Aboukir Bay
Modèle:Titre en italique Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Navire
L’Aboukir Bay est un navire cargo à propulsion mixte, vapeur et gréé en trois-mâts barque<ref name="LeTemps" />, construit en 1883 par la compagnie Russel & Co à Greenock (Écosse). Le matériau de construction était le fer. Long d'un petit peu plus de Modèle:Unité et large de plus de Modèle:Unité, il appartenait à une famille de bateaux qui construits à 12 exemplaires entre 1881 et 1886 dont l’Earlscourt construit en 1885. Il jaugeait 1 116,59 tonneaux.
Le bateau
L’Aboukir Bay avait son port d'attache à Glasgow et faisait partie de la flotte de MM. John S. Hatfield et Cameron & Co. Il faisait partie de ces grands voyageurs qui assuraient la liaison entre l'Europe et l'Amérique du Sud.
Il avait chargé une cargaison de nitrate de soude à Iquique situé au nord du Chili près de la frontière du Pérou, ce qui explique les pièces de monnaie péruvienne trouvées sur les corps des victimes. Après le passage du cap Horn (le canal de Panama n'existait pas encore) et une remontée de l'Atlantique, il fit route vers l'Europe du Nord où il devait décharger sa cargaison à Rotterdam.
Le naufrage
Sur les côtes bretonnes et en Manche, soufflait en ce milieu de Modèle:Date- une tempête décrite comme très violente (une des plus fortes de mémoire d'homme).
Dans l'après-midi du Modèle:Date-, on pouvait apercevoir de la côte de la baie de Morlaix, un grand trois-mâts au large, faisant des appels de détresse. La nuit tomba rapidement mais personne ne put se porter au secours du navire.
À l'entrée de la baie de Morlaix, un peu à l'est du plateau des Duons, le bateau (ayant un tirant d'eau de Modèle:Unité) pourrait avoir heurté la roche du Rater dont la carte dit qu'elle se trouve au minimum à Modèle:Unité sous la surface, ou plus probablement la « basse nord-est du Pot-de-fer », situé à une profondeur de seulement Modèle:Unité. Mais il peut aussi avoir coulé sans talonner, du simple fait des conditions de mer. Dès lors, l'équipage mouilla une des ancres avec toute sa chaîne pour placer le navire bout au vent. Mais terriblement alourdi par l'eau qui s'engouffrait par la voie d'eau, le navire s'enfonça dans les eaux. C'est au bout de cette chaîne que l’Aboukir Bay repose aujourd'hui.
La position de l'épave est signalée sur les cartes marines aux coordonnées Modèle:Coord.
L'équipage, hors le capitaine, était composé de 18 hommes. Les 19 corps ont été retrouvés sur les côtes de la baie de Morlaix (3 à Taulé, 4 à Plouezoc'h et 12 à Carantec).
La polémique liée à l'inhumation des victimes
Le journal La Lanterne rapporte, dans son édition du 14 décembre 1893, le refus du maire et du curé de Carantec d'inhumer correctement les corps des naufragés. Ceux-ci puisque supposées anglais ou américains, donc de culte protestant, ne reçurent semble-t-il, aucun soin entre leur récupération sur les plages et leur inhumation dans un terrain vague sans linceul ni cercueil. Ce traitement scandalisa la population locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voir aussi
Modèle:Autres projets Ce navire devait sans doute son nom à la victoire navale britannique d'Aboukir.