Appel de Cochin
L'appel de Cochin est un manifeste communiqué le Modèle:Date par Jacques Chirac, alors maire de Paris et président du RPR. Depuis l'hôpital Cochin à Paris, où il séjourne après un accident de la route, Chirac y dénonce le fédéralisme européen et exprime son souverainisme. Il se place en opposition au président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, dont il a été Premier ministre de 1974 à 1976, et à son parti récemment créé, l'UDF, qualifié de Modèle:Citation. Cette stratégie à l'approche des élections européennes de 1979 est attribuée à ses conseillers Pierre Juillet et Marie-France Garaud.
Histoire
Cet appel est signé de Jacques Chirac, mais on en attribue habituellement la paternité réelle aux deux plus proches conseillers de celui-ci à l'époque, Pierre Juillet et Marie-France Garaud.
Sa publication entrait dans le cadre de la « précampagne » du Rassemblement pour la République (RPR) pour les [[Élections européennes de 1979|élections européennes de Modèle:Date-]], premières élections au suffrage universel du Parlement européen, jusque-là désigné par les Parlements nationaux des pays membres de la Communauté économique européenne.
Ce texte dénonçait notamment un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit, dans l'esprit du signataire, l'Union pour la démocratie française (UDF), parti de centre-droit créé le Modèle:Date- à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing, alors président de la République.
Ce nom d'« appel de Cochin » a été donné à ce communiqué aussitôt après sa publication, en raison des circonstances dans lesquelles il a été élaboré. Jacques Chirac avait en effet été victime, le Modèle:Date- précédent, d'un accident de la route en Corrèze, département dont il était [[Troisième circonscription de la Corrèze|député de la Modèle:3e]] et président du Conseil général, et avait aussitôt été transporté à Paris, à l'hôpital Cochin, pour y recevoir les soins nécessités par ses blessures.
Plusieurs auteurs y voient une référence claire à l'appel du 18 Juin, lié à l'héritage gaulliste du parti, Giscard d'Estaing étant ainsi allusivement comparé au maréchal Pétain et sa politique au régime de Vichy et à la Collaboration<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Philippe Lamy estime que Georges Albertini, lui-même ancien collaborateur, Modèle:Citation à l'appel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Texte de l'appel :