Basse-Terre

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Basse-Terre (en créole guadeloupéen : Modèle:Langue) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe sur la côte sous-le-vent de l'île dont elle constitue le chef-lieu.

Principal centre administratif de l'île, Basse-Terre abrite la préfecture, le conseil régional, le conseil général, le diocèse de la Guadeloupe, le palais de justice et la cour d'appel de l'archipel. C'est l'une des villes-centres d'une agglomération de plus de Modèle:Unité Modèle:Incise, l'unité urbaine de Basse-Terre.

Fondé par le gouverneur Charles Houël, en 1650, comme place-forte pour le commerce, le bourg est développé par les ordres religieux des Capucins tout au long des {{#switch: et

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}}, puis par l'établissement du fort Saint-Charles qui permet de contrôler tout le sud de l'île et le port de Basse-Terre. Peu à peu, la ville devient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le centre administratif et économique de l'île, mais touchée par des séries de cyclones destructeurs (dont celui de 1928) et sous la menace de la Soufrière, elle perd ce statut au profit du développement de Pointe-à-Pitre dans la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tout en gardant un certain nombre de prérogatives historiques dans le domaine du judiciaire et de l'administration.

Géographie

Localisation

Fichier:Basse-Terre.PNG
En rouge le territoire communal de Basse-Terre.

De Modèle:Unité de superficie totale<ref name="ChiffresINSEE">Chiffres clés de la commune de Basse-Terret (97105), INSEE, Modèle:Date-.</ref>, la ville de Basse-Terre est située au sud-ouest de l'île de Basse-Terre, et au pied du volcan de la Soufrière, et cernée de plusieurs cours d'eau Modèle:Incise Elle est exposée à une houle entravant ses relations commerciales.

Les communes les plus proches sont : Baillif à Modèle:Unité, Gourbeyre à Modèle:Unité et Saint-Claude à Modèle:Unité. Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Basse-Terre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Basse-Terre, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle une ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Basse-Terre, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la Mer des Caraïbes à l'ouest, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Panorama 360 Basse-Terre.webm
Panorama à 360º du front de mer de Basse-Terre, le long du boulevard du Général de Gaulle.

La commune s'est organisée, au fil des siècles, le long d'une rue principale, jadis nommée Grand'Rue. La rivière aux Herbes sépare deux noyaux primitifs d'habitations qui aujourd'hui correspondent aux quartiers du Carmel et de Saint-François. La ville s'est développée sur une étroite bande littorale comprise entre la mer des Caraïbes et les premiers mornes de la longue dorsale montagneuse qui partage l'île en deux. Elle est encadrée par le massif volcanique de la Soufrière au nord-est et les monts Caraïbes et le morne Houëlmont au sud-est. La ville proprement dite s'étend sur Modèle:Unité qui s'étirent sur plus de Modèle:Unité en dépit d'un relief accidenté et entrecoupé de nombreuses ravines.

Territoire communal

Les limites de la commune ont varié au cours des siècles. Le décret colonial du Modèle:Date- entérine la création des communes Modèle:Incise et fixe les pouvoirs du maire et du conseil municipal. Le territoire de Basse-Terre était jusque-là scindé en deux : l'intra-murosModèle:Note qui correspond à la partie urbaine et sa proche périphérie et l'extra-muros qui s'étendait jusqu'aux pentes de la Soufrière.

En 1837, deux nouvelles communes, issues de découpage de l'extra-muros de Basse-Terre, les futurs Saint-Claude et de Gourbeyre voient le jour. Une délibération du conseil municipal du Modèle:Date- précise les limites de la commune. Le Modèle:Date-, la commune est agrandie et englobe les quartiers du bord de mer de Rivière-des-Pères et de Pintade, trop éloignés de Saint-Claude, ainsi que les sections Thillac, Morne-à-Vaches, Desmarais, Guillard et Delille.

Lieux-dits, hameaux et écarts

Les différents quartiers de Basse-Terre sont : Azincourt (également à Saint-Claude), Bas du Bourg, le Carmel, Desmarais (également à Saint-Claude), Guillaud, Morne-Chaulet, Morne-à-Vaches (également à Saint-Claude), Petit-Paris, Pintade, Rivière-des-Pères, la Rue-Maillan, Saint-François, Sur-le-Morne, Versailles.

Logement

Le nombre total de logements, pour la commune de Basse-Terre est de 6 148 en 2016 selon l'INSEE. Ils sont composés à 78,2% de résidences principales contre 82,3 % au niveau national, et 30,8%, ou 1 482, des résidences principales sont des logements HLM. Le nombre de résidences secondaires est estimé à 1,2 % et le nombre de logements vacants à 20,6% ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui atteint quant à elle les 8,1%<ref>Données INSEE compulsée par Linternaute - Logement à Basse-Terre.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Fichier:Rond-Point central de Basse-Terre.JPG
Le rond-point central de Basse-Terre, à l'intersection du boulevard du Général-de-Gaulle et du boulevard du Gouverneur-Éboué.

Transports routiers

Bien que située à l'extrémité sud-est de l'île, Basse-Terre est un nœud routier important où convergent les trois principales routes nationales deGuadeloupe :

Transports maritimes

Basse-Terre possède une gare maritime qui accueille les croisiéristes et des compagnies qui desservent les îles des Saintes.

Transports aériens

Basse-Terre est accessible par les airs grâce à l'aérodrome de Baillif, code AITA : BBR, code OACI : TFFB) : Modèle:Unité d'altitude, avec une piste à usage restreint ne pouvant accueillir que de petits avions à hélices.

Toponymie

Son nom vient du vocabulaire de marine en usage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui désignait une terre ou un littoral abrité des vents, par opposition à la Capesterre « Le Cap à l'est de la Terre ».

Histoire

Modèle:Article général

Origines amérindiennes

Le site a été un village d'Amérindiens horticulteurs et potiers. En effet, l’abondance en eau douce, véhiculée par une dizaine de ravines et trois rivières (rivière du Galion, rivière aux Herbes et rivière des Pères), est une de ses richesses naturelles qui favorisa l’installation des hommes bien avant l’arrivée des Français<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des fouilles au centre-ville effectuées en 2000-2001 ont révélé la présence d'un ancien village amérindien datant du Ier au Vème siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Localisé dans l'actuel centre-ville de Basse-Terre, ce village amérindien, daté du {{#switch: au

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}} Modèle:Incise, est fondé par les premières sociétés d'agriculteurs huecans et cédrosans-saladoïdes. Cinq fenêtres ouvertes dans la ville lors d'interventions archéologiques conduites depuis 2000 par l'Inrap dans le secteur de la cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, de la place Saint-François, de la gare maritime, et des rues Schoelcher et Christophe-Colomb, délimitent l'emprise de ce grand village. D'après Dominique BonnissentModèle:Note, il s'étend de la rivière aux Herbes au sud à la gare maritime au nord, entre le rivage marin et le pied des premiers reliefs du massif de la Soufrière. D'un diamètre de près de Modèle:Unité et d'une superficie d'environ Modèle:Unité, ce village apparaît comme l'un des plus vastes de Guadeloupe à cette époque. Les aires d'habitats sont révélées par des trous de poteaux marquant l'emplacement des carbets et par des sépultures de plusieurs sujets inhumés dans des fosses, en position fœtale, avec parfois des céramiques déposées en offrande<ref name="fc">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une sépulture de chien apparaît également caractéristique de cette période. Dans le périmètre des habitats, de nombreux dépotoirs concentrent les rejets issus des activités artisanales et vivrières. Le corpus des céramiques, qui est très varié, évolue au cours des siècles : les décors sont modelés et incisés au Huécan puis sont ornés d'englobe rouge et de motifs peints en blanc au Cédrosan-saladoïde. Si de nombreux outils en pierre, en coquille et en corail illustrent le quotidien, le village se singularise par un atelier de fabrication d'éléments de parures, de perles et de pendeloques sur coquille et sur roches semi-précieuses (améthyste, turquoise, jadéite, cornaline, cristal de roche et jaspe rouge) dont les provenances illustrent les réseaux d'échange avec les autres îles et le continent. D'abondants ossements de poissons, de tortues et d'autres reptiles, de petits rongeurs, d'oiseaux, des coquillages, d'espèces marines et fluviatiles et de très nombreux restes de crabes de terre documentent les pratiques alimentaires<ref name="fc" />.

Entre 2000 et 2002, devant l’importance de ces découvertes pour la Basse-Terre, une campagne de fouilles a été organisée afin de caractériser les deux types d’occupation. Trois zones de fouilles ont été ouvertes, représentant une superficie d’environ Modèle:Unité et une séquence stratigraphique de Modèle:Unité. L’occupation amérindienne correspond à des niveaux dépotoirs caractéristiques des occupations de zone d’habitat. Ces niveaux, très riches en mobilier, contiennent des rejets de faune consommée, malacofaune et faune vertébrée, de l’industrie lithique et sur coquillage et une forte proportion de céramique. Deux phases d’occupation ont pu être identifiées : une phase ancienne huecan-saladoïde, correspondant aux premières migrations d’horticulteurs-potiers dans les Petites Antilles, et une phase cedrosan-saladoïde, plus récente. Les niveaux sont conservés de façon inégale selon les secteurs car partiellement détruits par le creusement des sépultures de la période coloniale. Une importante série de vases permet d’établir un référentiel typologique supplémentaire pour la phase huecan-saladoïde, très mal documentée dans l’aire caribéenne. L’excellent état de conservation de la faune permettra de caractériser les ressources alimentaires exploitées durant ces phases anciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2015, outre la case située 24 rue Schoelcher datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui figurait sur le terrain avant sa démolition, elle a permis de reconnaître deux phases distinctes, l’une coloniale et l’autre amérindienne. En ce qui concerne la période précolombienne, cette phase est illustrée par un niveau de dépotoir datant de la période Cedrosan-Saladoïde (0-600 environ) qui se traduit par une accumulation, sur une trentaine de centimètres de hauteur, de lentilles de pinces de crabe, de coquillages (burgos, lambis), de corail (cervi cornis), de vertèbres de poisson, de fragments de meules et d’une très forte proportion de fragments de céramique dont certains portent des décors peints ou incisés ainsi que des modelages zoomorphes (adornos)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aujourd'hui, les pièces archéologiques sont conservés au dépôt archéologique de l'État.

Naissance du bourg de Basse-Terre (1635-1650)

En 1635, partie de la compagnie de Saint-Christophe-et-Niévès, une expédition cherchait un lieu d'implantation durable à la Guadeloupe. L'opération est confiée à Charles Liènard de l'Olive et à Jean du Plessis d'Ossonville, qui s'associent à quatre missionnaires et Modèle:Nobr. Le débarquement se fait le Modèle:Date-, à la pointe Allègre, bien loin de Basse-Terre même. C'est la famine qui fait venir la troupe vers le sud, dans les environs de l'actuelle commune de Vieux-Fort au début de l'année 1636. Après avoir cohabité pendant plusieurs mois avec les Amérindiens, les rapports entre Amérindiens et colons se dégradent assez vite ; L'Olive entame alors une guerre meurtrière contre les locaux. En 1660, un traité les contraint à se retirer en Dominique et à Saint-Vincent. La guerre obligea à bâtir un fort, aujourd'hui Fort l'Olive à Vieux-Fort. En 1640, Aubert succède à L'Olive au gouvernement de l'île, et très vite il délaisse le site pour s'installer sur la rive gauche du Galion, ce qui correspond à l'actuelle marina de Rivière-Sens, à Gourbeyre. En 1643, Charles Houël, remplace Aubert et en 1650, il délaisse le site de la marina pour bâtir sur l'éperon rocheux dominant la rade de Basse-Terre, sur la rive droite du Galion, un fort du nom de « Chasteau de la Basseterre ». Des religieux élèvent la première église, aujourd'hui l'église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, peu de temps après et la ville s'organise autour de la chapelle, et ce depuis le fort jusqu'à la rivière aux Herbes.

Naissance du bourg de Saint-François (vers 1680)

Vers 1680, sur la rive droite de la rivière aux Herbes, des Capucins bâtissent une chapelle dédiée à saint François d'Assise, là où se trouve l'actuelle cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe et autour de ce lieu de culte naît un second foyer de peuplement. Ainsi la rivière aux Herbes sépare deux bourgs distincts : Basse-Terre et Saint-François. En réalité, les habitants affluent vers le nouveau bourg à cause des attaques des Anglais, qui incendient le bourg de Basse-Terre en 1691 (et de nouveau en 1703). À la suite de ces raids, les habitants pensent que c'est le fort même qui attire les envahisseurs et par conséquent se déplacent vers le bourg de Saint-François. Un pont de pierre est construit en 1739, en remplacement d'un gué et d'un pont en bois traversant la rivière aux Herbes.

Occupation anglaise (1759-1763) et timide renouveau (1763-1789)

Fichier:Mouillage de Basse-Terre en Guadeloupe en 1776.jpg
Le mouillage de Basse-Terre en 1776, gravure d'après Nicolas Ozanne.

La ville est prise par les Anglais le Modèle:Date- qui la dévastent et comme l'île même, elle subit l'occupation jusqu'au Modèle:Date-. La colonie connaît un regain d'activité, malgré la fondation de Pointe-à-Pitre vers 1764, bourg mieux placé par rapport à la houle, et malgré un incendie en Modèle:Date- ; elle est même redessinée partiellement à partir de 1787.

Période révolutionnaire (1789-1802)

La Révolution atteint l'île et donc Basse-Terre à partir de Modèle:Date-. Les Anglais reprennent la ville le Modèle:Date- aux mains du gouverneur Collot et Victor Hugues, envoyé par la Convention nationale depuis Paris pour à la fois reprendre la colonie en main et abolir l'esclavage, les en déloge à coups de canon en Modèle:Date- et y installe la guillotine. La ville est le théâtre d'opérations militaires réalisées par le général Richepanse, envoyé par Napoléon Bonaparte pour rétablir l'esclavage, contre Louis Delgrès en 1802. Delgrès se replie dans le fort Saint-Charles le Modèle:Date- et l'abandonne le Modèle:Date-.

Renouveau difficile (1802-1870)

Basse-Terre est occupée du Modèle:Date- au Modèle:Date-, et de nouveau du Modèle:Date- à Modèle:Date-. Pendant plus de vingt ans, la ville souffre des séquelles de ces agitations. Ce n'est qu'après quatre cyclones (en 1816, 1821, 1825 et 1844) que Basse-Terre songe à se réhabiliter par la construction et l'aménagement du Champ d'Arbaud, la construction de l'hôpital militaire (actuel lycée Gerville-Réache), la construction d'un évêché, l'assainissement et l'agrandissement de la cité par la création de nouveaux quartiers tels que Trianon, Versailles, Petite Guinée, Petit-Paris, mais la situation demeure inchangée, aggravée de plus par l'épidémie de choléra en 1865.

Regain d'activité (1870-1976)

À partir de 1870, la commune commence à se reprendre et inaugure en 1889 son hôtel de ville. Elle sera la première ville à être électrifiée en 1913. L'impulsion arrive avec Ali Tur, après le cyclone de Modèle:Date- et sont bâtis le palais de justice, le palais du conseil général et un marché dans les années 1930. Un port est construit Modèle:Incise de 1961 à 1964, le boulevard est tracé en 1962 pour la desserte du port ; il est prolongé en 1964 et de nouveau en 1965 ; c'était jadis une grève de galets et de sable noir qui longeait le littoral. La houle cyclonique ravage à maintes reprises l'aménagement de ce boulevard : en 1989 avec Hugo, en 1995 avec le cyclone Marilyn, en 1999 avec Lenny, en 2008 avec Omar.

Déclin depuis 1976

Fichier:Vue du centre de Basse-Terre, Guadeloupe.jpg
Le centre-ville de Basse-Terre.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Modèle:Nombre de la commune sont évacués en raison de la soudaine éruption phréatique de la Soufrière. Certains évacués ne reviendront jamais. L'activité économique de la ville, notamment portuaire, est transférée à Jarry au centre de l'île tandis que certaines institutions s'installent dans le quadrilatère de Cap Excellence<ref name="CD"/>. Depuis vingt ans, le centre-ville se dépeuple au profit de zones périurbaines ou des communes limitrophes telles que Baillif, Saint-Claude et Gourbeyre, malgré les tentatives successives de redynamisation et de renouveau de l'économie basse-terrienne<ref name="CD">Claude Danican, « André Atallah prêt à retrousser ses manches pour surmonter les 44 ans de déclin de Basse-Terre », [[Guadeloupe La Première (télévision)|Guadeloupe La Modèle:1ère]], Modèle:Date-.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Hôtel-de-Ville de Basse-Terre.JPG
L'hôtel de ville de Basse-Terre, place de la Liberté.

Rattachements administratifs et électoraux

Basse-Terre est la préfecture du département de la Guadeloupe et le bureau centralisateur du canton homonyme depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était divisée en deux cantons :

Pour l'élection des députés, Basse-Terre fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Guadeloupe.

Intercommunalité

Basse-Terre est le siège de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe qui compte onze communes regroupant Modèle:Nombre en 2016.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

  • Modèle:Jumelage. Du Modèle:Date- au Modèle:Date- ont eu lieu des cérémonies de célébrations pour de jumelage avec la Ville de Pondichéry qui a notamment été représenté par Savarirajan, ministre l’Intérieur du territoire de Pondichéry. La délégation de Pondichéry a été accueillie par Jérôme Clery, maire de Basse-Terre et président du Comité de Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Le nombre total de ménages à Basse-Terre est de 4 549. Depuis 1982, la population de la commune reste stable.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (54,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Instances judiciaires et administratives

Fichier:Palais de Justice de Basse-Terre.JPG
Le palais de justice.

La commune de Basse-Terre accueille le palais de justice Modèle:Incise qui abrite la cour d’appel de Basse-Terre, un tribunal d’instance, un tribunal de grande instance ainsi qu'un tribunal administratif et également un conseil des prud’hommes. L'ordre des avocats du barreau de la Guadeloupe est établi également sur la commune. Basse-Terre bénéficie de la présence d'une Chambre des huissiers, d'une Chambre des notaires et d'une Chambre de commerce. La préfecture est également présente et la ville est le siège de la communauté d'agglomération du Sud Basse-Terre. Elle possède un commissariat de police ainsi qu'une maison d'arrêt.

Enseignement

Comme toutes les communes de l'archipel de la Guadeloupe, Basse-Terre est rattaché à l'Académie de la Guadeloupe. La ville possède sur son territoire cinq écoles maternelles (Chevalier-Saint-Georges, Circonvallation, Laurel-Abel-Le-Carmel, Petit-Paris et Rivière-des-Pères) et huit écoles primaires (Elie-Chaufrein, Gaston-Michineau, Mélanie-Milly, Jeanne-d'Arc (privé), Saint-Paul-de-Bouillon (privée), Immaculée-Versailles (privée), Régina-Richard et Rivière-des-Pères).

La commune accueille différents établissements d'enseignement secondaires :

  • le collège Joseph-Pitat ;
  • le collège Les Persévérants ;
  • le collège-pensionnat de Versailles ;
  • le lycée d'enseignement général et technologique Gerville-Réache ;
  • le lycée d'enseignement général et technologique Raoul-Georges-Nicolo à Rivière-des-Pères ;
  • le lycée privé d'enseignement général et technologique et d'enseignement professionnel Les Persévérants ;
  • le lycée-pensionnat privé d'enseignement général et technologique et d'enseignement professionnel de Versailles.

Santé

Les institutions médicales de Basse-Terre sont, après celles du centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre (CHU), les plus importantes de l'île. Le centre hospitalier de la Basse-Terre (CHBT) possède, en 2012, 235 lits organisés en quatre pôles (urgences, chirurgie, médecine interne élargie, obstétrique-pédiatrie) et fonctionne avec un personnel de 850 médecins, agents hospitaliers et administratifs<ref>Présentation du Centre hospitalier de la Basse-Terre sur son site officiel.</ref>. Il est équipé depuis Modèle:Date- d'un appareil d'IRM<ref>« La Guadeloupe dispose de nouveaux équipements radiologiques », [[Guadeloupe La Première (télévision)|Guadeloupe La Modèle:1ère]], Modèle:Date-.</ref>.

La ville dispose également d'un centre médico-social.

Culture

Sports

Les équipements sportifs de la commune sont :

Ils sont utilisés par les clubs sportifs basse-terriens :

Médias

La ville de Basse-Terre accueille des antennes de la chaîne de télévision [[Guadeloupe 1re (télévision)|Guadeloupe Modèle:1re]] et de la station de radio [[Guadeloupe 1re (radio)|Guadeloupe Modèle:1re]].

Économie

La superficie de la commune, très réduite depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et son relief montagneux ne lui permettent pas de développer une activité agricole à grande échelle. Seule la distillerie Bologne, productrice de rhum, demeure notable et est l'un des fleurons de la production locale, partagé avec la commune de Baillif. La ville, chef-lieu du département, accueille les principales administrations mais également la chambre de commerce et d'industrie de Basse-Terre, le secteur tertiaire est donc très important.

Le développement du secteur économique passe par l'amélioration de l’accueil des croisiéristes et des passagers dans le port de Basse-Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première pierre de la gare maritime est posée le Modèle:Date-. La gare moderne d’une capacité de Modèle:Nombre avec des espaces billetterie et restauration est inaugurée le Modèle:Date-<ref>Basse-Terre se transforme autour de son port.</ref>.

La construction d'un hôtel Première Classe du groupe Louvres Hôtels, visant la clientèle d'affaires, est également programmée<ref>Projets hôteliers en Guadeloupe.</ref>,<ref>Bientôt 260 nouvelles chambres.</ref>.

Emploi

Le taux de chômage, en 1999, pour la commune est de 36,3 %. la population active totale est de Modèle:Nombre<ref name="interemploi" />.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Basse-Terre 1 % 7 % 6,9 % 21,4 % 46,9 % 16,9 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE<ref name="interemploi">Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute</ref>

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Basse-Terre est classée Ville d'Art et d'Histoire depuis 1995<ref>Site des villes et pays d'art et d'histoire - Basse-Terre.</ref>.

Monuments civils

  • Le fort Delgrès (ancien fort Saint-Charles), construit par Charles Houël en 1649 ; par la suite, nombre de gouverneurs y apportèrent des agrandissements ainsi que de conséquentes modifications. Plusieurs fois pris et repris. Il eut plusieurs noms : fort Houël (1650-1794), fort Mathilde par les Anglais (1794), fort Richepanse (Modèle:Date--1810), de nouveau fort Mathilde (1810-1814 et 1815-1816), de nouveau fort Richepanse (1816-1960), fort Saint-Charles (1960) et fort Delgrès (depuis 1989). Classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Le musée Gerty-Archimède, ouvert depuis 1984 dans la maison où vécut l'avocate et femme politique Gerty Archimède.
  • L'hôtel de ville a été construit en 1889. Pour les fêtes du Tricentenaire du rattachement des Antilles à la France, Georges Rohner a réalisé six tableaux pour décorer le bâtiment, entre 1934 et 1936<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Le palais de justice, ensemble des bâtiments du palais de justice construit par Ali Tur<ref name="AliTur">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il sert de tribunal et y abrite la cour d'appel et le tribunal de grande instance. Il est classé aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-.
  • L'horloge du marché, se trouvant à l'intérieur du marché aux épices de la ville et datant de 1932, est l'œuvre de l'architecte Ali Tur<ref name="AliTur"/>,<ref>Horaires et infos complémentaires concernant le Marché.</ref>.
  • Le lycée Gerville-Réache, construit dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abritait un hôpital militaire qui fut ensuite converti dans les années 1950 en lycée. Les bâtiments sont classés par arrêté du Modèle:Date-.
  • Le conseil régional de la Guadeloupe, bâti de 1991 à 1993, abrite les bureaux des conseillers régionaux et du président de l'exécutif régional.
  • Le conseil général de la Guadeloupe, bâti sur le site de l'ancien palais du Vieux Gouvernement, classé depuis 1997 aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • La préfecture de la Guadeloupe, sur le site de l'ancien hôpital militaire détruit en 1794 par un incendie, devint un quartier d'artillerie que l'on nommait « caserne d'Orléans » au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice actuel fut élevé par Ali Tur entre 1932 et 1935<ref name="AliTur"/> et était appelé « palais d'Orléans » ou « palais du Gouverneur ». Ce ne fut qu'en 1951 que l'administration préfectorale s'y installa. Classé par arrêté du Modèle:Date-.
  • Un certain nombre de maisons du centre-ville datant de la fin du {{#switch: e
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}} ont été inscrites ou classées aux monuments historiques : maison Bougenot, maison Chapp, maison Coquille, maison Liensol, maison Matis.

  • Sé la vi la ki pli bèl, vers 1995, groupe équestre de Michel Rovelas ornant une fontaine sur un rond-point du boulevard Gerty Archimède.
  • Le boulevard Maritime, lieu de promenade longeant la côte.
  • Le Monument aux morts, classé monument historique en 2018.

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Monuments religieux

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Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Annexes

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Médiagraphie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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