta Yattassaye et Oumar Ag El Méhidi)<ref>« Adema/Pasj : La conférence nationale exclut plusieurs responsables du parti », ‘‘L’Essor du 27 février 2007</ref>.

Aux élections législatives des Modèle:1er et Modèle:Date, l’Adéma-PASJ est arrivée en tête avec 51 députés sur 147 et reste le premier parti du pays<ref>« Résultats définitifs des Législatives - l’Adéma/PASJ perd dans trois localités », Les Échos, 13 août 2007</ref>. Le Modèle:Date, Dioncounda Traoré, président de l’Adéma-PASJ, a été élu président de l’assemblée nationale par Modèle:Unité sur 147, contre 31 pour Mountaga Tall du Congrès national d'initiative démocratique (CNID) et Modèle:Unité nuls<ref>« Dioncounda Traoré élu président de l’Assemblée nationale : Presque un plébiscite ! », L’Essor, 4 septembre 2007</ref>.

Le Modèle:Date, Le Rassemblement national pour la démocratie (RND) a décidé de fusionner avec l’Adéma-PASJ<ref> Issa Fakaba Sissoko, La vraie face de Me Abdoulaye Garba Tapo Fusion Adéma-RND, Radio Steve Bantou Biko, 4 mai 2008 [13]</ref> alors qu’une grande partie de ses militants a préféré rejoindre l’URD<ref> http://www.kurukanfuga-pdhre-afrique.org/spip.php?article11684 Cheick Tandina, Division, fusion, naissance, L’Aube, 12 mai 2008 [14]</ref>. L’Adéma-PASJ a fusionné avec d’autres petits partis comme le Parti pour l'unité, la démocratie et le progrès (PUDP) le Modèle:Date<ref>M. Keïta, Adéma-PUDP: une fusion "utile" L'Essor, 15 mai 2008</ref> et le Parti pour la démocratie, la culture et l'intégration (PDCI), essentiellement implanté à Bougouni, le Modèle:Date<ref> Samba Traoré, Le PDCI phagocyté lui aussi par le parti de Dioncounda Traoré, L’Indépendant, 16 juin 2008</ref>.

Depuis 2012

Modèle:Section à actualiser L'Adéma-PASJ espère retrouver la présidence de la République après le départ du président Amadou Toumani Touré qui achève son second et dernier mandat, conformément à la constitution. Le Modèle:Date, les délégués des 53 sections de l'intérieur et ceux des 23 sections de l'extérieur de l'Adéma-PASJ approuvent à l’unanimité la candidature de Dioncounda Traoré pour l'élection présidentielle malienne de 2012<ref> Modèle:Article</ref>.

L'ex-Premier ministre Modibo Sidibé se lance aussi dans la campagne et, faute de soutien, quitte le parti pour fonder les Forces alternatives pour le renouveau et l'émergence (FARE).

Alors que le nord du Mali est en proie à une nouvelle rébellion touarègue, le coup d'État militaire du 21 mars 2012 entraîne l'annulation des élections prévues un mois plus tard. Ce putsch est le signe d'un violent rejet, largement partagé par la population, du système de corruption générale auquel l'Adéma-PASJ a contribué voire a donné naissance en 1991<ref name="Perret p115" />. L'Adéma-PASJ condamne fermement le coup de force<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de la médiation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, le président Amadou Toumani Touré remet sa démission et Dioncounda Traoré, président de l'Assemblée nationale, devient président par intérim le Modèle:Date-.

Le parti est représenté au Conseil national de la transition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mouvements affiliés

Le Mouvement de la jeunesse Adéma-PASJ est « l'espace d'expression, d'intervention et de réflexion propre aux militants et sympathisants de l'Adema dans la jeunesse »<ref>Article 78 des statuts de l'Adéma-PASJ, 26 octobre 2008 [15]</ref>. L'appartenance au Mouvement de la jeunesse est réservée aux jeunes de moins de 28 ans<ref>Règlement intérieur de l’Adema-Pasj, avril 2001 [16]</ref>.

Le Mouvement des femmes Adéma-PASJ est « l’espace de réflexion, de formation et d’expression propre aux militantes de l’Adéma-PASJ »<ref>Article 77 des statuts de l'Adéma-PASJ, 26 octobre 2008 [17]</ref>.

Résultats électoraux

Élections présidentielles

Année Résultat
1992 Alpha Oumar Konaré - premier tour : 44,95 % - second tour : 69,01 % - élu
1997 Alpha Oumar Konaré - premier tour : 95,9 % - réélu
2002 Soumaïla Cissé - premier tour : 21,44 % - second tour : 34,99 % - battu
2007 Soutient la candidature du président sortant Amadou Toumani Touré - réélu
2013 Dramane Dembélé - premier tour : 9,71 % (Modèle:3e position)
2018 Kalifa Sanogo - premier tour : 1,22 % (Modèle:12e position)

Élections législatives

Année Sièges
1992 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1997 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2002<ref>Membres de la coalition Alliance pour la république et la démocratie.</ref> Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2007 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2013 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2020 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Autres élections

Année Élection Résultat
1992 Élections municipales 214 conseillers sur 749<ref name=rfi/>
1998 Élections communales L’Adema-Pasj l’emporte dans 16 des 19 communes urbaines<ref name=rfi/>
1999 Élections communales Dans le quatre régions du nord, l’Adéma-PASJ emporte 1739 des 2 823 sièges à pourvoir<ref name=rfi/>
2004 Élections communales 30,95 % des voix et 258 maires (sur 703), 3336 élus communaux (sur 10777)<Ref name=trio/>
2007 Élection des conseillers nationaux 32 sièges (sur 75)
2009 Élections communales 3 464 conseillers<ref>Mali, Ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales, Nombre de conseillers communaux obtenus par partis, 2009 [18]</ref>
2016 Élections communales xx conseillers (sur 12 000)

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi


Modèle:Portail