Beleymas
Modèle:Infobox Commune de France
Beleymas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
La commune, traversée par le [[45e parallèle nord|Modèle:45e nord]], est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ Modèle:Unité).
Dans la moitié sud du département de la Dordogne, dans le Landais, la commune de Beleymas est baignée par la Crempse qui borde en partie le territoire communal. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac,
Traversé par la route départementale Modèle:Nobr, le petit bourg de Beleymas est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres au sud-est de Mussidan, et seize kilomètres au nord de Bergerac.
La commune est également desservie par la Modèle:Nobr.
Au nord-est, entre Villamblard et Montagnac-la-Crempse, le GR 361 traverse le territoire communal sur environ un kilomètre et demi (sur des cartes plus anciennes, c'était un tronçon du GR 654).
Communes limitrophes
En 2019, Beleymas est limitrophe de six autres communes. Au sud, le territoire communal est distant de Modèle:Unité de celui d'Eyraud-Crempse-Maurens (territoire de l'ancienne commune de Maurens).
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Beleymas est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Modèle:Nobr, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Mussidan » et « Modèle:N° - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> à l'extrême nord, là où la Crempse quitte la commune et sert de limite entre celles d'Issac et de Saint-Hilaire-d'Estissac, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-sud-ouest du bourg, au niveau du château d'eau situé entre l'Homme Mort et les Roquettes<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Crempse, le Roy, le Brésil, le ruisseau de la Chapelle et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Crempse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Beauregard-et-Bassac et se jette dans l'Isle en rive gauche à Mussidan, face à Saint-Front-de-Pradoux<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune de l'est au nord-ouest sur plus de trois kilomètres et demi dont près de trois kilomètres servent de limite naturelle, en deux tronçons, face à Montagnac-la-Crempse et Saint-Hilaire-d'Estissac.
Deux de ses affluents de rive droite bordent le territoire communal au nord-est : le Brésil sur plus d'un kilomètre et demi face à Montagnac-la-Crempse, et le Roy sur deux kilomètres en limite de Saint-Hilaire-d'Estissac.
Affluent de rive gauche de la Crempse, le ruisseau de la Chapelle prend sa source dans l'ouest de la commune qu'il arrose sur Modèle:Nobr.
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La Crempse au sud du lieu-dit Goiran, en limite de Saint-Hilaire-d'Estissac (à gauche) et Beleymas.
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La vallée de la Crempse au nord du lieu-dit la Garnerie.
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Réseaux hydrographique et routier de Beleymas.
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Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Beleymas.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La majeure partie du territoire communal dépennd au SAGE Isle Dronne, une partie sud de moins de 25 % étant rattachée au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Beleymas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), prairies (5,7 %), terres arables (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Beleymas proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Beleymas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Beleymas est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 93,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Les premières mentions écrites connues du lieu datent de 1268 (Belemas) puis de 1310 (Bellesmas)<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le nom est dérivé de Belisama, déesse gauloise du feu et des forges<ref name=lieux/>,<ref>Pierre Miquel, Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France, chapitre 6.</ref>. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Belleymas<ref>Carte 71 Bergerac, site cartocassini.org, consulté le 21 mars 2018.</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Belesmas sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Des traces d'occupation gallo-romaine ont été mises au jour sur le territoire communal<ref name=lieux/>. En 1220, le Castrum de Montis Alti (château de Montaut dont les ruines sont également connues sous les noms de « château Lascaud-de-Sales » ou « les Cotes-Sales ») était le « siège d'une châtellenie de cinq paroisses »<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
La bastide de Saint-Barthélémy-de-Goyran fut fondée en 1316 pour le roi d'Angleterre Édouard II<ref name=Goyran>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Elle ne se développa pas et disparut à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Bâtie à proximité de la confluence du Roy avec la Crempse, différents auteurs la situent à Beleymas, Saint-Hilaire-d'Estissac, ou encore Villamblard<ref name=Goyran/>.
Dans la nuit du 10 au 11 octobre 1941 eut lieu le premier parachutage combiné<ref name=SO18-10-2016>Hervé Chassain, « L'histoire du parachutage de Lagudal et le rôle de Jean Pierre-Bloch », Sud Ouest édition Dordogne, 18 octobre 2016, Modèle:P..</ref> d'agents (au nombre de quatre) et d'armes (deux conteneurs) en France. Organisé pour le compte du SOE section F, l'opération avait pour nom de code « Corsican ». Le lieu avait été choisi par Jean Pierre-Bloch au voisinage de sa propriété de Villamblard<ref name=SO18-10-2016/>. Le parachutage eut lieu sur le territoire de la commune de Beleymas, au lieu-dit Lagudal<ref name=SO18-10-2016/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Beleymas est rattachée au canton de Montagnac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard<ref name=Cassini/>.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du Modèle:Date-, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central.
En 2017, Beleymas est rattachée à l'arrondissement de Périgueux<ref name=Communes>Modèle:Pdf « Arrêté portant modification des limites territoriales des arrondissements de Bergerac, Nontron, Périgueux et Sarlat-la-Canéda du département de la Dordogne », Préfecture de la Dordogne, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Anciens et nouveaux arrondissements au Modèle:1er janvier 2017, Préfecture de la Dordogne, 4 janvier 2017.</ref>.
Intercommunalité
Fin 2001, Beleymas intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaît au Modèle:Date-, remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Beleymas relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Beleymas se nomment les Beleymacois<ref name=UDMD/>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Beleymas (24034) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 11 août 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 46,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (treize) a augmenté par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,2 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte vingt-sept établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Beleymas (24034) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 11 août 2018.</ref>.
Entreprises
Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, l'« Établissement Boyer » (fabrication d'aliments pour animaux de compagnie) situé à Beleymas se classe en Modèle:49e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Agroalimentaire », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Au lieu-dit Lagudal, une plaque commémore le parachutage clandestin du 10-11 octobre 1941 évoqué dans la section Histoire.
- Château de Gamareix (ou Gammareix) du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou est né le géographe Pierre de Belleyme<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- La chartreuse de la Garnerie intègre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des éléments d'un repaire précédent<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
- L'église Saint-Martin mentionnée en 1655 sous la forme S. Martinus de Beleymis<ref name=Carles>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, dont le clocher-mur date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, recèle un ensemble mobilier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de l'ancien couvent de la Visitation de Périgueux. Inscrit en 1994 au titre des monuments historiques, cet ensemble se compose du maître-autel<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>, du tabernacle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref> et de trois éléments de retable répartis dans le chœur<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>, dans la chapelle nord<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref> et dans la chapelle sud<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le Modèle:Date-.</ref>. L'ensemble du retable étant trop imposant pour la petite église, deux panneaux ont été vendus au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le curé de Beleymas à son confrère de Montagnac-la-Crempse<ref>Nancy Ladde, « Un trésor du patrimoine à sauver », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Les vitraux ont été réalisés par trois peintres verriers : Jean Besseyrias pour la nef, Louis-Victor Gesta pour le chœur et Achille Perrier en 1890 pour le transept.
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L'église Saint-Martin.
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Son chœur.
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Le monument aux morts.
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Maison près du lieu-dit Branlebrune.
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Étang au lieu-dit Haut-Gammareix.
Patrimoine naturel
Une petite partie du territoire communal est protégée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I.
La tourbière du Laquin est une tourbière haute qui s'est formée dans une doline<ref>Modèle:PdfTourbière du Laquin sur le site de l'INPN, consulté le 21 mars 2018</ref>,<ref>Carte de localisation de la tourbière du Laquin sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 21 mars 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».</ref>. Il s'y trouve plusieurs espèces typiques de plantes à statut réglementé : sept espèces de mousses dont six de sphaignes, et la droséra à feuilles rondes, une plante carnivore.
Personnalités liées à la commune
À droite, Albert Rigoulet, dit « Le Frisé ».
Les personnalités liées au parachutage du 10 octobre 1941 (voir section Histoire) sont :
- les agents secrets SOE parachutés, en provenance d'Angleterre, constituant la mission « Corsican » :
- les organisateurs :
- Max Hymans « Frédéric », à l'origine de l'opération,
- Georges Bégué « Georges I », l'opérateur radio qui a assuré les liaisons radiotélégraphiques avec Londres,
- les membres du comité de réception :
- Jean Pierre-Bloch « Gabriel », qui a choisi le terrain près de sa propriété de Villamblard,
- Édouard Dupuy, maire de Villamblard,
- Albert Rigoulet, dit « Le Frisé ».
Voir aussi
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée GR 654
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes