Arlempdes
Modèle:Infobox Commune de France
Arlempdes (prononcer Arlandes<ref group="Note">Le p en effet ne se prononce pas. API : /aʁlɑ̃d/.</ref>) est une commune du département de la Haute-Loire, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France, située à Modèle:Unité environ au sud-est du Puy-en-Velay. Modèle:Sommaire La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Géographie
Le village d'Arlempdes est principalement connu pour son site magnifique ainsi que son château éponyme, autrefois siège d'une baronnie. Il est encaissé au fond de la vallée de la Loire, à une trentaine de kilomètres seulement de sa source. Un piton rocheux (dyke volcanique) sert de piédestal aux ruines du château, qui surplombent ainsi la rivière d'une centaine de mètres.
Le paysage est dominé par de superbes coulées basaltiques, parfois sous forme d'orgues, qui témoignent du passé volcanique de la région. Sa signification en celte : « la vallée des éboulis » est sans doute une référence à l'effondrement de ces orgues, colonnes fracturées en centaines de rochers plus ou moins importants.
Arlempdes est le bourg-centre d'une commune de Modèle:Unité dispersée en une dizaine de villages ou hameaux<ref group="Note">Ce sont principalement les localités de Montagnac, Freycenet, Masclaux, Coulombs, Montcoudiol, et le Suc.</ref>. Le village lui-même ne compte que peu d'habitants ; c'est une petite bourgade aux maisons anciennes et de mieux en mieux rénovées.
Le site se trouve à Modèle:Unité de la route nationale 88 joignant Saint-Étienne (Loire) au sud de la France, au niveau du village de Costaros.
Localisation
La commune d'Arlempdes se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> du Puy-en-Velay<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Cussac-sur-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Goudet (Modèle:Unité), Vielprat (Modèle:Unité), Saint-Arcons-de-Barges (Modèle:Unité), Salettes (Modèle:Unité), Barges (Modèle:Unité), Saint-Martin-de-Fugères (Modèle:Unité), Alleyrac (Modèle:Unité), Lafarre (Modèle:Unité).
Arlempdes est limitrophe des communes suivantes<ref>Géoportail (consulté le 30 novembre 2015).</ref>, toutes situées dans l'arrondissement du Puy-en-Velay : Modèle:Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Arlempdes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), forêts (21 %), terres arables (3,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 152, alors qu'il était de 153 en 2013 et de 140 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 47,4 % étaient des résidences principales, 48 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,3 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Arlempdes en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (48 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,8 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Arlempdes<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Haute-Loire<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 47,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 48 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,6 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Arlemde en 1215, Harnempde en 1248<ref>M. A. Thomas (Nouveaux Essais, p. 41).</ref>, Castrum Arllemdii en 1267 qui nous informe de la présence du château dont il reste quelques vestiges sur un rocher surplombant la Loire.
Endroit stratégique et haut lieu spirituel, le toponyme dériverait du celtique Ar-Nemeton (sanctuaire, lieu sacré), prototype d'*Arnemetum, ou mieux, *Arenemetum signifiant devant le nemeton (temple)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son nom en langue occitane, Arlempde, est lui-même à l'origine de celui en français<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé Le site d'Arlempdes domine une boucle de la Loire et sert de « verrou » entre plusieurs vallées. C'est ainsi qu'il a naturellement été choisi comme site religieux, d'où son nom Arlempdes (< gaulois *Ar(e)-nemeton « temple de l'est »), et comme site militaire. Dans l'Antiquité, un camp romain est installé provisoirement sur une colline avoisinante : le camp d'Antoune. Il est occupé par une garnison romaine au temps de la Guerre des Gaules (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dès le haut Moyen Âge, le dyke d'Arlempdes est habité. La chapelle Saint-Jacques, dont la construction actuelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, semble avoir été précédée par une chapelle plus ancienne, qui servit de point de départ à l'installation permanente d'habitants.
Le château, qu'une bulle du pape Modèle:Souverain2 mentionne pour la première fois en 1267, est construit du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, avec de nombreux remaniements. Il présente la caractéristique d'être totalement imbriqué dans la roche et de s'adapter à sa morphologie. Il ne présente donc pas un plan classique de forteresse féodale. Les remparts sont naturellement prolongés par la roche volcanique, rendant une ascension quasi impossible. La fonction du château d'Arlempdes est de protéger l'accès vers le nord, donc il est la cible de nombreuses convoitises. Le village sera fortifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est possédé par diverses familles de seigneurs locaux, dont la famille de Monlaur, très puissante dans tout le sud de l'Auvergne, ou la famille de Mirabel. Il entre ensuite, après qu'une fille du baron de Montlaur eut épousé Charles de Poitiers en 1450, dans les possessions de Diane de Poitiers, ce qui explique la présence de ses armes gravées dans un mur du château. Le logis seigneurial (dont il ne reste qu'un pan de mur) a été construit pendant sa possession. Par la suite, la forteresse sert de garnison aux troupes royales, sous la direction, une fois encore, d'un seigneur local, comme la famille de Goÿs de Mézeyrac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
De plus en plus délaissé par les familles qui succèdent à la famille de Goÿs, le château est, dès avant la Révolution française, totalement abandonné : il n'a plus d'intérêt stratégique. Il tombe alors en ruines, les habitants se servant en pierres sur le site. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est vendu pour un franc symbolique à l'œuvre du Prado. En 1963, une association regroupant des descendants de la famille de Goÿs de Mézeyrac et des passionnés du site rachète les ruines et entreprend la restauration du château.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Arlempdes est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal d'Arlempdes, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 83,8 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Daniel Liaboeuf est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin L'élection municipale a été annulée par le tribunal administratif en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Arlempdois<ref>Arlempdes.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 18,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 45,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Le village vit essentiellement du tourisme. Quatre gîtes ruraux et un hôtel-restaurant permettent l'accueil des touristes.
Les villages et lieux-dits de la commune sont agricoles. La commune compte 18 exploitations principales, dont la production principale est le lait<ref>Arlempdes sur le site officiel de la communauté de communes du Pays de Cayres Pradelles</ref>.
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 2,7 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 31 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 66,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 11,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
12 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Arlempdes au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 12 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
6 | 50 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
4 | 33,3 % | (28,8 %) |
Information et communication | 2 | 16,7 % | (1,9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 12 entreprises implantées à Arlempdes), contre 14,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Velay Basaltique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la production de bovins, orientation élevage et viande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 en 1988 à 22 en 2000 puis à 21 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 28 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Vie locale et manifestations
Le festival d'Arlempdes, créé en 1995, est une quinzaine théâtrale. Il a lieu chaque année à la fin du mois de juillet, dans l'enceinte du château médiéval<ref>Le festival d'Arlempdes sur le site des Théâtrales du Velay</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre
Modèle:Article détaillé L'église romane Saint-Pierre, composée d’un vaisseau unique, de trois travées, et d’un chœur clos par un mur plat, fut construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle comporte un clocher à peigne rectangulaire à quatre arcades du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, typique du Languedoc, un portail occidental à quatre colonnes, dont deux torsadées, et une archivolte polylobée. (Classée monument historique le 16 septembre 1907<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>).
Croix de pierre
Modèle:Article détaillé La croix monumentale en pierre du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, naguère située sur le mur de l’ancien cimetière, non loin du portail d’entrée de l'église, est composée d'un fût octogonal et d'une partie supérieure (la croix proprement dite), historiée sur les deux faces : l’une, celle tournée vers l’ouest, s’ornant d’une pietà, l’autre représentant la crucifixion. (Classé monument historique le 28 mai 1907<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>).
Poterne
L'ancienne porte d'enceinte, dite poterne, datée de 1066 ― si l’on en croit une inscription gravée dans une plaque de marbre ― est composée d'une haute voûte en berceau brisé, que surmonte une salle prenant jour, sur la face nord (c'est-à-dire intérieure), par une fenêtre à meneau ; un deuxième étage sous comble, éclairé par une petite fenêtre dans la face sud (extérieure), fut probablement (comme le porte à supposer la différence de mise en œuvre de la maçonnerie entre les deux étages) ajoutée postérieurement, au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}. Cette porte était autrefois intégrée à l’enceinte extérieure du château, laquelle se raccordait aux murailles du château proprement dit par le sud-est et le nord-ouest (Inscription MH le 27 septembre 1971<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>).
Château
Modèle:Article détaillé Le château, aujourd’hui ruiné, hormis la chapelle castrale et un corps de bâtiment non loin de celle-ci dont le rez-de-chaussée (la salle d’armes) a gardé sa voûte, coiffe un relief basaltique situé le long de la jeune Loire, dont la paroi orientale, face au fleuve, présente des à-pics d’une centaine de mètres de hauteur. Il se présente grosso modo comme un rectangle de 30 sur Modèle:Unité<ref group="Note">À titre de comparaison, la forteresse de Polignac mesure environ Modèle:Unité sur Modèle:Unité.</ref>, délimité par des fronts de courtine plus ou moins rectilignes, à l’exception de la portion nord-est de l’enceinte, d’un dessin irrégulier, où le château tend à se soumettre aux contraintes topographiques induites par la morphologie des falaises à cet endroit. Le côté le plus exposé est le flanc nord-ouest. Les murailles sont jalonnées de tours d’angle et de tours de flanquement (sept au total). Au centre de la forteresse, un mur, aujourd’hui à l’état de débris, relié à une tour circulaire, qui servit autrefois de donjon, subdivise le château en deux parties distinctes. La moitié sud a l’aspect d’un terre-plein dégagé, alors que la partie nord est densément occupée de bâtiments, pour la plupart ruinés : la chapelle, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, préservée ; un pan de mur, seul élément à subsister de l’ancien logis seugneurial construit par les Poitiers aux {{#switch: XVI
| e | er | = {{#switch: XVI
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ; des vestiges de geôles, près de la salle d’armes, déjà mentionnée ; enfin quelques restes de murs et de fenêtres près du portail d'entrée (daté du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}) dans le nord-ouest du château. Les soubassements des murailles remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et le reste des constructions date des {{#switch: XVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, c'est-à-dire de l'époque à laquelle les Poitiers s'appliquèrent à remettre en état et à reconstruire la forteresse.
La chapelle castrale Saint-Jacques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bâtie en pierre rouge, et nouvellement rénovée, est la seule partie conservée du château féodal primitif élevé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Peu décorée et d’aspect rustique à l’intérieur, elle se compose d’une nef voûtée en berceau, aux parois latérales évidées sous un arc de décharge surbaissé, se prolongeant par une abside ronde voûtée en cul-de-four, plus ou moins de même largeur (Inscription MH le 27 février 1926, puis les alentours en 1945<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>).
Personnalités liées à la commune
Le marquis d'Arlempdes fut avec Pilâtre de Rozier le premier aérostatier.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Arlempdes sur le site de l'Institut géographique national
- Arlempdes sur le site de l'Insee
- Arlempdes sur le site de la Société de sauvegarde des monuments anciens de l'Ardèche
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes