Agincourt

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Agincourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Elle appartient à la communauté de communes de Seille Grand Couronné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Agincourt - Fontaine.jpg
Fontaine, à l'entrée sud d'Agincourt.

Les communes limitrophes sont Seichamps, Essey-lès-Nancy, Dommartemont, Amance, Laître-sous-Amance, Dommartin-sous-Amance, Eulmont.

Agincourt se situe au nord-est de Nancy. Elle est traversée par le ruisseau des Rouaux qui prend sa source sur le flanc est du plateau de Malzéville et se jette dans l'Amezule au nord de la commune. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Agincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), prairies (34,1 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Engincurt (875) ; Engincurtis (932) ; Augecourt (1130) ; Agencort (1193-1198) ; Engiencourt (1389) ; Engiecourt (1420) ; Angiencourt (1424) ; Angincourt (1600).

Histoire

Modèle:… L’origine d’Agincourt est très ancienne. Comme tous les villages au nom terminé par “court”, il est né pendant la période franque, entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le toponyme “Agincourt” est formé d’un nom d’homme germanique “Ingin” et du latin “Cortem” (corps de ferme).

Au début, ce n'était qu’une métairie près d’une voie romaine reliant Metz à Saint-Nicolas-de-Port. Ce vieux “Chemin saulnier” était encore utilisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il franchissait l’Amezule au Piroué. Le suffixe de ce nom désigne “le gué”. Il est encore possible de voir ce passage dans le lit du ruisseau en période de basses eaux. Mais dès 1350, un pont est construit (à l’extrémité de la rue Jules-Méline).

La terre d’Agincourt dépendait du duché de Lorraine et il fallait payer “la taille”. Des textes anciens aux environs de l’an mil, attribuent les biens du villages à l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz.

Un lignage seigneurial s’y installa entre 1250 et 1450, dans une maison forte dont il ne reste rien (peut-être à la place de la tour n° 3 de la rue Jules-Rougieux). Jacques d’Agincourt (1266) et ses descendants : Thiébaut, Thièri, Thévenin, Arnoult, Broquart, Renaud, Régnier (1456) ont légué leur blason “d’argent” à un lion de sinople.

En 1633, George Collignon, sieur de Silly, qui avait été anobli par Charles III, s’installe à Agincourt. C’est son petit-fils, Claude-Charles de Malvoisin, qui hérite en 1699 de la seigneurie. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celui-ci construit “le château” (1 rue Jules-Rougieux). La date 1723 est gravée sur une poutre de l’une des dépendances.

Aux temps mérovingiens, l’église de Dommartin-sous-Amance, érigée dans un site central, rassemblait les fidèles de tous les villages des environs. Cependant Agincourt (Engincurte) possède sa propre église vers l’an mil. La paroisse dépendait du diocèse de Toul.

Les villages lorrains ont connu une certaine croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils connaîtront ensuite des heures tragiques : épidémies de peste, famines, guerres…

“Angiencourt” souffre pendant la guerre de Cent Ans où sévissent des bandes de mercenaires (1351-1358-1371…).

Pendant la guerre de succession de Lorraine (1431-1442), le duc René appelle à son secours son beau-frère le roi de France Charles VII. Les capitaines français rançonnent et pillent les villages. Les “écorcheurs” ravagent tout sur leur passage. La Chambre des comptes déclare en 1441 qu'“Angiencourt” est à ruine et n’y a point de maison. En 1463, après 20 ans, rien n’est reconstruit et la petite église n’existe plus.

Une nouvelle église fut bâtie (fin Modèle:S mini- - début Modèle:S mini-) et celle-là a laissé des vestiges. Certaines pierres réemployées dans la construction actuelle portent la marque des ouvriers qui les ont taillées. La base du clocher est gothique. Le gros pilier au pied de la tour porte des graffitis très anciens ; 1608.1626. En 1603, le roi de France Henri IV, de passage à Agincourt, a vu la petite église gothique.

Pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648) des actes de brigandages commis par les Français et leurs alliés ruinent à nouveau les villages. Les plaintes affluent auprès du Conseil Souverain de Nancy : 4 mars 1636.

En 1640, “les troupeaux d’Agincourt n’ont produit ni laine, ni agneaux”. Les abbesses de Metz et le duc de Lorraine sont compréhensifs et n’exigent pas les redevances habituelles.

L'église est en partie ruinée et les réparations se succèdent. Chaque nouvelle reconstruction agrandira peu à peu l’église.

La paix ne se rétablit qu’à la fin du Modèle:S mini- et, avec le retour du bon duc Léopold, la vie reprend dans les villes et les campagnes.

Les trois évêchés, Metz, Toul et Verdun, étaient français depuis 1552 et leurs directives ont permis un bel essor de l’enseignement dans les villages. Dès 1669, l’évêque de Toul oblige chaque paroisse à avoir un “maître d’escholle” pour chanter au lutrin, servir à l’église et instruire les enfants. Les “régents” de l’école d’Agincourt sont connus depuis 1686 et il y avait rarement des illettrés dans le village.

L'église actuelle est construite en 1761 grâce au curé Charles Brachard. Elle est beaucoup plus grande mais, en raison de la place disponible, elle est tournée vers le nord. Les précédentes comme la plupart des sanctuaires chrétiens, étaient tournées vers l’est, là où le soleil se lève, symbole du Christ ressuscité.

En 1766, à la mort de Stanislas, la Lorraine devient française, ce qui ne changera rien à la vie quotidienne des habitants du village.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Services

La commune participe au Syndicat inter-scolaire (SIS) de Seille Grand Couronné avec les communes d'Amance, Laître-sous-Amance et Dommartin-sous-Amance. Depuis 2018 un nouvel établissement permettant d'accueillir l'ensemble du groupement scolaire a vu le jour dans la commune. L'établissement dispose actuellement de 5 classes.

L'accueil des enfants est complété par un accueil périscolaire de 7 h 30 à 18 h 30 et d'une cantine ainsi que d'un centre aéré le mercredi.

La commune compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des crèches sont situées à proximité (Eulmont).

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ancienne maison seigneuriale, début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • Église de l'Assomption, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : tour romane du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle remaniée, où se déroulent toujours les cérémonies religieuses (messes, mariages, baptêmes, enterrements, communions...). L'église date pour sa partie essentielle de 1761. De l'ancien édifice gothique n'ont été conservés que la base du clocher et les fonts baptismaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il y a trois cloches réalisées en 1847 par les frères Baraban, fondeurs à Nancy et originaires de Bouxières-aux-Chênes : Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Boiseries de l'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Pierre Demenois. Les boiseries de l'église d'Agincourt, 2010, 36 pages</ref> : l'église comporte un ensemble de boiseries remarquables qui ont été inscrites aux monuments historiques en 1992. Il s'agit de lambris de revêtement en panneaux et de stalles datant du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces boiseries ont été installées dans l'église en 1792 et proviendraient de l'ancien couvent des Carmes de Nancy. Elles ont été restaurées en 1996. Elles garnissent le chœur sur une hauteur de Modèle:Unité et une longueur d'environ Modèle:Unité de chaque côté. Elles sont composées de parties plates et d'une soixantaine de panneaux carrés de Modèle:Unité de côté, en chêne sculpté avec une profusion de motifs : fleurs et plantes (acanthe, rose, lys, œillet, tulipe, anémone, pensée, hélianthe, narcisse…), instruments de musique, éléments patriotiques lorrains, animaux (colombe, serpent de la genèse, lapin, oiseaux, coq, renard, pélican mystique), attributs liturgiques (croix, étole, tiare, mitre, encensoir, crosse, chandelier, ciboire, ostensoir). D’autres éléments sont aussi inscrits aux monuments historiques : console, gradins d'autel, retables. La restauration de l'intérieur de l'église, notamment des boiseries, est menée par l'association Hélianthe depuis 1994.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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