Arrou (Eure-et-Loir)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Arrou est une ancienne commune française située dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Le Modèle:Date-, Arrou est intégrée à Vald'Yerre, dont elle devient le chef-lieu avec statut de commune déléguée<ref >Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Arrou se situe à environ Modèle:Unité au sud-ouest de Chartres, située dans la région naturelle du Perche. Anciennement dans le Perche-Gouët.
- Situation géographique
-
Arrou dans son arrondissement.
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Carte de la commune d'Arrou.
Communes et département limitrophes
Hydrographie
La rivière Yerre, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine, traverse de part en part la commune d’Arrou.
Voies de communication et transports
Desserte ferroviaire
Modèle:Article détaillé Arrou bénéficie d’une gare SNCF sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean. La gare d’Arrou est mise en service par l’Administration des chemins de fer de l’État lors de l’ouverture de la section de Brou à Courtalain le 2 avril 1883<ref name="RuePetitTrain">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2022, le bâtiment voyageurs est vendu Modèle:Nombre par Vald'Yerre, l'estimation des domaines étant de Modèle:Nombre. Le nouveau propriétaire envisage d'y aménager une salle de réception et trois chambres<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Arro<ref>Modèle:Lien web</ref> pour la première fois en 1125, Arrei en 1135, Arres 1140 dans le cartulaire de l’abbaye de Thiron. Le nom a ensuite évolué en Arrei vers 1135, Arresi en 1140, Arrotum vers 1192, Arreis en 1209, puis Arou en 1643.
Ce toponyme désignerait un ruisseau d’arrosage, parfois un abreuvoir, "Atur-Arum" ("Aturra étant le nom donné à la rivière de l’Yerre) et signifierait donc « passage de la route antique sur l’Yerre ».
D’après Ernest Nègre, ce toponyme serait un radical pré-celtique atur suffixé du gaulois avus et signifierait « Bourg sur l’Yerre ».
Histoire
Moyen Âge
Le territoire d’Arrou doit son origine aux domaines dont la reine Clotilde aurait fait don aux moines de Saint-Père de Chartres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jusqu’en 837, les moines y ont eu d’importants revenus qu’ils donnaient probablement aux barons du Perche-Gouët pour les récompenser de leur dévouement à repousser les envahisseurs venus du Nord. Il faudra attendre l’an 1000 pour que l’histoire d’Arrou s’éclaircisse. C’est à cette époque que le territoire d’Arrou devient la propriété de seigneurs.
=== {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXV
}} === En 1421, Pierre d’Illiers (mort en avril 1424), écuyer, seigneur d’Illiers, Maisoncelles, et du fief de Saint-Mars, gouverneur de Châteaudun (1416) paye à l’abbaye Saint-Avit-les-Guêpières une rente de blé sur les moulins de Courtalain et la grande de Bois-Ruffin, à cause de sa femme Marguerite de Taillecourt (morte en 1421)<ref>Racines histoire, Généalogie de la Maison d'Illiers, Modèle:P. (Modèle:Pdf en ligne).</ref> et de Catherine de Rouvray, fille de Marin de Rouvray, premier nom de ladite MargueriteModèle:Note alors décédée<ref>Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, t. IX, 1897 (en ligne).</ref>.
Époque contemporaine
Pendant la Révolution française, Arrou est rattaché de 1790 à 1795 au district de Châteaudun et devient chef-lieu du canton d’Arrou de 1790 à 1800.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:Article détaillé Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l’effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l’insuffisance des structures d’accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Arrou<ref name="sodigné-46"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé<ref name="sodigné-47"/>.
Le Modèle:Date, dix vitraux de l’église sont brisés, probablement par un bombardement allemand. Un cartouche du vitrail représentant le martyre de sainte Agnès en témoigne, ainsi que de la célérité de la restauration, achevée en 1941.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Le marché a lieu place de l’église tous les samedis matin.
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
L’église Saint-Lubin
L’église Saint Lubin d’Arrou<ref>Modèle:Lien briséModèle:Pdf.</ref> telle qu’on la connaît aujourd’hui date de différents siècles :
- le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour la nef principale, construite dans un style roman ;
- le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour les nefs latérales, construites dans un style gothique ;
- le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour la tour portant le clocher, construite dans le style de la Renaissance.
L’église compte 13 vitraux dont 12 sont l’œuvre des ateliers Lorin de Chartres, le 13e étant signé par Lucien-Léopold Lobin de Tours. Parmi les verrières de la fin du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et du début du|-| – | et du début du }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX
}}, certaines sont datées de 1884 à 1919.
Depuis 2017, quatre baies font l’objet d’une campagne d’appel aux dons par la Fondation du patrimoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut
- Chœur de l'église Saint-Lubin
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Vue générale.
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Saint Lubin.
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Saint Pierre.
- Vitraux de la nef latérale sud
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Quatre saints
Lorin, 1891. -
Sacré-Cœur
Charles Lorin, 1917. -
Martyre de Sainte-Agnès.
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Lucien-Léopold Lobin, Saint Jacob (1884).
La chapelle Saint-Benoist
La chapelle Saint-Benoist a été construite à Modèle:Unité d’Arrou (soit Modèle:Unité) en 1136, par les moines bénédictins de l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron située à Thiron-Gardais.
Jérémie de l’Isle (époux d’une demoiselle Gouët), seigneur de Brou et de Bois-Ruffin, leur avait donné sa terre des Mellerets comprenant six arpents (soit 3 hectares), dans la forêt de Bois-Ruffin. En contrepartie, les moines devaient débroussailler le terrain et y bâtir une chapelle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Arrou était la plus grande paroisse, outre son bourg : 83 villages et 63 fermes ou maisons isolées.
En 1792, à la Révolution, la chapelle, qui servira de grange jusqu’en 1871, fut vendue à une famille de paysans. Elle sera rachetée par un curé en 1863 qui en fera don à la paroisse. En 1938, l’édifice fut restauré et en 1990, des travaux de charpente et de couvertures furent réalisés.
Édifices civils
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Le château de Bois-Méan.
Tour de Bois-Ruffin
- Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
Château de la Brunetière
- Propriété de la famille Dimier de La Brunetière.
Château dit de Courtalain
- Le château de Courtalain est également implanté sur le territoire de la commune d’Arrou, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Château de Bois-Méan
Edifié au XVIIIe siècle. Lieu de naissance d’André Guillaumin (1885-1974), botaniste.
- Vues d'Arrou
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Une des rues principales d'Arrou, celle venant de Courtalain.
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La mairie.
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La bibliothèque municipale.
Personnalités liées à la commune
- Catherine Bellier (1614-1689), baronne de Beauvais, première amante de Louis XIV, morte dans le dénuement à Arrou le Modèle:Date-.
- Anne Léon II de Montmorency-Fosseux (1731-1799), seigneur du territoire d’Arrou et propriétaire de la forteresse de Bois-Ruffin, se retire à Courtalain après le traité de Paris en 1773<ref>La forteresse de Bois-Ruffin.</ref>.
- René Lelong (1871-1933), illustrateur et peintre, né le Modèle:Date- à Arrou.
- André Guillaumin (1885-1974), botaniste, né le Modèle:Date- à Arrou au château de Bois-Méan.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Monuments historiques d’Eure-et-Loir
- Liste des châteaux d’Eure-et-Loir
- Liste des cours d’eau d’Eure-et-Loir
- Liste des communes d’Eure-et-Loir