Barcugnan
Modèle:Infobox Commune de France
Barcugnan (Barcunhan en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, le Haget, le ruisseau de Larrat et par divers autres petits cours d'eau.
Barcugnan est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1831. Ses habitants sont appelés les Barcugnanais ou Barcugnanaises.
Les habitants s'appellent les Barcugnanais et les Barcugnanaises.
Géographie
Localisation
Barcugnan se situe tout au sud du département, au sud d’une diagonale entre Tarbes et Auch. Elle est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées, au niveau de Trie-sur-Baïse. La chaîne des Pyrénées parfaitement visible s’étire sur l’horizon sud.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>.
Barcugnan se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
Barcugnan est traversée par la Grande Baïse et se situe à onze kilomètres au sud-est de Miélan. En provenance des Pyrénées, après le plateau de Lannemezan, les cours d’eau de la région s’écoulent en pente douce dans un tracé nord-sud quasi parallèle.
Ils ont façonné le paysage caractéristique de cette contrée, constituée d’une alternance de collines et de vallons verdoyants dans le sens ouest-est. Deux des quatre groupes de maisons qui forment Barcugnan occupent la partie haute, sur la colline, deux autres groupes, la partie basse dans le vallon, le long de la D 939.
Le moulin de Montaut sur la Baïse a été rénové en 2017 pour la production d'énergie hydroélectrique. L'ouvrage hydraulique qui ponctue la Baïse se situe à cheval sur les communes de Barcugnan et de Montaut. Inversement, le moulin Labrune, adossé à la Baïse, est bien situé sur la commune, mais son barrage associé est situé à Fontrailles dans les Hautes-Pyrénées.
- Le moulin Labrune
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Vue d'ensemble. -
Vue opposée. -
La conduite d'eau. -
Seuil du moulin de Montaut.
-
Réseaux hydrographique et routier de Barcugnan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Barcugnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est essentiellement composé de quatre groupes de maisons rurales dispersés sur les 9,11 kilomètres carrés de la commune :
- le haut de Barcugnan, lieu-dit Au Clos (centre-ville) avec la mairie, la salle des fêtes, la place et le monument aux morts, l’église et le cimetière, situé à 311 m d’altitude ;
- le bas de Barcugnan, lieu-dit la Carrère, le long de la D939 situé à 190 m d’altitude ;
- Sainte-Araille, commune fusionnée, devenue lieu-dit, situé au sud, sur la partie haute en direction de Duffort, possède son église et son cimetière ;
- Montagnan, commune fusionnée, devenue lieu-dit, située au sud, sur la partie basse, le long de la D939 en direction de Trie-sur-Baïse, possède son église et son cimetière.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), forêts (7,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La commune de Barcugnan est longée par la D 211, par la D 939 et par la D 145.
Le village est relié à Sainte-Aurence-Cazaux par la route C1.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Barcugnan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 78 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1994 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Histoire
La commune actuelle correspond au territoire des communes de Barcugnan, Sainte-Araille et Montagnan.
Au Moyen Âge ces trois communes appartenaient au comté d’Astarac dont Mirande était la capitale. Ce comté s’étendait de l’Armagnac au nord-ouest, à la Bigorre à l’ouest, au Magnoac au sud est et au Savès à l’est. La seigneurie appartenait donc aux comtes d’Astarac.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en sa qualité de comte d’Astarac, le duc de Rohan était toujours seigneur justicier de Barcugnan mais il partageait la seigneurie directe avec des co-seigneurs. Un quart de la seigneurie directe appartenait à une famille de Roques qui la vendit le Modèle:Date à Bernard de Médrano, habitant de Duffort (notaire, Carraze à Castelnau-Magnoac). Ce dernier la vendit à son tour le Modèle:Date- à Joseph de Larroux, sieur de Ruffé, et habitant de Sainte-Arraille (notaire, Lamarque à Miélan). À la même date, Henri d’Oberssan, habitant de Trie, était aussi co-seigneur direct de Barcugnan.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les deux seigneuries de Sainte-Arraille et de Montagnan appartenaient à une branche de la famille de Marrast qui possédait aussi la seigneurie d’Aroux (Manas-Bastanous). Les Saint-Lary en devinrent les seigneurs en 1555 par le mariage de Jean de Saint-Lary avec Gabrielle de Marrast. Ils le restèrent jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Ces seigneuries passèrent en 1757 dans la famille de Gémit de Luscan par le mariage de Marguerite de Saint-Lary avec Louis-François de Gémit, marquis de Luscan, puis dans la famille de Fondeville en 1779 par le mariage d’Angélique de Saint Luscan avec Pierre-Clair de Fondeville.
Barcugnan est érigée en commune en 1790. Avant 1806, elle absorbe la commune de Montagnan. En 1822, elle absorbe la commune de Saint-Trailles<ref name="Cassini"/>.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
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Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Avant de fusionner en 1821,
- En 1803, Barcugnan et Sainte-Arraille-Montagnan comptaient respectivement 152 et 232 habitants.
- En 1818, ces deux localités comptaient 268 et 264 habitants.
Comme la plupart des communes gersoises, la population a augmenté jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a atteint son maximum en 1846 avec 610 habitants. Elle a ensuite régulièrement diminué et n'atteint pas aujourd'hui le quart de ce chiffre.
Enseignement
Il n'y a pas d'école à Barcugnan.
Barcugnan fait partie de l'académie de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête communale : Modèle:Date-<ref name=gglt>Modèle:Gers Guide de La Torre.</ref> ;
- Fête patronale : dimanche suivant le Modèle:Date-<ref name=gglt/>.
Santé
Sports
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 19 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 67,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
4 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Barcugnan au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Barcugnan), contre 5,2 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 17 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Entreprises et commerces
La commune est essentiellement agricole, bien que le nombre de chefs d’exploitation diminue régulièrement : 22 (dont 4 femmes) en 2000 contre 31 en 1988 et 36 en 1979.
Une quadruple évolution a marqué son agriculture depuis 1979. On a assisté à :
- une diminution des ¾ de la superficie fourragère ;
- une diminution corrélative d’environ 70 % des bovins ;
- une diminution de moitié de la culture du blé ;
- une augmentation d’environ de 50 % de celle du maïs, ce qui induit un fort accroissement des surfaces irriguées.
L'élevage de porcs et un élevage de volailles, après une pointe en 1988, est revenu à un niveau proche de celui de 1979.
La scierie apportait sa contribution à l'économie locale ; elle a cessé son activité après le départ en retraite de son propriétaire.
La minoterie, non loin de la digue sur la Baïse, produisait de la farine destinée aux pâtisseries et boulangeries de la région ; elle a également cessé son activité après le décès de son propriétaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune possède trois églises. Sous le second empire, le maire Henri d’Auxion de 1870 à 1871, avait projeté de les démolir pour les remplacer par une église centrale. Ce projet fut heureusement abandonné.
- L’église Saint-Martin de Barcugnan est placée sous l’invocation de Saint Martin. De fondation romane, cette église a fait l’objet de nombreux remaniements, notamment au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : construction d’une chapelle latérale, exhaussement des murs, agrandissement vers l’est, ce qui entraîna le remplacement du chevet roman primitif par un chevet à pans coupés, reconstruction de la façade méridionale et du porche, construction d’une voûte en briques. Le portail de style gothique, date de 1843 - 1845. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on a découvert une dalle de pierre inscrite, placée dans un des murs de l’église de Barcugnan au-dessus d’un squelette, elle a malheureusement été brisée par un ouvrier.
- L'église Saint-Martin
-
L'église et le cimetière adjacent. -
Le clocher-mur.
- L’église Sainte-Eulalie de Saint-Araille, de date incertaine est placée sous le vocable de Modèle:Laquelle. En gascon Sainte-Arraille (prononcer Saintraille) est dérivé du latin « Sancta-Aulalia »Modèle:Référence souhaitée. L’église était dotée d’une cloche offerte en 1750 par Antoine, duc de Roqueloure, comte d’Astarac et Seigneur de Barcugnan. Le maître autel, avec son retable monumental orné d’une toile du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est classé. Selon la tradition locale, le château des seigneurs de Sainte-Arraille s’élevait à l’ouest de l’église.
- L'église Sainte-Eulalie
-
L'église. -
Le clocher-mur avec contreforts.
- L’église Saint-Laurent de Montagnan est dédiée à saint Laurent. Elle a été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au même emplacement que l’église primitive.
- L'église Saint-Laurent
-
L'église et son cimetière. -
Le clocher et l’emban. -
Le chevet.
- L'église Sainte-Marie de Mazères : le plus ancien pouillé médiéval mentionne près de Barcugnan une autre église disparue, dont l’emplacement est inconnu.
- Il existait un château à Barcugnan, qui appartenait aux comtes d’Astarac. Il occupait le sommet de la motte dont on ne devine plus que les vestiges au sud de l’église, sur un feston qui domine le versant abrupt de la Baïse. Il est cité vers 1265 dans le pouillé du diocèse d’Auch<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il était en ruine bien avant le XVIIIe siècle : le cadastre de 1754 cite « un château où il ne reste que de vieilles masures, situé à l’aspect du midi de l’église paroissiale »<ref>Archives départementales du Gers, C 110.</ref> ; le château n’est pas cité sur la carte de Cassini, mais en 1856, Justin Cénac-Moncaut reconnaît encore l’emplacement des murs : « l'élévation qui servait de soubassement au château présente un carré long de trente-quatre mètres sur vingt-cinq ; quatre murs de trois pieds d'épaisseur, dont le fondement occidental existe encore, formaient une enceinte carrée de six mètres de hauteur »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation. La tradition locale y place l’entrée d’un souterrain dont l’issue se trouverait dans la vallée.
- Le château de Montagnan, écroulé pendant la Première Guerre mondiale, se situe à environ 150 mètres au sud de l’église près de la Baïse. En 1808, M. de Fondeville vendit le château de Montagnan à son régisseur Guillaume Nassans, qui le revendit en 1831 à son gendre Jean-Marie Cazalas. La famille Cazalas en est restée propriétaire jusqu’à ces dernières années. De cette bâtisse, reste du château médiéval en partie détruit par une intempérie en 1835, il reste aujourd’hui une grande maison dite « Au Château ». Propriété privée, ne se visite pas.
- Le château de Montagnan
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Le château en 2019. -
Aperçu du parc.
- La motte castrale de Saint-Arailles, à l’ouest de l’église, portait la maison des seigneurs du lieu. Plusieurs membres de cette famille noble sont cités au XIIIe siècle, par exemple en 1250 le miles Raymond-Guillaume de Saint-Arailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aucun vestige de l'ancienne demeure seigneuriale n'est aujourd'hui visible en élévation.
- Autres lieux et monuments
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Le monument aux morts. -
Croix à Sainte-Araille.
Personnalités liées à la commune
Parmi les propriétaires du château de Montagnan, citons deux personnalités :
- Charles de Saint-Lary-Bellegarde, maître de camp de cavalerie en 1678, premier écuyer du duc de Bourbon en 1684.
- Pierre-Clair de Fondeville, maire de Tarbes et président du Conseil général des Hautes-Pyrénées sous l’Empire et la Restauration.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Communes du Gers 3
- J. Castan, Ambroise, une famille, un domaine, la vie ; 1988.
- B. Cursente, Les castelnaus de la Gascogne médiévale.
- M.François, Pouillés des anciennes provinces d'Auch, page 230.
- J. Vignau et Birand, Nobiliaires des généralités de Montauban et d'Auch (tome IV) ; 2001.
- Recensement agricole de 2000 A.D. du Gers
- Séries C 110 (Cadastre de Barcugnan de 175 -V 29 (Eglise de Barcugnan)]
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Cassini-Ehess
- Barcugnan sur le site de l'Institut géographique national
- Barcugnan sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes