Aingeray

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Modèle:Infobox Commune de France

Aingeray est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, village de Lorraine en région Grand Est. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Fig 1 Aingeray (Ban communal) Osm et Qgis.png
Fig 1 - Aingeray (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de Modèle:Unité comprend en 2011, plus de 38 % de terres arables et de prairies, 38 % de forêt et près de 7% de surfaces en eau, 10 % de surfaces agricoles diverses et près de 6 % de zones industrielles et urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bourg à l'aspect typique des villages-rue de lorraine.

Le territoire est arrosé par la Moselle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et son canal à grand gabarit sur environ Modèle:Unité. L'altitude moyenne d'Aingeray est de Modèle:Unité environ. Un exemple de relief géologique dit synclinal peut être observé à Aingeray<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La commune est desservie par la route départementale Modèle:N°, venant de la vallée de la Moselle à Liverdun, allant vers Toul via Fontenoy-sur-Moselle et Gondreville. Les sources historiques et archéologiques mentionnent d'anciens chemins<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/25/art1.pdf

À propos du "pont romain" de Liverdun : Recherches sur le réseau routier ancien à l'Est de Toul - Carte P 5

Madame ARNOULD-ROMBACH, Collège de Liverdun</ref> reliant Liverdun et Toul, via Sexey-les bois dont certains diverticules desservaient les lieux-dits Vieil Aingeray et Bois de Namplain.

Le lieu-dit Voirémont est connu pour abriter un exemple de pelouse calcaire riche en spécimens de biodiversité intéressants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Les lieux-dits Val Toussaint et Malzey apparaissent à de nombreuses reprises dans les chroniques historiques et archéologiques de la région.

Fichier:B543956101M00820 007 PL.jpg
Aingeray en 1888, B.M. de Nancy.

Le toponymes Fourneaux et Banal pourraient indiquer la présence ancienne d'installations communales partagées comme un four, un moulin (Fig 1).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Aingeray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), terres arables (27,7 %), prairies (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le toponyme apparaît sous la forme latine Angeriacum villa en 922/962, Angeriacum en 974 et 1050, puis Angeliaco en 965. La forme française "Angerei" apparaît dès 1262/1263 ; l'on a Engerey en 1492, Angerey en 1516, Angeray en 1594, Aingery en 1719 ; la graphie actuelle n'apparaît qu'en 1862. L'on trouve en outre la précision Aingerey-lez-Gondreville en 1565Modèle:Dic-Meurthe.

Le nom est composé de l'anthroponyme germanique Anghari et du suffixe gallo-romain -iacum : domaine d'Angar. Ce type de formation, issu du jargon de l'administration fiscale, est typique de l'Antiquité tardive (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)Modèle:Nom de lieux de M&M.

Histoire

Fichier:Bifaces AIngerey 40719.jpg
Bifaces (Cne d'Aingeray - Musée de Toul).

Le journal de la société d'archéologie lorraine cité par Jules Beaupré dans son répertoire archéologique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mentionne la découverte d’artefacts de la période de l'âge de pierre sur le plateau dominant le village.

Antiquité

H Lepage cite le Révérend Père Benoît Picart qui au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle rend compte de découvertes sur le territoire de la commune située à une lieue un tiers à l'est de Toul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. :

« Camp d'une étendue assez considérable suivant le P(ère). Picart, il était fortifié de murailles et de tours qui paraissaient encore, de son temps, en plusieurs endroits au-dessus de terre. Les médailles antiques qu'on y a trouvées en fouillant le sol, font conjecturer, dit-il, que c'est un ouvrage que l'on peut attribuer aux Gaulois ou aux Romains »

On faisait donc remonter cet établissement à la période du Haut-Empire romain ou à l’Époque de l'indépendance du territoire celte de Gaule, mais Beaupré conteste le caractère de camp fortifié de ce site et y voit plutôt une structure agraire :

« Il existe dans le bois de Namplain des amoncellements de pierres brutes, formant enceintes, et quelques tumuli. Nous en avons fouillé, M. Bleicher et moi, un certain nombre en 1895, mais sans succès. Ces lignes de pierres s'étendent dans toute la forêt, et offrent la plus grande analogie avec l'ouvrage du même genre situé dans les bois d'Allain. Bien que ce travail ne présente aucun caractère militaire, c'est sans doute lui que Benoît Picard avait en vue quand il parle « d'un camp fortifié de murs et de tours, entre Aingeray et Sexey ».

Moyen Âge

Le revenu du village d'Aingeray, dont dépendait Molzey, fut donné par Pépin à Bornon, en 794, engagé ensuite aux comtes de Chaumontois, puis retiré par saint Gérard, qui la donna aux religieux de Saint-Mansuy<ref>P. Benoît capucin , Hist. de Toul, Modèle:P..</ref>.

L'érudit Olry, ancien instituteur d'Allain précise :

« Au Vaux Toussaint entre Aingeray et Fontenoy, ruines d'un hameau appelé « le Vieil Aingeray », découverte sur ce lieu d'un grand nombre d'objets, dont des tuiles plates à rebords. À l'orient et à deux km d'Aingeray, vestiges du hameau de Molzey, (Molisiacus, Malzey ou Marley), détruit, d'abord au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, temporairement habité par quelques familles puis définitivement abandonné. Dans la même direction, vestiges d'un château, maison seigneuriale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. »

Aingeray aurait donc été formé de la réunion de plusieurs hameaux, toutefois la genèse et l'histoire de ces installations reste encore un peu obscure, comme l'explique une série d'articles de la revue Études touloises<ref>Modèle:Lien web.</ref> consacrés à ce village.

L'existence d'une ferme mérovingienne est certaine. En effet, E Salin cite la découverte de sépultures barbares aux lieux-dits Au vieil Aingeray (Fig1) et à la Vaux Toussaint en 1873<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Époque moderne

Graves dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale.Modèle:Référence nécessaire

Anecdotes

Pour actes de sorcellerie, trois personnes furent exécutées, une femme nommée Claudon Oudenot et un pâtre Nicolas Gengoulphe en 1608 et une autre femme Méline, veuve de Nicolas Gérard, en 1615.Modèle:Référence nécessaire

En 1630, la peste régnait aux environs de Nancy et dans les environs. La peste sévit aussi durant six mois à Aingeray (et probablement à Malzey) et y fit mourir Modèle:Nombre<ref>Bulletin de Société de géographie de l'Est (1894), page 8.</ref>.

Comme d'autres villages de Lorraine et du Toulois, Aingeray a été le lieu de la manifestation de la présence du loup et plusieurs récits le mettant en scène aux prises avec l'homme ont été exposées par M. Hachet dans un article de la revue Études touloises<ref>https://www.etudes-touloises.fr/archives/6/art3.pdf</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Note : François François était le maire également de Malzey

Liste des curés

Liste des curés
Période Identité
avant 1728 - Jean Joseph LIEGAULT
en 1728 - A CHAMOY
avant 1792 - LORRAIN
après 1792 - Nicolas AUBRY
1824 - 1831 François DROUIN
-

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

« Surf. territ. : 665 hect. en terres lab., 73 en prés, 27 en vignes, 240 en bois. Un hectare semé en blé peut rapporter 12 hectolitres 50 litres, en orge 12, en seigle 10, en avoine 45. On y élève principalement des chevaux »<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune d' Aingeray était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 600 hectares (égale à la surface cultivable communale) en augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est maintenu autour de 595 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 (6 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 11 unité(s) de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (jusqu'à 13 auparavant) : l'activité agricole avait résisté.

Secteur secondaire ou Industrie

Modèle:Section vide ou incomplète

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ruines fortifiées au lieu-dit Haut-du-Château.(Fig1)

" Maison seigneuriale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle appartenant à M. Depardieu ; à l'extérieur, fenêtres à meneaux et portes à linteau ornementé ; à l'intérieur, cheminée curieuse, couronnée de petits créneaux ; dans les caves, anciennes prisons, et fond de fosse ".

Texte de Étienne Olry dans le Répertoire archéologique de l'arrondissement de Toul (1871).

Elle était la résidence du maire ayant un rôle judiciaire, elle perdit cette fonction par les décrets de 1790 portant sur la création des cantons et de la justice de paix installée à Fontenoy-sur-Moselle jusqu'en 1800. La cave de la prison a été comblée vers 1984 par Bernard Depardieu, propriétaire des lieux.

Une fourche patibulaire et son échelle étaient dressées en place publique pour l'exécution par pendaison des condamnés à mort et la population devait assistance au bourreau dans son œuvre<ref>Essai historique sur les institutions judiciaires des duchés de Lorraine et de Bar avant les réformes de Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, page 53, thèse pour le doctorat en droit par Charles Sadoul.</ref>.

  • Une écluse et un barrage de la Moselle canalisée sont situés sur le territoire de la commune.(Fig1)

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Édifice religieux

  • Église Saint-Médard détruite en 1944 et reconstruite.
  • Le retable en pierre de dimensions Modèle:Unité par Modèle:Unité et du datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il provient de la chapelle de Malzey (ermitage Saint-Jean). Propriété de la commune, il est classé en 1908 aux " Monuments Historiques" sous le n° PM54000004<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Encastré dans le mur, il se compose de six niches placées de front, accolées les unes aux autres et séparées la Modèle:3e et la Modèle:4e par une niche centrale plus importante. Chacune de ces petites niches est couronnée d'un dais et abrite deux statuettes (en tout douze, figurant les apôtres) ; la niche principale est occupée par trois personnages : le Père éternel, une femme agenouillée et un ange.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Victor Riston, Le Retable de l'église d'Aingeray, 10 pages (dont 2 planches) non reliées, 1892
  • Au musée de Toul : le musée offre un abri à une délicate Vierge à l´Enfant - Michel HACHET<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

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