Altaïr

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Modèle:Infobox V3/Fin Altaïr (α Aquilae / α Aql) dans la Désignation de Bayer est l'étoile la plus brillante de la constellation de l'Aigle. De magnitude apparente 0,76<ref name="Ducati2002" />, elle est la douzième étoile la plus brillante de la voûte céleste. Située à environ 17 années-lumière de la Terre<ref name="vanLeeuwen2007" />, elle est aussi l'une des étoiles les plus proches visibles à l'œil nu.

Nomenclature, histoire et mythologie

De la Mésopotamie à l’UAI

Altair (en français Altaïr) est le nom approuvé pour α Aql par l’Union astronomique internationale (UAI)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au tout début, nous trouvons l’étoile mul.TI8.mušen = Erû , « l’Aigle », affectée sans hésitation à α Aql dès la fin du 2e millénaire avant notre ère<ref>Modèle:Lien web</ref> (voir la constellation de l’Aigle.

Fichier:FIG 38 AL NASRAN.jpg
Les Deux aigles, النسر الواقع al-Nasr al-Wāqiᶜ, « l’Aigle Tombant », et النسرالطاٸر al-Nasr al-Ṭā’ir, « l’Aigle Volant ».

Cette étoile est décrite comme « l’étoile qui est au milieu de la tête » de Ἀετός pour le Grecs<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis d’Aquila pour les Latins et d’al-ᶜUqāb pour les Arabes<ref> (ar/de) Claudius Ptolemäus, Der Sternkatalog des Almagest. I. Die arabischen Übersetzungen, éd. par Paul Kunitzsch, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1986, pp. 294-295.</ref>.

Mais ces deniers connaissaient déjà, dans le ciel arabe traditionnel, cette étoile sous le nom de الطائر النسر al-Nasr al-Ṭā’ir, « l’Aigle Volant », qui forme, dans le ciel arabe traditionnel, un couple avec النسر الواقع al-Nasr al-Wāqiᶜ, « l’Aigle Tombant » , qui désigne α Lyr<ref>(de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harr0assowitz, 1961, p. 87.</ref>, mais il est clair que cette aigle-là, celui qui est identifié à α Aql, et qui appartient aux premiers calendriers arabes de type παράπηγμα ou calendriers de anwā’, est un héritage direct de Mésopotamie par une voie araméenne<ref>Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, pp. 34, 38 et 115.</ref>.

Figurant sur l’astrolabe, le nom fut très tôt raccourci enالطائر al-Ṭā’ir<ref>Roland Laffitte, Le ciel des Arabes..., op. cit., pp. 198-203.</ref>, et put dès l’an mil passer dans les textes latins, notamment Annazratair chez Llobet de Barcelone, et Altair dans l’école de Gerbert d’Aurillac et chez Hermann de Reichenau<ref>Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, pp. 138-139. </ref>,<ref>Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 186.</ref>. En traduisant les versions arabes de la Μαθηματική σύνταξις de Ptolémée (IXe s.), Gérard de Crémone donne Stellatio Aquile, & est vultur volans<ref> (la) Gérard de Crémone, Almagestum Cl. Ptolemei Pheludiensis Alexandrini astronomorum principis…, Venise : ex. Officina Petri Liechtenstein, 1515, fol. 81.</ref>, et que l’on retrouve sous les formes Atair et vultur volans dans l’Uranometria de Johann Bayer (1603)<ref> (la)Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 16r.</ref>. Le nom Altair a donc traversé les siècles et a fini, à partir du XIXe par s’imposer au détriment de la version latine, Vultur cadens, rencontrée chez Gérard de Crémone (ca. 1175), en français l’Aigle chéant et Aigle volant chez Hagin le Juif (1270)<ref> Roland Laffitte, « Les premiers termes empruntés à l’arabe dans les textes français d’astronomie et d’astrologie », Bulletin de la SELEFEA n° 2 (1er semestre 2003), p. 13, n. 18.</ref>.

En Chine et au Japon

En chinois, α Aql est nommée « Niu Lang » (牛郎), en japonais, « Hikoboshi » (彦星). Au Japon comme en Chine, Altaïr est mentionnée dans la légende de la Tisserande et du Bouvier. La Modèle:7e du Modèle:7e lunaire (七夕), les Japonais fêtent Tanabata et les Chinois Qīxī en l'honneur de ce couple éternel. En astronomie chinoise, elle fait partie de l'astérisme Hegu, représentant un tambour.

Caractéristiques physiques

Fichier:Altair PR image6 (white).jpg
Image directe d'Altaïr.

Altaïr est une étoile blanche de type spectral A7Vn<ref name="Gray2003" />, avec une classe de luminosité V (lire « cinq »), qui indique qu'il s'agit d'une étoile de la séquence principale. Le suffixe « n » derrière sa classe de luminosité indique que son spectre présente des raies « nébuleuses » en raison de sa rotation rapide. Elle est aussi considérée comme une étoile variable de type Delta Scuti, malgré des variations très petites, de l'ordre de 2 millimagnitudes<ref name="Astr141"/>.

Elle est environ deux fois plus grande que le Soleil (Modèle:Unité) et Modèle:Unité fois plus massive que lui<ref name="Bouchaud2020" />, et elle est près de onze fois plus lumineuse que lui<ref name="Peterson2006" />.

Ce qui la caractérise est sa rotation extrêmement rapide : il lui faut 7 heures 46 minutes pour effectuer une rotation<ref name="Bouchaud2020" />, là où le Soleil met un peu plus de 25 jours. Altaïr tourne donc à son équateur à la vitesse de Modèle:Unité<ref name="Bouchaud2020" />. En conséquence, Altaïr est oblongue, aplatie aux pôles et renflée à l'équateur : son diamètre équatorial est au moins 22 % plus grand que son diamètre polaire<ref name="Astr141"/>. L'aplatissement ε est égal à Modèle:Unité, l'inclinaison i entre l'axe des pôles et la ligne de visée est égale à Modèle:Unité et l'angle de mouvement propre PA est égal à Modèle:Unité<ref name=Bouchaud2020/>.

En 2007, des images de la surface d'Altaïr, dans le domaine du visible, ont été réalisées depuis l'observatoire du Mont Wilson en Californie grâce aux techniques de l'interférométrie en mettant en œuvre quatre des six télescopes du site<ref>Staring at the surface of an alien star, The Register, 4 juin 2007.</ref>. Les images obtenues montrent une étoile de couleur bleutée, fortement oblongue ce qui confirme les observations précédentes sur sa vitesse de rotation<ref name="Monnier2007" />.

Une modélisation à deux dimensions, présentée dans une nouvelle étude publiée en janvier 2020<ref name="Bouchaud2020"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref> précise ses caractéristiques physiques. Son âge est estimé à environ Modèle:Unité, soit beaucoup plus jeune que ceux donnés précédemment.

Environnement stellaire

Altaïr est une étoile double optique : sa compagne, de magnitude 9,6, ne lui paraît associée que par un effet de perspective.

Altaïr est également l'un des sommets du triangle d'été, un astérisme formé également de Alpha Cygni (Deneb) et de Alpha Lyrae (Véga).

Dans la culture populaire

Cette étoile est citée dans le prologue du film américain Planète interdite (1956)<ref>The Movie Database.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Palette Modèle:Portail