Lucette Michaux-Chevry

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Lucette Michaux-Chevry, née le Modèle:Date de naissance à Saint-Claude et morte le Modèle:Date de décès à Gourbeyre, en Guadeloupe, est une femme politique française.

Biographie

Situation personnelle

Née le Modèle:Date-, Lucette Michaux-Chevry est la quatrième d'une fratrie de dix enfants. Titulaire d'une licence de droit, elle prête serment au barreau de Basse-Terre en 1954 et devient avocate<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est la mère de deux enfants, dont Marie-Luce Penchard, secrétaire d'État puis ministre chargée de l'Outre-mer de 2009 à 2012 et qui lui succède à la mairie de Basse-Terre en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le Monde">Modèle:Article.</ref>.

Parcours politique

Elle est élue pour la première fois en 1959, comme conseillère municipale de Saint-Claude. À l'époque, les femmes politiques sont rares. Elle s'engage initialement au Parti socialiste puis soutient Valéry Giscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1981, marquant un ancrage à droite qu'elle ne quittera plus<ref name="Le Monde"/>.

Elle est conseillère générale de la Guadeloupe (élue dans le canton de Saint-Claude puis dans le canton de Gourbeyre) de 1976 à 1994 et présidente du conseil général de 1982 à 1985 ; elle devient la deuxième Française à diriger un département (après Évelyne Baylet en 1970). Elle créé son propre mouvement politique, Le Parti de la Guadeloupe (LPG). En 1987, elle est élue maire de Gourbeyre<ref name="Le Monde"/>.

Élue députée lors des élections législatives de 1986, elle n’exerce pas ce mandat<ref>Modèle:Lien web.</ref>, étant nommée secrétaire d'État chargée de la Francophonie du [[Gouvernement Jacques Chirac (2)|gouvernement Chirac Modèle:II]], du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name="Archives"/>, homme politique dont elle est une proche. Elle est la première femme issue de l'Outre mer à entrer au gouvernement<ref name="Le Monde"/>. Elle est réélue députée en 1988 et devient ensuite présidente du conseil régional de la Guadeloupe en 1992Modèle:Note, puis ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de l'Action humanitaire et des Droits de l'homme du gouvernement Édouard Balladur, du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name="Archives">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est élue sénatrice de la Guadeloupe le Modèle:Date-, puis réélue le Modèle:Date-. Au Sénat, elle est membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, du Groupe français de l'Union interparlementaire (UIP) et du Comité directeur du Fonds pour l'emploi dans les départements d'outre-mer et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon (FEDOM). Elle décide de ne pas se représenter lors des élections sénatoriales de 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle perd la présidence du conseil régional en 2004 contre le socialiste Victorin Lurel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa défaite est suivie de celles de Gaston Flosse en Polynésie française en 2005 et de Jacques Lafleur en Nouvelle-Calédonie en 2007, marquant la fin d'une époque des proches de Jacques Chirac au pouvoir dans les territoires d'outre-mer français.

La querelle a toujours été très vive entre Gabrielle Louis-Carabin (députée et maire du Moule) et Lucette Michaux-Chevry. Les deux femmes multiplient les attaques. Amie personnelle de Jacques Chirac, Lucette Michaux-Chevry a toujours refusé de créer une section locale du RPR ou de l’UMP en Guadeloupe. À l’inverse, la députée-maire du Moule, se prévalant du soutien personnel de Nicolas Sarkozy, est passée outre. Lors de ses meetings en Guadeloupe, Nicolas Sarkozy, alors président de l’UMP, a dû multiplier les appels à l’union et l’unité derrière lui. Depuis, les querelles entre les deux femmes ont quelque peu diminué.

Lors de la grève générale aux Antilles françaises en 2009, Lucette Michaux-Chevry appelle tous les élus de la Guadeloupe à monter un front uni dans le dialogue avec le président Nicolas Sarkozy et à modifier profondément la politique mise en place dans les départements d'outre-mer par le gouvernement et les relations avec la métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La liste qu'elle mène à Basse-Terre lors des élections municipales de 2014 l'emporte avec 56,4 % des voix dès le premier tour de scrutin. Réélue à la présidence de la communauté d'agglomération du Sud Basse-Terre, elle quitte ses fonctions de maire, comme elle l'avait annoncé peu avant son élection<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections départementales de 2015, le binôme qu'elle forme avec Simon Barlagne est éliminé au premier tour dans le nouveau canton de Basse-Terre incluant désormais la commune de Saint-Claude, dirigée par le Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, elle démissionne de la présidence de la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe et annonce, à près de Modèle:Nobr, mettre un terme à sa carrière politique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle conserve toutefois sa fonction d'adjointe à la maire de Basse-Terre (sa fille Marie-Luce Penchard), qu'elle exerce de 2014 à 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Surnommée « la dame de fer » ou « l'impératrice », Modèle:Citation note Le Monde, elle conserve une influence sur la vie politique guadeloupéenne<ref name="Le Monde"/>.

Affaires judiciaires

En 2002, elle est condamnée à payer Modèle:Unité pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 2002, elle est condamnée pour usage de faux ; dans une autre affaire, elle est condamnée avec sursis pour abus de confiance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lucette Michaux-Chevry est placée en garde à vue en Modèle:Date-, avec sa fille Marie-Luce et son petit-fils Alexandre Penchard, dans le cadre d'un vaste système de corruption et de détournements de fonds publics au préjudice de la communauté d’agglomération du Sud Basse-Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle meurt avant d’être jugée dans cette affaire<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, à Modèle:Nobr, elle est entendue par la justice de Basse-Terre et placée en garde à vue pour une affaire de financement lors de la campagne d'Ary Chalus pour les élections régionales de 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, elle est condamnée en appel à deux ans de prison avec sursis pour n’avoir pas contrôlé le pompage, la production et la distribution d’eau potable dans une zone polluée par le chlordécone ainsi que pour avoir pollué l’environnement par défaut d’assainissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mort et hommages

Elle meurt le Modèle:Date- à son domicile de Gourbeyre, des suites d'un cancer de la gorge, à l'âge de Modèle:Unité<ref name="Le Monde"/>.

De nombreuses personnalités politiques de tous bords lui rendent hommage, parmi lesquelles le président Emmanuel Macron et le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, saluant sa longévité et ses combats pour la Guadeloupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sa dépouille est exposée le Modèle:Date- au palais du conseil départemental pour un hommage populaire, avant ses funérailles le lendemain à la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe de Basse-Terre, sous la présidence de David Macaire, administrateur apostolique du diocèse de Guadeloupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Détail des fonctions et des mandats

Au gouvernement

Au Parlement

Au niveau local

Autres

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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