Balad (Israël)

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Le Balad, acronyme hébreu pour Brit Le'umit Demokratit (Modèle:Lang-he ; arabe Modèle:Lang ou Modèle:Lang ; français : « Ligue démocratique nationale ») est un parti politique israélien, actuellement dirigé par Sami Abu Shehadeh.

Idéologie

Le Balad est un parti nationaliste arabe<ref>Modèle:Article</ref> dont la principale proposition est de Modèle:Citation. De ce fait, il conteste le fait que l’État d’Israël soit un État juif. Balad demande également que l'État d’Israël reconnaisse les Arabes israéliens comme une minorité nationale, ainsi que les droits s’y rapportant comme une autonomie dans les domaines de l'éducation, de la culture ou des médias.

Le parti soutient la création de deux États basés sur les frontières de 1967 avec la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est comme État palestinien<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Il souhaite également que la Modèle:Nobr des Nations unies relative au droit au retour des réfugiés palestiniens soit appliquée.

Balad se décrit lui-même comme étant un Modèle:Citation, mais il comprend également des militants juifs parmi lesquels l'éditrice Yael Lerer<ref>Modèle:Article</ref> et la journaliste Orly Noy<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis sa création, le parti a toujours voté contre les projets de budget de l’État, en raison, selon lui, de son caractère discriminatoire envers la population arabe.

Selon les partis de la droite sionisteModèle:Qui, Balad a des positions anti-israéliennes et soutient les ennemis d’Israël, notamment le Hezbollah libanais et le régime baassiste syrien.

Histoire

Balad fut créé et enregistré comme parti politique en 1995, par un groupe de jeunes intellectuels Arabes israéliens mené par Azmi Bishara<ref>Balad: A country of all its citizens, cultural autonomy for Arabs</ref>. Aux élections législatives de 1996, Balad se présenta sur une liste d’union avec le Hadash. Les partis arabes gagnèrent deux sièges (Azmi Bishara et Ahmed Tibi). Aux élections de 1999, Balad et Ta'al se présentèrent ensemble, gagnant une nouvelle fois deux sièges attribués aux mêmes personnes. Toutefois, après quelque temps, les deux hommes se séparèrent, siégeant chacun séparément.

En 2002, son chef, Azmi Bishara, a été inculpé pour Modèle:Citation et pour des discours lors de deux événements fortement médiatisés où il aurait fait l’éloge du Hezbollah. Les deux événements incriminés s’étant déroulés pour l’un à Umm al-Fahm afin de célébrer les Modèle:Nombre de la guerre des Six Jours et l’autre à Qardaha (Syrie) marquant le premier anniversaire de la mort du président syrien, Hafez el-Assad. Les poursuites furent néanmoins abandonnées après que la Haute Cour de justice eut répondu favorablement à une demande de Bishara mettant en avant son immunité parlementaire, celle-ci protégeant son droit à l’expression.

Avant les élections législatives de 2003, le Comité Central Israélien des Élections interdit à Balad de se présenter aux motifs qu’il ne reconnaissait pas le caractère juif de l’État d’Israël et que son chef soutenait le terrorisme<ref>Poll ban on Arab Israelis lifted BBC News, 9 janvier 2003</ref>. La procédure fut initiée par Michael Kleiner, le chef du parti de droite Hérout, accusant Balad d’être une Modèle:Citation et de Modèle:Citation<ref>Right-wing MKs launch bid to disqualify Arab parties Haaretz</ref>. L’organisation Gush Shalom critiqua cette décision introduite, selon elle, par Modèle:Citation qui serait favorable à l’interdiction de tous les partis arabes. Bishara répondit lui-même aux accusations en disant : Modèle:Citation. Le Comité Central Israélien des Élections interdit également à Ahmed Tibi (de Ta'al) de se présenter sur une liste d’union avec le parti d’extrême-gauche HadashModèle:Note.

Cependant, les interdictions frappant les deux partis furent annulées par la Cour suprême d'Israël. Le juge Misha’el Kheshin indiqua au Comité Central Israélien des Élections que même si Bishara avait par le passé soutenu le Hezbollah lors de manifestations au Liban, il l’autorisait à se présenter aux élections car la Modèle:Citation. De plus, il estima qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour l’interdiction. Balad remporta trois sièges avec, en plus de Bishara, l’apparition de Wasil Taha et Jamal Zahalka.

Aux élections législatives de 2006, Balad gagna de nouveau trois sièges toujours avec Bishara, Taha et Zahalka. Cependant, une polémique apparut lorsque ces derniers se rendirent en Syrie en septembre 2006. Ils retournèrent en Israël le Modèle:Date en disant qu’ils envisageaient de retourner en Syrie si cela s’avérait nécessaire. Une enquête de police fut ouverte contre eux. Azmi Bishara, chef du parti, dit : Modèle:Citation<ref>Arab Ex-MKs Questioned on Illegal Visit to Syria Arutz Sheva, 18 septembre 2006</ref>.

Le 22 avril 2007, Azmi Bishara démissionna de la Knesset via l’ambassade d’Israël au Caire, à la suite d'une enquête sur son aide prétendue au Hezbollah pendant la guerre du Liban de 2006 et d’autres charges telles que le blanchiment d’argentModèle:Note. Il indiqua qu’il Modèle:Citation<ref name="JPost/JPArticle/ShowFull Report: MK Bishara leaves Egypt], ">Report: MK Bishara leaves Egypt, Jerusalem Post, 23 avril 2007</ref>. Il fut remplacé à la Knesset par Saïd Nafa.

Le Modèle:Date, Balad fut une nouvelle fois interdit de se présenter aux élections législatives par le Comité Central Israélien des Élections par un vote de vingt-six pour, trois contre et une abstention. Les motifs étaient qu’il ne reconnaissait pas l’État d’Israël et qu’il appelait à la lutte armée contre lui. Jamal Zahalka protesta en disant que cette sanction était liée à la Guerre de Gaza alors en cours, il affirma ne pas être surpris Modèle:Citation. Le 19 janvier, le Procureur général Menachem Mazuz indiqua qu’il ne voyait pas de raisons valables pour interdire à Balad de prendre part aux élections et que la décision était fondée sur Modèle:Citation. Le 21 janvier, la Cour suprême annula la décision du Comité par une majorité de huit voix contre une. Zahalka réagit alors en ces termes : Modèle:Citation. Balad remporta de nouveau trois sièges avec 2,48 % des suffrages.

Élus

Modèle:24e Knesset (2021-2022)

Liste des membres du parti représenté à la Knesset sur la Liste unifiée :

  • Sami Abu Shehadeh

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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