Abancourt (Oise)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Abancourt (<templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
La commune d'Abancourt se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime, à Modèle:Unité au nord-ouest de Beauvais, Modèle:Unité au sud-ouest d'Amiens, à Modèle:Unité du Tréport et du littoral de la Manche et à Modèle:Unité au nord-est de Rouen.
Elle est accessible :
- par la route : D 919 (ex-route nationale 319) passe par la rue Principale ;
- par le train : gare d'Abancourt Modèle:TER/correspondances (ligne Amiens - Rouen) et Modèle:TER/correspondances (ligne Amiens - Rouen, ligne Épinay - Le Tréport) ;
- par avion : à Modèle:Unité de l'aéroport de Beauvais-Tillé.
Le territoire communal, de forme irrégulièrement quadrangulaire, fait partie du vaste plateau qui s'étend des environs de Campeaux jusqu'au département de la Somme<ref name="Graves">Modèle:Ouvrage, sur Google Books.</ref>.
Communes limitrophes
Hydrographie
La Bresle prend sa source à Abancourt et s'écoule vers le nord-ouest à travers le plateau de Formerie pour se jeter dans la Manche au Tréport. Ce fleuve côtier est long de Modèle:Unité/2 selon les sources<ref>Modèle:Unité sur le site du SANDRE, Modèle:Unité selon l'EPTB d'Aumale, 72 km d'après le Petit Larousse, l'Encyclopédie Encarta et Pierre-Jean Thumerelle dans son article consacré au fleuve.</ref> et traverse les départements de l'Oise, de la Somme et de la Seine-Maritime.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Abancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,4 %), prairies (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (9,4 %), forêts (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Écarts et lieux-dits
La commune compte plusieurs hameaux : Hennicourt, où se trouve la gare d'Abancourt, la Montagne et Ménival.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 318, alors qu'il était de 289 en 2013 et de 295 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 88,4 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Abancourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,4 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Abancourt<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 88,4 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,6 | 7,1 | 8,2 |
Voies de communications et transports
La commune d'Abancourt est desservie par les départementales D 8 venant de Criquiers (Seine-Maritime) ; D 316 venant de Aumale (Seine-Maritime) et allant à Formerie ; D 919 venant de Poix-de-Picardie (Somme) ; D 7 venant de Moliens.
18 odonymes recensés à Abancourt
au 1er février 2023 | |||||||
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Cité | Avenue | Boulevard | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Promenade |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Place | Espalanade | Carrefour | Route | Rue | Ruelle | Square | Totale |
0 | 0 | 0 | 0 | 18 | 0 | 0 | 18 |
Toponymie
Mentions d'Abencort en 1146<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref> ; Abencurtis en 1148 ; Hebencurt en 1148 ; Abencurt en 1150 et 1152, Habencourt en 1180, Abencourt en 1337, 1454 et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Abancourt-la-Montagne<ref name=Cassini/>.
Voir Abancourt (Nord).
Histoire
Origines
Louis Graves indiquait en 1850 : « La situation d'Abancourt sur .une, chaussée semble indiquer l'origine romaine de ce village, et en effet on a .trouvé en différents points, des tuiles à rebord et d'autres restes incontestables de cette époque. La tradition locale prétend d'ailleurs que les Pempliers y eurent un 'établissement , sorte de croyance qui dans la Picardie rapporte fresque toujours à des vestiges de constructions romaines.
Des traditions plus certaines attribuent la fondation du chef-lieu aux religieux de l'abbaye de Beaubec , qui possédaient dans ce canton, à une époque reculée, des:terres considérables. Il n'y eut d'abord qu'une chapelle ,avec une seule maison destinée au logement du moine chargé de veiller sur les intérêts de la-communauté ; c'était alors-un prieuré simple.
L'abbaye ayant accensé dans la suite la plus grande partie de son domaine, la population s'accrut assez pour justifier l'érection du prieuré en cure.
L'abbaye avait haute, moyenne et' basse justice ».
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Abancourt était le siège d'une seigneurie.
Époque contemporaine
Le village est rebaptisé Abancourt-la-Montagne à la Révolution française<ref name="Cassini"/>. Entre 1791 à 1823, la commune est rattachée à Romescamps. En 1823, Abancourt est détaché de Blargies, mais Hennicourt lui est rattaché<ref name="Cassini"/>.
En 1867, le bourg est desservi par le chemin de fer, avec la création de la gare d'Abancourt sur la ligne Amiens - Rouen, puis est reliée au Tréport et à Paris en 1873-1875.
Pendant la Première Guerre mondiale, une compagnie de prisonniers de guerre allemands stationne à Abancourt en août 1917. Des messages signalent parfois des évasions de prisonniers<ref>Commandement d'étapes de Gravelines. Journal des marches et opérations. Période de janvier à septembre 1917, p. 90.. :https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.</ref>.
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du8 avril 1922, Modèle:P..</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Politique et administration
Intercommunalité
Abancourt fait partie de la communauté de communes de la Picardie Verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Son territoire correspond à l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille en Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections européennes de 2019, le Rassemblement National réalise un score de 51,35 % des voix, contre 23,34 % au niveau national. La République en Marche y réalise un score de 13,06 % des voix contre 22,41 % au niveau national. Le parti Debout la France réalise un score avec 8,11 % contre 3,51 % au niveau national. Les autres partis y réalisent des scores inférieurs à 7 %, en dessous de leurs scores nationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Blargies au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture
La commune s'est dotée en octobre 2019 d'une médiathèque municipale, aménagée dans l’ancienne salle du conseil municipal, et qui fonctionne en réseau avec la médiathèque départementale de l’Oise (MDO)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Postes et télécommunications
Le bureau de poste de la commune a fermé en juin 2004, la poste estimant sa rentabilité insuffisante et ce malgré les efforts de la commune qui avait acheté le bâtiment et assurait les charges de chauffage, du ménage<ref>Modèle:Article.</ref>…
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,87 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
En 2008, la commune compte un bar-tabac, une boulangerie et une épicerie qui se trouvent sur la rue principale.
À la gare, un hôtel-restaurant faisant également bar-tabac se tient à la disposition de la clientèle.
Une salle des fêtes est aussi disponible à la location.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la toiture a été rénovée en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Chapelle d'Hennicourt, construite par la famille Galopin-Mabille en 1856, restaurée en 2008<ref>Modèle:Article.</ref>.
-
Monument aux morts.
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Cadre sculpté de porte de maison.
-
Abribus et transformateur électrique.
Personnalités liées à la commune
- Druon d'Abancourt est qualifié de chevalier dans un acte du vingt novembre 1455, concernant la vente à son fils Guillaume de la terre de Courcelle-les-Campeaux<ref name="Graves"/>.
- Un Jean et un Adrien d'Abancourt sont, l'un après l'autre, seigneurs d'Abancourt au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Source </ref>.
- Les d'Abancourt ont été jugés nobles par arrêt du conseil du vingt-et-un mai 1667<ref name="Graves"/>.
- Gabriel de Saehy, contrôleur général des fortifications en Picardie, possédait en 1690 le domaine d'Abancourt, ou plus probablement une terre dans l'étendue de la paroisse<ref name="Graves"/>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune