Armand Jung

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Armand Jung, né le Modèle:Date de naissance à Théding (Moselle) et mort le Modèle:Date de décès à Strasbourg (Bas-Rhin), est un homme politique français. Il fut député et conseiller général du Bas-Rhin et conseiller régional d'Alsace.

Formation et parcours professionnel

Issu d'une famille de mineurs lorrains, Armand Jung rejoint Strasbourg où il obtient une maîtrise en droit public ; il intègre le secrétariat général de la ville et de la communauté urbaine de Strasbourg, en 1975, alors dirigées par Pierre Pflimlin.

Parcours politique

C'est dans les années 1970 qu'Armand Jung entre au Parti socialiste, avec Michel Rocard pour modèle.

Ses domaines de prédilection concernent les associations, le terrain social de chaque quartier de Strasbourg, la défense de l’environnement, le droit des locataires, et celui des personnes en errance, ainsi que la démocratie participative.

Il est élu à la surprise générale au sein du conseil régional d'Alsace en 1986 et est élu au conseil général du Bas-Rhin, en 1988, étant pendant longtemps le seul socialiste de l’assemblée départementale.

En 1997, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, Armand Jung devient le suppléant de Catherine Trautmann qui l'emporte de justesse dans la première circonscription de Strasbourg. Lorsqu'elle est nommée ministre de la Culture et porte-parole du gouvernement Jospin, il devient député de Strasbourg<ref name="DNA O7/19"/>.

Le Modèle:Date-, il est élu député pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature dans la première circonscription du Bas-Rhin avec 50,21 % des voix<ref name="DNA O7/19"/>.

Le Modèle:Date-, il est réélu pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} législature avec 56,27 % des voix. Il fait partie du groupe socialiste et en est le seul représentant en Alsace<ref name="DNA O7/19"/>.

Le Modèle:Date-, Armand Jung est réélu pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature avec 61,61 % des voix<ref name="DNA O7/19"/>.

Armand Jung préside le groupe d'amitié France-Israël à l’Assemblée nationale<ref>Arnaud Focraud, « Le vote sur la reconnaissance de la Palestine par l'Assemblée menacé ? », Le Journal du dimanche, 18 novembre 2014.</ref>. Le 2 décembre 2014, il fait partie des cinq députés de gauche qui se sont abstenus lors du vote sur la résolution pour la reconnaissance d’un État palestinien<ref>Céline Lussato, « Palestine. “Pourquoi je ne voterai pas cette résolution” », L’Obs, 27 novembre 2014.</ref>.

Victime d'un grave malaise cardiaque en Modèle:Date-, Armand Jung démissionne de son mandat de député au Modèle:Date-<ref>AFP, « Malade, le socialiste Armand Jung démissionne de son poste de député », Le Point, 25 février 2016.</ref>, provoquant l'organisation d'une législative partielle dans la première circonscription du Bas-Rhin remportée par son suppléant Éric Elkouby.

Fichier:Armand Jung tombe.jpg
Tombe d'Armand Jung au cimetière Saint-Gall de Strasbourg.

Hospitalisé à la suite d'une hémorragie cérébrale en Modèle:Date-, Armand Jung meurt le Modèle:Date- à l'hôpital de Hautepierre à Strasbourg<ref name="DNA O7/19">Modèle:Lien web</ref>. Il est inhumé au cimetière Saint-Gall dans la même ville<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.

Distinction

Mandats

Affaires judiciaires

Sur son blog personnel<ref>Blog personnel de Armand Jung, Député. Section biographie.</ref>, sa biographie signale que, pour avoir signé, en 1975, une pétition demandant la libération d’appelés du contingent incarcérés qui revendiquaient la possibilité de créer des associations, il est inculpé de « tentative de démoralisation de l’armée » devant la Cour de sûreté de l'État. Il est incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis en « détention préventive », durant trois semaines avant d’obtenir un non-lieu.

En 2005, il licencie ses secrétaires et assistantes parlementaires, leur reprochant d'avoir envoyé un courrier au procureur de la République le dénonçant pour l'emploi fictif d'un membre de sa famille<ref>Aurélien Poivret, « Le pourvoi d'Armand Jung rejeté », Dernières nouvelles d'Alsace,3 octobre 2010.</ref>. Elles l'attaquent en justice pour licenciement abusif mais sont déboutées en première instance<ref>Hélène Moulin,« Les anciennes collaboratrices d'Armand Jung déboutées », Dernières Nouvelles d'Alsace, 7 septembre 2007.</ref>. La cour d'appel de Colmar revient sur cette décision et condamne Armand Jung à verser une indemnité de 10 000 € à chacune d'elles. Le député se pourvoit en cassation mais la Cour de cassation rejette son recours en 2010<ref>« Le pourvoi en cassation du député Jung rejeté », Dernières nouvelles d'Alsace, 2 octobre 2010.</ref>.

Notes et références

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Liens externes

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