Affaire des Placards
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L’affaire des Placards est la polémique que provoqua le placardage clandestin d'un texte anticatholique sur les lieux publics à Paris et dans plusieurs villes de province, pendant la nuit du 17 au Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle provoqua la fin de la politique de conciliation menée par le roi Modèle:François Ier en faveur des luthériens. Martin Luther avait publié de cette manière ses 95 thèses en 1517 à Wittemberg.
Histoire
Panégyrique de Modèle:Souverain-, vers 1531, Chantilly, musée Condé, Modèle:Nobr.
Les placards dont il est question étaient des écrits affichés dans la nuit du 17 au Modèle:Date- dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume de France comme Blois, Rouen, Tours et Orléans. Ces affiches furent placardées jusque sur la porte de la chambre royale de Modèle:François Ier au château d'Amboise, ce qui constituait un défi et un affront envers la personne même du roi et sa foi catholique. Cet épisode provoque la radicalisation de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} contre les partisans de la Réforme, vis-à-vis desquels il avait été jusqu'alors relativement tolérant.
Ces placards étaient intitulés Articles véritables sur les horribles, grands et importables abus de la messe papale, inventée directement contre la Sainte Cène de notre Seigneur, seul médiateur et seul Sauveur Jésus-Christ. Ce titre évocateur était en fait une attaque directe contre l’Eucharistie, comprise dans la théologie catholique comme étant une « transsubstantiation ». L’auteur en était Antoine Marcourt, pasteur de Neuchâtel Modèle:Incise d’inspiration calviniste.
Le roi s'emporta contre ce qu'il considérait comme un crime de lèse-majesté. En réponse, il confessa publiquement sa foi catholique. Il ordonna des arrestations. Étienne de La Forge, riche marchand et ami de Jean Calvin, fut au nombre des six condamnés au bûcher en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Antoine Augereau, accusé d'avoir imprimé les placards, fut pendu et brûlé.
Ces exécutions choquèrent les princes allemands favorables à la Réforme, alors que François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} recherchait par ailleurs leur alliance contre Charles Quint. L'ambassadeur Guillaume du Bellay déclara que ces condamnés n'étaient que des révolutionnaires, des anabaptistes dont il fallait réprimer les excès. Jean Calvin fit partie des protestants qui choisirent l'exil.
Placards conservés
Le musée de l'Imprimerie et de la Communication graphique, à Lyon, possède dans sa collection permanente un exemplaire de ces Placards. Cet exemplaire est issu de la découverte en 1943 par Hans Bloesch, alors directeur de la Bibliothèque de Berne, dans une reliure des œuvres de Galien en restauration (Claudii Galeni Opera, Bâle, Cratander, 1531) de fragments de ces placards. Des exemplaires sont ainsi reconstitués et déposés dans différentes bibliothèques européennes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=guilbaud>Modèle:Article</ref>. Un premier exemplaire est acquis par la Bibliothèque nationale de France en 1957 (D2-453)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le musée de l'Imprimerie et de la Communication graphique acquiert son exemplaire (inv. 351) au début des années 1960<ref name=guilbaud/>.
L'auteur du texte est Antoine Marcourt, gagné aux idées de la Réforme. L'imprimeur lyonnais est Pierre de Vingle, installé à Neuchâtel. Le Placard se présente comme une feuille de 37 x 25 centimètres, où l'on aperçoit la trace de fragments recollés. On dénombre à ce jour en Europe huit exemplaires de ces Placards<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.