Bataille de Mars-la-Tour

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Modèle:Autre Modèle:Infobox Conflit militaire La bataille de Mars-la-Tour (également appelée bataille de Rezonville ou bataille de Vionville) eut lieu le Modèle:Date, au début de la guerre franco-prussienne. Elle se déroula dans les environs de Mars-la-Tour, village situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Metz. Il s'agit de la dernière grande bataille de cavalerie d'Europe<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Contexte historique

La retraite de l’armée du Rhin

Fichier:Bazaine Disdéri BNF Gallica.jpg
Le maréchal Bazaine

Après avoir essuyé de multiples défaites en Alsace et en Moselle, notamment lors de la bataille de Forbach-Spicheren, l’armée du Rhin bat en retraite vers l'ouest en direction de Metz, considérée comme la plus importante place-forte d'Europe.

Napoléon III, malade et discuté, rejoint Châlons-sur-Marne et abandonne le commandement au maréchal Bazaine le Modèle:Date-. Il lui ordonne au préalable de s'occuper du repli de l'armée française sur Châlons. Mais Bazaine n'est pas de l'avis de Napoléon III. Il souhaite en effet livrer bataille rapidement, car il a confiance en la puissance de la place de Metz et omet l'incapacité de celle-ci à tenir un siège. Il ne met donc aucun empressement à exécuter l'ordre reçu et emprunte lentement la route de Verdun.

Dans l'après-midi du Modèle:Date-, les avant-gardes de l'armée du général allemand Steinmetz, probablement averties de la retraite française, livrent bataille dans les environs du village de Borny. Les Allemands en infériorité numérique se retirent dans la soirée craignant d'être la cible de l'artillerie des forts français. Mais malgré une défaite apparemment incontestable, les Prussiens ont rempli leur objectif. Ils ont en effet retardé le repli de l'armée du Rhin et permis au prince Frédéric-Charles, neveu du roi de Prusse [[Guillaume Ier (empereur allemand)|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et commandant de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:|  }} }} Armée, de poursuivre sa progression au sud de Metz sans être inquiété.

Frédéric-Charles franchit la Moselle le Modèle:Date- à Novéant. En fin d'après-midi, les avant-gardes de son armée atteignent Mars-la-Tour et barrent la route de Verdun. Les Français sont contraints de livrer bataille le lendemain.

Une rencontre fortuite des deux armées

Une patrouille de cavalerie, le Modèle:1er du [[9e régiment de dragons « roi Charles Ier de Roumanie » (1er régiment de dragons hanovrien)|Modèle:9e de dragons]] , sous les ordres du capitaine (Rittmeister) Oskar von Blumenthal, repère les Modèle:Unité de Bazaine en route vers Verdun. Ce renseignement conduit le prince Frédéric-Charles à demander à l'avant-garde du général von Alvensleben de couper la route du repli français. C'est par hasard que les Modèle:Unité du Modèle:Lien prussien d'Alvensleben rencontrent l'armée française près de Vionville, à l'est de Mars-la-Tour.

Fichier:Reiterkampf bei Mars-la-Tour (Krieg und Sieg 1870-71).png
Carte allemande de la bataille. Les forces françaises sont en haut de celle-ci, les forces allemandes en bas.

Déroulement de la bataille

Le Modèle:Date, la bataille de Mars-la-Tour débute. Vers Modèle:Unité, le corps du général Canrobert est attaqué à Vionville par le Modèle:Lien prussien commandé par Von Alvensleben. Le corps du général Le Bœuf est engagé à son tour vers midi. Les Français se regroupent et font face aux unités prussiennes. La bataille tourne alors en mêlée confuse. Les assauts prussiens sont contenus par l'artillerie française.

Au début de l'après-midi, le Modèle:2e français est relayé par le Modèle:6e et par des éléments de la Garde impériale du général Bourbaki. Les troupes prussiennes sont à bout et la bataille semble tourner à l'avantage des Français. Mais des renforts allemands arrivent en fin d'après-midi. Ces derniers lancent alors le [[7e régiment de cuirassiers « von Seydlitz » (régiment de cuirassiers magdebourgeois)|Modèle:7e de cuirassiers]], le [[19e régiment de dragons oldenbourgeois|Modèle:19e de dragons]] et le [[16e régiment d'uhlans « Hennigs von Treffenfeld » (régiment d'uhlans vieux-margravien)|Modèle:16e d'uhlans]] (équivalent des lanciers) de la Modèle:12e de cavalerie d'Adalbert von Bredow dans la bataille, dans le but de faire taire l'artillerie de Canrobert. Dans ce qui allait devenir la « chevauchée de la mort » de von Bredow, les cavaliers qui se lancent des lignes prussiennes à Modèle:Unité profitent de l'état du terrain ainsi que de la fumée pour dissimuler leur progression aux observateurs français. Apparaissant alors à moins de Modèle:Unité des lignes françaises, la cavalerie prussienne perce à deux reprises les lignes françaises, y causant un vent de panique dispersant les soldats de Canrobert. Le général Frossard lance à son tour les cuirassiers de la Garde impériale sur la partie gauche du champ de bataille. Dans la confusion, les cuirassiers français sont partiellement dispersés par l'infanterie de Canrobert qui fait feu sur tout cavalier à portée de tir. Il s'agit là du dernier grand affrontement de cavalerie d'Europe marqué par de célèbres charges comme celle de la brigade du général Joseph Bachelier.

La charge fantastique de von Bredow sonne néanmoins le glas d'une grande partie de l'élite de la cavalerie prussienne. Bien qu'ayant fait taire l'artillerie de l'adversaire, neutralisé sa cavalerie et semé un vent de panique dans son infanterie, la brigade de von Bredow, après être parvenue à se retirer derrière ses lignes, ne compte plus que Modèle:Unité sur les 800 ayant pris part à l'assaut. Herbert von Bismarck, le propre fils du chancelier prussien Otto von Bismarck, fait partie des blessés.

Dans ce cadre, les Français gardent l'avantage et gagnent du terrain. Comprenant qu'ils sont désormais sur le point d'être battus, les Allemands lancent une dernière offensive sur leur flanc droit, pour éviter l'encerclement. Piégés par le relief et par la présence de renforts français insoupçonnables derrière la crête, leurs troupes sont décimées et battent finalement en retraite désordonnée, à la merci de la chasse lancée par les Français. Ces derniers capturent alors leur premier drapeau ennemi de cette guerre.

Bilan, une victoire mal exploitée

[[Fichier:Drapeau prussien Rezonville.jpg|vignette|Drapeau prussien du Modèle:2e bataillon du [[16e régiment d'infanterie « baron de Sparr » (3e régiment d'infanterie westphalien)|Modèle:16e d'infanterie]], pris à l'ennemi à la bataille de Rezonville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.]] À la fin de la journée, les deux armées bivouaquent à quelques centaines de mètres l'une de l'autre. L'attaque allemande a été repoussée. L'armée française reste maîtresse du champ de bataille et dispose d'un avantage numérique.

Bazaine peut alors choisir, soit de poursuivre les combats le lendemain avec l'appui de renforts venus de Metz, et avec de bonnes chances de battre l'armée du prince Frédéric-Charles ; soit de profiter de l'avantage de son camp pour rejoindre Verdun puis Châlons. Mais contre toute attente, il ordonne le repli de tous les corps sur le flanc ouest de Metz entre la Moselle et l'Orne, affluent de la Moselle, prétextant un manque de vivres et de munitions. Il laisse ainsi aux Prussiens la possibilité de continuer vers le nord-ouest et de barrer la route de Verdun.

Le Modèle:Date, l’armée du Rhin est confrontée à une nouvelle bataille, celle de Saint-Privat, où la défaite lui coupe définitivement la route vers l'ouest, l'enfermant à Metz.

Le Panorama de la bataille

En 1882-1883, les peintres Édouard Detaille et Alphonse de Neuville immortalisent la bataille en réalisant un panorama intitulé : La Bataille de Rezonville . Huile sur toile de 120 mètres de long pour 15 de haut, elle représente une phase de la Bataille de Mars-la-Tour. En 1896, la toile est découpée en 115 morceaux qui sont vendus aux enchères. Une vingtaine de fragments sont au musée de Gravelotte en Moselle.

Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Modèle:Références

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