Alexandre Colonna Walewski

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymesModèle:Infobox Rôle monarchique Alexandre Florian Józef Colonna Walewski, né le Modèle:Date de naissance au château de Walewice et mort le Modèle:Date de naissance à Strasbourg, est un militaire, diplomate et homme politique franco-polonais. Fils naturel de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et de Marie Walewska, il est ministre et sénateur sous le règne de son cousin Napoléon III.

Biographie

Fils de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}

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Miniature représentant l'empereur Napoléon.

[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] rencontre Maria Walewska, née Łączyńska, épouse du comte Modèle:Lien (1736-1815) en 1807 qui meurt le Modèle:Date à Walewice <ref>www.napoleontrois.fr</ref>. Alexandre, enfant né de cette liaison en 1810 à Walewice est reconnu par Walewski et il porte son nom <ref>Modèle:Article</ref>.

Alexandre est fait comte de l'Empire par un décret impérial du Modèle:Date- et des lettres patentes du Modèle:Date- suivant, dont l'Modèle:Nb précise que ce titre est Modèle:Citation. Le bénéficiaire se voit accorder un revenu annuel de Modèle:Nb. Les armoiries Colonna conférées par les lettres patentes en même temps que le titre de comte de l'Empire étaient un mélange des blasons Walewski et Łączyński .

En Modèle:Date-, Alexandre accompagne sa mère qui rend visite à Napoléon souverain de l'Île d'Elbe.

Lorsque Maria Walewska, devenue veuve, puis remariée en septembre 1816 au comte d'Ornano, meurt en couches le Modèle:Date-, la tutelle d'Alexandre qui a alors sept ans est attribuée à son oncle maternel Teodor Michał Łączyński.

Au service de la Pologne et de la France

Revenu en Pologne en 1824, Alexandre Walewski refuse de servir dans l'armée russe et, malgré la surveillance de la police, parvient à s'embarquer pour l'Angleterre. De là, il se rend à Paris d'où son extradition est refusée au gouvernement russe par le ministère Villèle.

Après la révolution de juillet 1830, Horace Sébastiani, ministre des affaires étrangères de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] charge Walewski d'une mission secrète en Pologne.

Pendant l'insurrection polonaise de novembre 1830, Walewski se met au service du gouvernement insurrectionnel et en tant que son délégué à Londres il sollicite l'appui de l'Angleterre. Il revient à Paris après la défaite du soulèvement.

Il est naturalisé français en 1833 et devient officier d'ordonnance du maréchal Gérard.

Ayant perdu sa femme Catherine Montagu après deux ans de mariage, il demande à être envoyé en Afrique. Il est alors nommé capitaine dans la Légion étrangère. Il passe ensuite au [[2e régiment de chasseurs d'Afrique|Modèle:2e d'Afrique]] et devient directeur des affaires arabes à Oran.

Écrivain et homme politique

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Caricature d'Alexandre Colonna Walewski dans l'Histoire tintamarresque de Napoléon III, Touchatout, 1877.

De retour en France il passe capitaine au [[4e régiment de hussards|Modèle:4e]]. En 1837 il donne sa démission et se fait connaître comme écrivain et comme auteur dramatique. Mais sa comédie L'École du monde ou la coquette sans le savoir, représentée au Théâtre-Français le Modèle:Date-, n'a qu'un succès d'estime. La même année, Walewski vend son journal, Le Messager des Chambres, à Adolphe Thiers qui l’envoie en mission près de Méhémet Ali pour obtenir son consentement au traité de Londres. Le ministère Guizot l'attache à la légation de Buenos Aires.

Après son élection à la présidence de la République, le prince Louis-Napoléon Bonaparte nomme Walewski ministre plénipotentiaire à Florence (1849), puis ambassadeur à Naples (1850), à Madrid (1851) et à Londres (1851) où il négocie habilement la reconnaissance du Second Empire par le cabinet britannique.

Élevé à la dignité de sénateur le Modèle:Date-, Walewski devient ministre français des Affaires étrangères le Modèle:Date- suivant, succédant à ce poste Édouard Drouyn de Lhuys. Il préside alors la conférence de Paris qui a lieu après la guerre de Crimée et où il signe le traité le Modèle:Date-.

L’exécution du missionnaire des MEP Auguste Chapdelaine par les autorités locales chinoises en février 1856 (incident dit du père Chapdelaine), dans la province du Guangxi, sert de prétexte au Comte Walewski, pour accepter de rejoindre les Britanniques dans leur expédition punitive qui inaugure la Seconde guerre de l'opium. Il nomme le baron Gros comme ambassadeur en Chine.

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Échec à la présidence du Corps législatif

Fichier:Le cabinet ministériel du comte Alexandre Walewski (1859).jpg
Le cabinet ministériel des Affaires étrangères du comte Alexandre Walewski sous Napoléon III en 1859. Autour du comte Walewski, de gauche à droite : baron Robert de Billing, le marquis de Trévise, Prosper Ernest des Vallières, Tamisier, Paul de Monicault, Caumont, Arthur Jean Merault, Armand, baron Frédéric de Billing, Laboulaye, comte de Saint-Vallier, Cabrol, le comte de Castelvecchio, Albert Félix Ignace de Biberstein-Kazimirski.

Opposé à Napoléon III sur la question italienne, Walewski démissionne de sa fonction de ministre. Il est alors nommé membre du conseil privé puis ministre d'État avec la direction des Beaux-Arts.

Le Modèle:Date-, Walewski pose la première pierre de l'opéra Garnier. Plus tard, il présente un projet de loi sur la propriété artistique et littéraire.

Le Modèle:Date-, il démissionne de son poste de ministre, puis de son mandat de sénateur en 1865, pour se faire élire député au Corps législatif, le Modèle:Date-, dans la [[Deuxième circonscription des Landes|Modèle:2e des Landes]]. L'empereur qui l'a destiné à la présidence du Corps législatif pour y remplacer son demi-frère le duc de Morny décédé, le nomme à ces fonctions avant même que son élection soit validée. L'opposition dit alors : Modèle:Citation.

Walewski s'incline vers le régime parlementaire et témoigne vis-à-vis de l'opposition une impartialité qui déplaît à Eugène Rouher. Sur son refus de rappeler à l'ordre Adolphe Thiers, la majorité soulève un tumulte et Walewski est obligé de donner sa démission de député en Modèle:Date-.

Walewski entre ensuite au Sénat et présente à l'Empereur Émile Ollivier. Mais cette entrevue n'apporte pas les résultats espérés et Walewski, renonçant à la politique active, part en voyage en Allemagne.

Il meurt au retour de ce voyage, le Modèle:Date-, à Strasbourg. L'État accorde à sa veuve une pension de Modèle:Nb.

Walewski avait reconnu le fils qu'il avait eu de [[Rachel Félix|Modèle:Mlle Rachel]], mais le titre de comte ne put se transmettre à sa descendance<ref>Revue française de généalogie, 11 mai 2012</ref>.

Il repose dans la Modèle:66e du cimetière du Père-Lachaise<ref name="Bauer">Modèle:Ouvrage</ref>.

Les descendants

Alexandre Walewski est d'abord marié à Lady Catherine Montagu (Modèle:Date-, Londres ✝ Modèle:Date-, Paris) avec laquelle il a:

1) Louise-Marie (Modèle:Date- - 1833) ;
2) Georges-Edouard-Auguste (Modèle:Date- - Modèle:Date-)

D'une liaison avec la tragédienne favorite de Victor Hugo, Rachel, Alexandre Walewski a :

3) Alexandre-Antoine-Jean (Modèle:Date- - Modèle:Date-), reconnu en 1844 et adopté par Walewski en 1860, consul général de France, marié le Modèle:Date- avec Jeanne-Claire-Marie Sala (Modèle:Date- - Modèle:Date-), père d'André Walewski (1871-1954)

Alexandre Walewski se remarie le Modèle:Date- avec Marie-Anne di Ricci (Modèle:Date- - Modèle:Date-), fille de Zanobi, comte di Ricci (✝ Modèle:Date-) et d'Izabella Poniatowska, dont

4) Isabelle (Modèle:Date--Modèle:Date-)
5) Charles, Modèle:2e comte Walewski (Modèle:Date- - le Modèle:Date-), lieutenant-colonel au [[131e régiment d'infanterie|Modèle:131e d'infanterie de ligne]], marié à Félicie Douay, sans postérité ;
6) Catherine-Elisabeth-Elise (Modèle:Date-- Modèle:Date-), mariée avec Félix de Bourqueney (Modèle:Date-- Modèle:Date-)
7) Eugénie-Louise-Irène (Modèle:Date-- Modèle:Date-), mariée avec Frédéric Mathéus (Modèle:Date- - Modèle:Date-)

Hommage et honneurs

Fichier:Armoiries 1er Empire Français (1809).jpg
Les grandes armes de l'Empire français, modèle de tapisserie pour la manufacture des Gobelins par François Dubois (1790-1871) d'après Jacques-Louis de La Hamayde de Saint-Ange (1780-1860).

Titres nobiliaires

Distinctions

Fonctions non politiques

Pensions, rentes

Publications

  • Un mot sur la question d'Afrique en 1837 ;
  • L'Alliance anglaise en 1838 ;

Iconographie

Henri d'Ainecy, comte de Monpezat, Le comte Walewski et la comtesse Walewska en phaéton (coll. de la comtesse Walewska en 1922), tableau reproduit dans l'article de Léandre Vaillat relatif à l'exposition « Le décor de la vie sous le Second Empire » au pavillon de Marsan du musée du Louvre (L'Illustration no 4136, 10/06/1922 - arch. pers.)

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

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