Annapurna I

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L'Annapurna I, en sanskrit, népalais et nepalbhasha Modèle:Lang, Modèle:Lang, autrefois Morshiadi, est un sommet du Népal, point culminant de l'Annapurna, un massif de l'Himalaya, avec Modèle:Unité d'altitude. C'est le dixième plus haut sommet du monde.

Géographie

L'Annapurna I est composé d'un sommet principal culminant à Modèle:Unité d'altitude et de deux antécimes : l'Annapurna I Central à Modèle:Unité et l'Annapurna I Est à Modèle:Unité.

Premières ascensions

L'Annapurna I est le premier sommet de plus de Modèle:Unité à avoir été gravi. Des altitudes plus élevées Modèle:Incise ont été atteintes dans les années 1920 sur l'Everest, mais aucune ne correspondait à un sommet. Cet exploit est réalisé par une expédition française le 3 juin 1950, et est entré dans les annales de l'alpinisme car c'est en outre le seul 8 000 à avoir été gravi dès la première tentative, les alpinistes ne bénéficiant d'aucune expérience passée d'autres expéditions. Autre fait remarquable quoique jamais relevé, dix membres de l'expédition sont arrivés au dernier camp avant le sommet, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Christian Greiling, Annapurna 1950, un exploit français sous le feu de la cancel culture, Héliopoles, 2022, p. 100-101.</ref>.

Sur la base des chiffres arrêtés à Modèle:Date-, c'est à la fois le « [[Sommets de plus de huit mille mètres|Modèle:Unité]] » ayant été conquis le moins de fois — Modèle:Nobr réussies contre 5 656 à l'Everest — et le plus dangereux de tous avec le plus fort taux de mortalité — 32 % contre 26 % au K2 et 4 % à l'Everest, le sommet le plus sûr étant le Cho Oyu avec 1,4 % de morts pour Modèle:Unité<ref>Physiopathologie des pratiques sportives en haute altitude, par Laurent Grélot, faculté des sciences du sport de Marseille-Gap, université de la Méditerranée (2001), cité dans L'Express, Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Combien les 8000 sont ils dangereux ?</ref>.

Sommet principal

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date, Louis Lachenal et Maurice Herzog atteignent le sommet par la face Nord, avec une expédition comprenant Lionel Terray, Gaston Rébuffat, Marcel Ichac (cinéaste et le seul à avoir une expérience himalayenne grâce à l'expédition de 1936 au Karakoram), Jean Couzy, Marcel Schatz, Jacques Oudot (médecin) et Francis de Noyelle (diplomate assurant la coordination avec les autorités locales).

Cette victoire est la première conquête de l'un des quatorze sommets de plus de Modèle:Unité du globe. Cette expédition constituait aussi la première entrée d'Européens dans la région du Népal central, car le pays ne s'est ouvert au monde qu'en 1950. Ses membres ont donc été amenés à redessiner la carte du massif de l'Annapurna. La victoire française à l'Annapurna I en 1950 a eu un retentissement considérable dans le monde et particulièrement en France. Ses vainqueurs sont devenus de véritables héros nationaux et cette victoire Modèle:Incise est devenu un phénomène de société.

Préparation

L'expédition de 1950 est vécue comme la poursuite, et la revanche, de l'expédition française de 1936 au Karakoram. Modèle:Citation<ref>Michel Raspaud, « La conquête de l’Annapurna », Le Monde, 3-4 juin 1990</ref>

Il apparaît que Lucien Devies, patron de la Fédération française de la montagne (FFM), aurait voulu « un 8 000 à tout prix<ref>Les Annales du GHM, articles sur le cinquantenaire de l'Annapurna, 2000</ref>. »

Expédition

Comme il s'agit de la première incursion d'Européens dans le Népal central, la première tâche de l'expédition est d'explorer le terrain et de corriger les cartes existantes. Les explorateurs passent de longues semaines à essayer de trouver les sommets à conquérir, à trouver le moyen d'y accéder et à jauger, sur les différentes faces, les difficultés à surmonter. Tout cela exige des journées entières de reconnaissance par groupes de deux ou trois alpinistes, ce qui nécessite de gravir de « petits » sommets de 5 000 ou Modèle:Unité. Marcel Ichac trouve la voie vers le massif à conquérir et baptise une vallée imprévue « Vallée cachée » (en anglais Hidden Valley).

Vient ensuite le choix de l'objectif : le Dhaulagiri, l'Annapurna I ou un autre sommet ? Le choix se porte finalement sur l'Annapurna I, jugé plus accessible que le Dhaulagiri.

Commence ensuite l'assaut de la montagne proprement dit. C'est en général là que commence le travail pour les alpinistes actuels, au pied de voies bien balisées ou étudiées à l'avance. À ce moment, les membres de l'expédition de 1950 ont, pour leur part, déjà des milliers de mètres de dénivelé et nombre de premières dans les jambes. Et pourtant, malgré la fatigue et l'absence d'oxygène, le sommet de l'Annapurna I est conquis par Maurice Herzog et Louis Lachenal, le Modèle:Nobr. L'opposition entre la conception de Maurice Herzog Modèle:Incise et celle de Louis Lachenal Modèle:Incise se cristallise à l'approche du sommet.

Au cours de la descente, Herzog et Lachenal ont de nombreux doigts et orteils gelés et doivent subir des amputations. Au cours de la longue marche du retour Modèle:Incise le chirurgien Jacques Oudot les soigne (et sauve une phalange à chaque doigt de Herzog) grâce à ses instruments professionnels (une première dans l'himalayisme).

Phénomène de société

Modèle:Citation

Le « phénomène Annapurna » est porté par sa médiatisation. Grâce à ses recettes, les projets des organismes de la montagne parviennent à financer plusieurs expéditions françaises dans les années qui suivent.

La médiatisation sera en particulier portée par :

  • le livre (best-seller) de Maurice Herzog Annapurna, premier Modèle:Unité (1951) ;
  • le film de Marcel Ichac Victoire sur l'Annapurna ;
  • les reportages dans Paris-Match<ref>Le premier reportage de Marcel Ichac a semble-t-il sauvé l'hebdomadaire de la faillite qui le menaçait. La photo de Maurice Herzog brandissant le drapeau français sur le sommet de l'Annapurna I est resté Modèle:Ref nec</ref> ;
  • ultérieurement, un timbre émis en 2000.

Polémique

Le cinquantenaire de l'expédition victorieuse sur l'Annapurna I a donné lieu, vers 2000, à deux publications affirmant donner un nouveau point de vue : une nouvelle version des mémoires de Lachenal et la diffusion d'un film sur Canal+, Une affaire de cordée. Les principaux points soulevés ont été les suivants :

  • la différence de sensibilité entre les deux vainqueurs, Herzog et Lachenal, à l'approche du sommet ;
  • le contrat, signé par tous les membres de l'expédition avant le départ, en vertu duquel ils abandonnaient à la Fédération française de la montagne (FFM) tous leurs droits de publication de souvenirs de l'expédition pendant cinq ans. Ce type de contrat était en réalité courant à l'époque à la demande des bailleurs de fonds des expéditions (journaux, maisons d'édition). Celui de l'Annapurna a été exigé par la maison d'édition Arthaud<ref>Greiling, Annapurna 1950, p. 65.</ref> ;
  • la personnalisation par les médias de la victoire autour de la personne de Maurice Herzog, chef de l'expédition, au détriment en particulier de Louis Lachenal, lui aussi parvenu au sommet.

Face Sud du sommet principal

La face Sud de l'Annapurna I a été gravie pour la première fois en 1970 par Don Whillans et Dougal Haston, tous deux membres d'une expédition britannique emmenée par Chris Bonington. Cette expédition a coûté la vie à Ian Clough, victime d'une chute de séracs.

En 1991, la Belge Ingrid Baeyens fut la première femme à conquérir l'Annapurna I par la face Sud.

C'est sur cette même face que Pierre Béghin perdit la vie en octobre 1992 lors de la descente d'une tentative effectuée avec Jean-Christophe Lafaille, qui mit cinq jours à rejoindre le camp de base avec un bras cassé.

Sommet Est

La première ascension de l'Annapurna I par l'arête Est a été réalisée sans oxygène par les alpinistes suisses Erhard Loretan et Norbert Joos qui ont atteint le sommet le Modèle:Nobr et sont descendus par la face Nord. En 2002, Jean-Christophe Lafaille a fait la première de l'arête Est en aller et retour avec Alberto Iñurrategi, sans oxygène.

Sommet central

La face Sud du sommet central (Modèle:Unité), où Alex McIntyre a trouvé la mort en 1982, est aussi d’une grande difficulté. Elle a été gravie pour la première fois en 1984 par les Espagnols Enric Lucas et Nil Bohigas en technique alpine. L’expédition a duré neuf jours aller-retour<ref name="Dico">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Un historique de l'alpinisme de 1945 à nos jours dans les montagnes du monde sur le site de la FFCAM</ref>.

Face Nord-Ouest du sommet principal

La face Nord-Ouest a été gravie sans oxygène pour la première fois en Modèle:Nobr par les alpinistes Reinhold Messner Modèle:Incise et Hans Kammerlander.

Sommet Est

Le sommet Est de l’Annapurna I a été gravi pour la première fois en 1984 par Erhard Loretan et Norbert Joos par l’arête Sud-Est qui débouche sur une antécime appelée Roc Noir. Ils ont poursuivi leur ascension en passant sur le sommet Est, sur le sommet central et enfin sur le sommet principal, car ces sommets sont reliés par une longue arête. Ils ont passé trois jours sur cette arête dont l'altitude moyenne est de Modèle:Unité puis ils sont redescendus par la voie française<ref name="Dico"/>.

Première descente à ski

La première descente à ski a été réalisée en face nord par Andrej et Davo Karnicar en 1995<ref>Montagnes Magazine, Modèle:N°, janvier 2011, Modèle:P.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Filmographie

Lien externe

Modèle:Autres projets

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