Berville-sur-Mer

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Berville-sur-Mer est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Eure en région Normandie, en bord de l'estuaire de la Seine.

Géographie

Localisation

Berville-sur-Mer est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure située au sein du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande. Elle appartient à la région naturelle du Lieuvin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Berville-sur-Mer se trouve sur les bords de l'estuaire de la Seine, largement en amont du pont de Normandie. Cependant, étant localisée avant le point de confluence de la Risle et de la Seine, elle est officiellement située au bord de la mer, depuis une ordonnance de Napoléon Ier. Toutefois, au sens de la Loi littoral (1986), elle ne fait pas partie des communes littorales de France.

Enfin, la commune (et donc le département de l'Eure, en cet endroit) présente la particularité de s'étendre également sur la rive Nord de la Seine, par une bande de terre triangulaire d'environ Modèle:Unité de large en son sommet sur environ Modèle:Unité de long<ref>http://www.cartesfrance.fr/carte/?n=Berville-sur-Mer&g=Eure&s=27&uh=http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/hotel_27233_Berville-sur-Mer.html&uv=http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/27233_Berville-sur-Mer.html.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette particularité a été utilisée comme élément de l'intrigue par l'auteur de romans policiers Ian Manook pour l'un des romans de son héros Yeruldelgger.

Modèle:Communes limitrophes

Le sentier de grande randonnée 224 Chemin de la vallée de la Risle part ou aboutit de Berville-sur-Mer (relie Verneuil-sur-Avre par Pont-Audemer, Brionne, Beaumont-le-Roger et Rugles).

Hydrographie

La commune est arrosée par la Vilaine, un ruisseau qui se jette dans le canal de Retour d'Eau<ref name="Sandre H7020600">Modèle:Sandre.</ref>.

La commune est en outre riveraine de la Seine.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gatien des B », sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois, mise en service en 1949<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Berville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'estuaire de la Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (26,5 %), eaux maritimes (24,9 %), terres arables (19,5 %), forêts (19,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme à finale latinisée Bervilla en 1077 (obituaire de Lisieux), Bervilla super Secanam en 1234 (cartulaire de Jumiéges ), Berville sur Seine en 1738, Saint-Mélaigne-de-Berville en 1868 (annuaire de l’association normande)<ref name="de Blosseville">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Composé en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé du nom de personne germanique Bero<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit d'un hypocoristique de l'anthroponyme germanique Bern de *beran « ours » (cf. allemand Bär, anglais bear « ours »).

Le déterminant complémentaire -sur-Mer sert à distinguer la commune des homonymes Berville-la-Campagne et Berville-en-Roumois (Eure).

Histoire

Des fouilles menées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont montré que Berville était occupée à l'époque gallo-romaine.

Le lieu-dit Fosse-Glame aurait servi de poste d'observation avant la conquête normande de l'Angleterre en 1066.

Berville est citée pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans un acte où Robert VIII Bertrand de Bricquebec autorise l’abbaye de Grestain à récolter le varech<ref>Le varech, du normand warec, werec signifiant épave, est d'origine anglo-scandinave. Jusqu'au Moyen Âge, le varech ne désigne pas seulement l'algue, comme aujourd'hui, mais tout ce que rejette la mer sur la côte comme les poissons, les baleines, les épaves de toutes sortes et autres.</ref> échoué.

Au Moyen Âge, Berville était certainement un port d'une certaine importance car on a retrouvé des restes de murailles de Modèle:Unité d'épaisseur construites en silex mêlé de pierres. L'activité principale de Berville à partir du Moyen Âge est essentiellement la pêche. En 1760, les vases environnantes bloquèrent le port. Elles furent totalement déblayées en 1812.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Berville2.jpg
Le manoir du Marollet ou château de Berville.

Berville-sur-mer compte deux édifices inscrits au titre des monuments historiques :

Par ailleurs, la commune compte sur son territoire plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

Fichier:La Pommeraye-Dec. 2015-2.jpg
Le manoir de la Pommeraye.
Fichier:Mairie de Berville-sur-Mer.JPG
La mairie-école de 1885.

Patrimoine naturel

Zone humide protégée par la convention de Ramsar

Zone marine protégée de la convention OSPAR (Atlantique Nord-est)

Parc naturel

Réserve naturelle nationale

Terrain acquis par le conservatoire du littoral

Natura 2000

ZNIEFF de type 1

Le mont Courel est un promontoire allongé et crayeux d'une altitude de Modèle:Unité situé entre les basses vallées de la Risle et de la Vilaine <ref name="Sandre H7020600" />, surplombant l'estuaire de la Seine. Il s'étend également sur la commune de Fatouville-Grestain. Diverses végétations recouvrent ce site :

  • des petites pelouses maigres de recolonisation qui disparaissent peu à peu au profit de la Brachypode penné (Brachypodium pinnatum) et de l'Origan vulgaire (Origanum vulgare) ;
  • une végétation hygrophile où quelques espèces se développent comme le très rare Epipactis des marais (Epipactis palustris) ;
  • des pelouses marnicoles où pousse l'Orobanche sanglante (Orobanche gracilis).

Par ailleurs, des éboulis permettent la présence de la Digitale jaune (Digitalis lutea), de la Blackstonie perfoliée (Blackstonia perfoliata) et de la Laîche glauque (Carex flacca). L'Argousier (Hippophae rhamnoides subsp. rhamnoides) est également présent.

Quant aux versants de la vallée de la Vilaine, ils sont constitués de sous-bois à Fragon (Ruscus aculeatus) qui abritent des espèces thermophiles comme l'Iris fétide (Iris foetidissima) ou la Garance voyageuse (Rubia peregrina).

Enfin, du point de vue faunistique, le milieu est propice à la reproduction de quelques espèces d'oiseaux telles que le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) ou le Choucas des tours (Corvus monedula).

Cette ZNIEFF s'étend également sur les communes de Fiquefleur-Équainville et de Fatouville-Grestain pour le département de l'Eure et sur les communes de La Rivière-Saint-Sauveur, d'Ablon et d'Honfleur pour le département du Calvados.

La majeure partie de cette ZNIEFF est occupée par une saulaie-bétulaie sur sable et par des fourrés dunaires à argousiers. Leur localisation sur les alluvions récentes de la Seine font de cette zone un site naturel quasiment unique en Normandie. Ce milieu est complété par des canaux, des mares, des prairies humides pâturées, des phragmitaies, des petits secteurs de dunes fixées et des mégaphorbiaies.

Du point de vue floristique, ce site abrite des espèces botaniques rares à très rares voire protégées au niveau régional ou même national : le Lotier à feuilles étroites, l'Ophioglosse langue-de-serpent, la Pyrole des dunes, la Menthe pouliot, le Polypogon de Montpellier, le Saule argenté, le Troscart des marais, la Corrigiole des rives, la Laîche arrondie, l'Amarante blanche, l'Amaranthe à feuilles marginées, le Plantain des sables, etc.
Des orchidées occupent également cette zone : l'Épipactis des marais (Epipactis palustris), l'Orchis à fleurs lâches (Orchis laxiflora), le Souchet brun (Cyperus fuscus), la Lentille d'eau sans racine (Wolffia arrhiza), la Patience maritime (Rumex maritimus), la Patience des marais (Rumex palustris) et la Belladone (Atropa belladonna), etc.

Du point de vue faunistique, est à relever la présence d'orthoptères dont notamment la Courtillière (Gryllotalpa gryllotalpa) et le Tétrix des vasières (Tetrix ceperoi) et de papillons dont certaines espèces très rares, voire protégées au niveau national (le Sphinx de l'épilobe (Proserpinus proserpina), Euxoa cursoria, Parastichtis suspecta, Apamea oblonga, Chorthodes extrema, Arenostola phragmitidis, Chilodes maritimus, etc.).

Enfin, la diversité offerte par ces milieux est favorable à la nidification de nombreux oiseaux tels que la Bouscarle de Cetti (Cettia cetti), le Loriot (Oriolus oriolus), l'Hirondelle de rivage (Riparia riparia), le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), le Vanneau huppé (Vanellus vanellus), le petit Gravelot (Charadrius dubius), le Martin-pêcheur (Alcedo atthis), le Rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos), le Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus), etc.

ZNIEFF de type 2

  • ZNIEFF 230009161 – La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Site classé

Sites inscrits

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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