Bernécourt
Modèle:Infobox Commune de France
Bernécourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Village situé à l'embranchement des routes de Pont-à-Mousson à Saint-Mihiel, et de Thiaucourt à Toul , à 20 km de Toul et à 35 km de Nancy,
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 953 hectares comportait en 2011, 58.5 % de zones agricoles, 15 % de forêts 20% de prairies et 6.5 % de zones urbanisées.
Le territoire est arrosé par le Ruisseau de Bernecourt sur 2,23 km<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine<ref>Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.</ref>.
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bernécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), prairies (19,3 %), forêts (15,2 %), zones urbanisées (6,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Bernaicuria (1120/1163<ref>Modèle:Article.</ref>), Breneincourt (1322), Brenaincourt (1339), Brenaicuria et Brenaicourt (1370), Brenécourt (1421), Breneicourt (1441), Breneycourt (1551), Berneycourt-Belle-Fontaine (1588), Beurnecourt-Belle-Fontaine ou Bernecourt (1719), Bernecourt (1793), sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pour l'étymologie, à comparer à Bennecourt dans les Yvelines (Bernencurtis autrefois).
Histoire
Le répertoire archéologique du comte Beaupré mentionne le signalement de E. D. Olry de ruines au lieu-dit Devant le bois de Vassogne (Voisogne, Vouassagne), et à la Monnerie sur la commune voisine de Flirey<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, néanmoins les éventuelles traces d'occupations anciennes sur le territoire de Bernécourt n'ont pas encore été découvertes (ou ont été détruites au fil des évènements de l'histoire).
Toutefois la vie du village a laissé des traces dans les archives, que les historiens nous rapportent ainsi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
En 1322, Pierresson Delomet, dit Froideaux, cède au comte de Bar des revenus qu'il a à Bernécourt, puis, plus tard
« En 1536, le duc Antoine établit à Bernécourt deux foires l'année, le 1er mai, et le 25 novembre, et un marché chaque jeudi de la semaine ; de plus, il affranchit, pendant trois ans, ces foires et marchés des droits de vente et tonlieu qui se payaient aux foires de Pont-à-Mousson, à condition toutefois que les habitants de Bernécourt participent à l'entretien de la halle de Pont-à-Mousson.
En 1588, les habitants de Bernécourt demandèrent au duc Charles III et en obtinrent la permission de fermer leur village de portes et murailles Le duc de Lorraine, après avoir envoyé sur les lieux, pour lui faire son rapport, le sieur de La Ferté, avec un ingénieur choisi par ce dernier, fit droit à la double requête des habitants de Bernécourt et leur permit de clore et d'environner leur village de fossés, murailles, portes et porteries, d'après le plan qui leur en fut montré.
En 1619, le duc Henri érige en fief, en faveur de Charles Nicolas, sieur de Lorry, une maison que celui-ci possédait près du village de Bernécourt, laquelle était bâties et dressée en forme de château, environnée de hautes murailles et fortifiée aux quatre coins de quatre tours dont la toiture est en forme de pyramide. »
Lepage estime qu'il s'agit très probablement du fief de Gorge-Salée, dont parle Maillet dans son Pouillé du Barrois<ref>Claude de Maillet, Mémoires alphabétiques pour servir à l'histoire, au pouillé et à la description générale du Barrois, Bar-le-Duc, R. Brifflot, 1749.</ref>. L'histoire explique ainsi la forme des divisions parcellaires de la commune qui représente en zonage cadastral (ZONE ZR fig 1 - ban communal) le tracé des anciens murs du village.
Le fief de Bernécourt releva ensuite du marquisat de Pont-à-Mousson. Il devint en 1719 le siège d'une baronnie.La commune fut en 1790 le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Pont-à-Mousson.
Époque contemporaine
L'abbé Grosse précise dans son ouvrage, vers 1836, au sujet de la commune de Bernécourt :
« Elle possède une brigade de gendarmerie à cheval, logée dans une caserne qui fut bâtie sous le règne de Louis XV, en 1761. Le village est aussi un lieu d'étape, et aux fameuses journées de Juillet 183o, plusieurs régiments de cavalerie, du camp de Lunéville, stationnèrent longtemps près de celte commune avant de se rallier à la révolution (de 1830)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> »
- Dommages au cours de la guerre 1914-1918.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées
Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et modestement viticole, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
« Surf. territ. : 937 hect. 750 en terres lab., 24 en prés, 1 en vignes, 122 en bois ; le reste en jardins, chènevières, etc. L'hectare semé en blé peut rapporter 15 hectol., en orge 18, en seigle 15, en avoine 20 ; planté en vignes 70 ; on y sème très-peu d'orge et de seigle. Les chevaux et les bêtes blanches sont l'espèce dominante de bestiaux.»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Bernécourt était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 854 hectares (surface cultivable communale) en légère baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 905 à 544 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 10 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 15 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Lavoir monumental Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Église Saint-Georges, reconstruite après 1918.
Personnalités liées à la commune
Nadine Morano a résidé quelque temps à Bernécourt en compagnie de son mari et de ses 3 enfants.
Héraldique, logotype et devise
- La commune a adopté les armes de Claude Guérin, premier seigneur du lieu. Celui-ci porte "de gueules, à trois bandes d'argent ; au chef d'or chargé de trois croisettes pommetées au pied fiché d'azur".
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005
- THIERY Dominique, « En passant par Bernécourt », 1989, Études touloises n° 49