Philippe Antoine d'Ornano

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Philippe Antoine d'Ornano est un militaire et homme politique français, maréchal de France, né le Modèle:Date à Ajaccio et mort le Modèle:Date à Paris. Issu d'une famille noble d'ancienne extraction (1470), fils de Lodovico Antonio Ornano et d'Isabella Maria Buonaparte, il était cousin de l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

Biographie

Origines familiales

Modèle:Article détaillé

L'Empire

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Philippe Antoine d'Ornano, par Robert Lefèvre.

Ornano commence sa carrière comme sous-lieutenant au [[9e régiment de dragons (France)|Modèle:9e]] en 1799<ref name="RZ37"/> puis prend part avec le général Leclerc, dont il est l'aide de camp, à l'expédition de Saint-Domingue<ref name="MW243"/>. Épargné par la fièvre jaune, il rentre en France et sert comme aide de camp de Berthier<ref name="RZ203"/>. Il participe brillamment aux premières campagnes de l'Empire, s'illustre à Ulm et Iéna et sert comme officier d'ordonnance de l'Empereur<ref name="MW243"/>. Il est fait comte de l'Empire en 1808<ref name="JT"/> et prend part aux campagnes de la guerre d'Espagne.

Il est un des plus jeunes généraux de brigade de l'Empire, à Modèle:Nobr<ref name="GS289"/>. Commandant la Modèle:16e de cavalerie légère au début de la campagne de Russie, il est fait général de division le Modèle:Date-, après la bataille de la Moskova et prend la tête de la division légère du Modèle:4e<ref name="RZ203"/>. Blessé et laissé pour mort à la bataille de Krasnoï, le Modèle:Date-, il est retrouvé vivant par son aide de camp le lendemain et rentre en France<ref name="RZ54"/>.

Après une convalescence rapide<ref name="MW244"/>, il devient colonel des dragons de la Garde impériale, combat en Allemagne et prend le commandement de la cavalerie de la Vieille Garde après la mort du maréchal Bessières<ref name="RZ203"/>. Lors de la campagne de France, il participe notamment à la bataille de Mormant le Modèle:Date- et à la bataille de Paris où il commande les unités de la Garde impériale stationnée dans la capitale. Après l'abdication de Fontainebleau, il accompagne Napoléon jusqu'à son embarquement pour l'île d'Elbe<ref name="RZ206"/>.

Cousin de Napoléon, qui a fait de ce cavalier brillant l'un des généraux les plus dotés de l'Empire<ref name="GS251"/>, il accepte le commandement des dragons de France sous la Première Restauration<ref name="MW295"/> mais s'empresse de proposer ses services à l'Empereur lors de son retour aux Tuileries. Grièvement blessé à la poitrine au cours d'un duel avec le général Bonet, il n'exerce pas de commandement effectif lors de la campagne de Belgique<ref name="RZ207"/>.

La Seconde Restauration

Arrêté le Modèle:Date-<ref name="RZ203"/> pour avoir pris la défense du maréchal Ney<ref name="MW297"/>, il est libéré un mois plus tard et part en exil en Angleterre puis en Belgique.

Au printemps 1813, il a rencontré Marie Walewska<ref name="MW243"/>, grand amour de Napoléon, alors en séjour à Paris. Assez rapidement, il lui fait une cour assidue et propose de l'épouser<ref name="MW294"/>, mais Marie Walewska, qui est encore amoureuse de l'Empereur et mariée religieusement au comte Anastase Walewski, refuse cette première demande. La mort du comte Walewski en 1815, puis le départ de Napoléon pour Sainte-Hélène, sont favorables aux projets matrimoniaux du général d'Ornano<ref name="MW295"/>.

Le Modèle:Date-, en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles, Ornano épouse Marie Walewska<ref name="MW298"/>. Le couple s'installe à Liège<ref name="MW298"/>. Malgré les conseils de son médecin, Marie insiste pour allaiter son fils<ref name="MW299"/>, Rodolphe, né en 1817. Philippe d'Ornano et sa femme très affaiblie rentrent à Paris, Marie insistant pour revenir mourir en France<ref name="MW299"/>. Son veuvage marque profondément Ornano, qui ne se remarie pas<ref name="MW300"/>.

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Philippe d'Ornano par Léon Cogniet (étude d'après nature)

Il reprend du service en 1828 comme commandant des Modèle:2e et Modèle:3e militaires puis au jury du concours d’entrée à Saint-Cyr<ref name="RZ203"/>.

La monarchie de Juillet

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Philippe Antoine, comte d'Ornano, maréchal de France (1784-1863), Jean-Adolphe Beaucé, 1863.

Sous la monarchie de Juillet, il prend part à la répression en Vendée en 1832 puis est fait pair de France.

Maréchal de France

Mis à la retraite pour raison de santé, il est élu député d'Indre-et-Loire le Modèle:Date-<ref name="AN"/> (il fut propriétaire du château de la Branchoire à Chambray-lès-Tours). Partisan de la politique du président de la République Louis-Napoléon Bonaparte et soutien du gouvernement dans l'affaire de l'expédition de Rome, il est réélu en 1849<ref name="AN"/>.

Grand-croix de la Légion d'honneur en 1850, il approuve le coup d'État du 2 décembre 1851. Membre de la commission consultative, il est couvert d'honneurs, fait sénateur dès 1852, grand chancelier de la Légion d’honneur puis gouverneur des Invalides<ref name="RZ204"/>. Napoléon III le fait maréchal de France le Modèle:Date-, dernier des généraux de la Révolution et du Premier Empire à accéder à cette distinction<ref name="GS272"/>. Il meurt à Paris le Modèle:Date-<ref name="RZ25"/> et est enterré aux Invalides<ref name="RZ109"/>.

Son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile, à Paris. Par décret du Modèle:Date-, une voie nouvellement ouverte du Modèle:18e arrondissement de Paris prend le nom de boulevard Ornano en son honneur<ref> http://www.v2asp.paris.fr/commun/v2asp/v2/nomenclature_voies/Voieactu/6868.nom.htm : notice « boulevard Ornano » du site officiel de la Ville de Paris. Consulté le 29 mai 2014. </ref>, qui relie à l’origine le boulevard de Rochechouart à la porte de Clignancourt ; depuis 1882, la partie sud du boulevard a été renommée boulevard Barbès.

Distinctions

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Les armoiries du comte Ornano et de l'Empire.

Hommages

Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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Articles connexes

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