Fatouville-Grestain

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Modèle:Infobox Commune de France

Fatouville-Grestain est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Géographie

Localisation

Fatouville-Grestain est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure située au bord de l'estuaire de la Seine et à proximité du département du Calvados. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à la région naturelle du Lieuvin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du pays d'Auge (en tant que région agricole)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est à moins de dix kilomètres à l'est de Honfleur, à autant de Beuzeville et à environ dix-sept kilomètres de Pont-Audemer.

Communes Limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie, relief et hydrographie

La superficie de la commune est de Modèle:Unité, l'altitude varie entre 0 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Elle est arrosée par la Vilaine, un ruisseau qui se jette dans le canal de Retour d'Eau<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Les données climatiques disponibles sur longue période (1961-1990) sont celles mesurées au cap de la Hève au Havre. En réalité, en raison de sa position légèrement à l'intérieur des terres, Fatouville-Grestain bénéficie de températures maximales journalières légèrement plus élevées en été.

Modèle:-

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec Année
Températures moyennes (°C) 4,6 4,9 6,8 8,8 12,1 14,8 17 17,2 15,7 12,6 8,2 5,6 10,7
Précipitations moyennes (mm) 62,6 49 54,3 42,9 52,7 52,6 50,2 48,5 64,5 74,1 88,1 69,4 708,6
Insolation moyenne (h) 62,9 87,7 136,2 179,5 214,6 224,4 237,8 218,5 168,3 124,5 74,7 56,7 1 878

Source : Infoclimat<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Voies de communication et transports

Urbanisme

Typologie

Fatouville-Grestain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,9 %), forêts (23,7 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), eaux maritimes (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La commune est constituée de plusieurs hameaux répartis sur le plateau, autour du bourg de Fatouville, généralement à une centaine de mètres d'altitude ; c'est le cas pour les hameaux de la Côte, de la Terrerie, du Feugré et pour la plaine d'Inglemare, par exemple. D'autres sont situés à des altitudes plus proches du niveau de la mer, c'est le cas pour les hameaux de Joble, Grestain et Carbec.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 391, alors qu'il était de 287 en 1999<ref>LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Parmi ces logements, 72,4 % étaient des résidences principales, 24,7 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements<ref>LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,5 %, en sensible augmentation par rapport à 1999 (78,7 %)<ref>LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Projets d'aménagements

L'aménagement du territoire de Fatouville-Grestain est abordé au travers de trois documents :

Nota : À l'occasion du débat public sur le tracé de la Ligne nouvelle Paris - Normandie (ligne ferroviaire à grande vitesse), le Syndicat d’aménagement du Nord Ouest de l'Eure (SANO) a marqué sa préférence pour un des tracés proposés (le scénario B)<ref>http://www.debatpublic-lnpn.org/imgs/comment/contribution-lnpn-pays-risle-estuaire.pdf</ref>.

  • au niveau inter-régional de l'estuaire de la Seine, la Directive territoriale d'aménagement et de développement durables (DTADD) de l'estuaire de la Seine qui a été approuvée par décret Modèle:N° du 10 juillet 2006 <ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

La commune a inauguré en mars 2010 une nouvelle salle des fêtes (l'ancienne salle qui n'étant plus aux normes a reçu une nouvelle affectation), par ailleurs, il est projeté de bâtir une nouvelle école.

En dehors de la commune mais à proximité de celle-ci (à moins de Modèle:Unité au nord à vol d'oiseau), deux équipements majeurs sont projetés pour la zone industrielle et portuaire du Havre <ref>http://www.haute-normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_Q2_decembre_2012_cle712d12.pdf</ref> :

  • une plate forme multimodale (fluvial, ferroviaire et routier) dont les travaux de construction ont débuté en 2012 pour une mise en service en 2014 d'une première tranche d'une capacité de 300 000 conteneurs,
  • le prolongement du Grand canal du Havre jusqu’au canal de Tancarville dont la décision de lancement du chantier a été retardée de deux ans et n'était pas prise à fin décembre 2012.

Toponymie

Fatouville

Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme Fastovilla (cartulaire de Préaux) vers 1140 , Fastouville en 1782 (Dict. des postes)<ref>Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 81.</ref>.

Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », composée avec le nom de personne vieux norrois Fastulfr ou germanique Fastulf<ref group ="a">Modèle:P..</ref>. C'est ce même nom qui aurait été repris par Shakespeare sous la forme altérée Falstaff. Il existe plusieurs autres Fatouville en Normandie, mais pas ailleurs en France, ce qui fait préférer l'hypothèse scandinave. FastulfR ou Fastúlfr sont les formes norroises du nom de personne, le vieux danois a Fastulf<ref>Site de Nordic Names : FastulfR (anglais)</ref>. Il s'agit d'un composé des éléments germaniques FAST « dur, ferme » et ULF « loup »<ref>ibidem</ref>.

Grestain

Le nom de l'abbaye et de la localité sont attestés sous les formes Grestano vers 1050 ; S. Maria Gresteni en 1113 (roul. des morts); Grestanum (Neustria pia); Gresten en 1185 (Robertus de Monte) ; Grestenus en 1228 (cart. de Jumiéges) ; Gratin en 1249; Gratain en 1254 ; Grestain en 1257; Grestanus en 1254 (Gall. christ.)<ref>Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 103 [1]</ref>.

Il s'agit peut-être d'un type toponymique issu du vieil anglais great « grand, élancé » + stān « pierre »<ref group ="a" name="p84">Modèle:P..</ref> (il faut comprendre grēat, forme écrite du vieil anglais, great étant de l'anglais moderne). Dans ce cas, il serait synonyme de Garston (Lancashire, Grestan 1094.)»<ref group="a" name="p84" />. Cependant, les formes suivantes ne vont pas nécessairement dans le sens de la forme précoce latinisée Grestano. En effet, le type Gresteni ou Gresten dont le second élément est -sten(i) implique plutôt d'avoir recours au vieux norrois steinn « pierre », le toponyme n'étant pas par ailleurs attesté sous la forme *Grestan. En ce qui concerne le premier élément Gre-, il n'existe aucune trace de la présence d'un [t] qui puisse confirmer l'hypothèse great, bien que l'alternance des formes en gre- et en gra- soit compatible avec l'articulation de la diphtongue ēa du vieil anglais. En revanche, on peut y voir l'ancien scandinave gráa, forme déclinée de grár « gris », d'où le sens global de « pierre grise » qui pourrait faire référence à un mégalithe en grès ou en calcaire gris (sorte de calcaire qui contient de la silice), à l'emplacement duquel l'abbaye a été fondée (tout comme l'abbaye de Graville, en un lieu nommé Grestain également). Il existe un lieu homonyme en Islande, Grásteinn qui désigne une pierre grise et également gråstein qui désigne tout type de pierre grise en norvégien.

Le passage de Gra- à Gre- ne va pas de soi phonétiquement, mais on constate le même phénomène dans le mot regretter, attesté au Moyen Âge généralement sous les formes regreter mais parfois aussi regrater et qui passe pour un emprunt au vieux norrois gráta « pleurer, se lamenter, déplorer », peut-être influencé phonétiquement par l'anglais grētan de sens proche<ref>Elisabeth Ridel, les Vikings et les mots : L'apport de l'ancien scandinave à la langue française, éditions Errance, Paris, 2009, Modèle:P..</ref>. Dans le cas de Grestain, il est possible que le vocalisme du premier élément ait été influencé par le vieil anglais græġ « gris ».

Grestain a été ajouté comme déterminant complémentaire à Fatouville lors du rattachement de l'ancienne commune de Carbec-Grestain en 1844.

Carbec

Le nom du lieu est attesté sous la forme Carebec à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group ="a" name="p84"/>.

Du nom de personne scandinave Kári que l'on retrouve dans les nombreux Modèle:Page h' et Cartot de Normandie et de l'appellatif bekkr, terme vieux norrois signifiant « ruisseau », présent dans de nombreux hydronymes et toponymes normands en -bec<ref group ="a" name="p84"/>. Ce nom faisait sans doute référence à la Vilaine ou à un petit affluent, ruisseau à la source duquel le village est situé.

Le nom de Carbec était avant la création de la commune de Fatouville-Grestain utilisé dans le toponyme Carbec-Grestain, né du rattachement de l'ancienne paroisse de Saint-Ouen de Grestain à celle de Carbec en 1743<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

En 1040, le comte Herluin de Conteville y fonde l'abbaye de Grestain (où sera inhumée son épouse, Arlette de Falaise, mère de Guillaume le Conquérant).

En 1345, Simon Houël acquiert le fief de La Pommeraye dont le siège est dans la commune de Berville-sur-Mer

En 1757, l'abbaye Notre-Dame de Grestain est fermée et les bâtiments sont en partie détruits en 1766<ref group ="c">Modèle:P..</ref>.

La commune nait le 25 juin 1844, de l'union des deux communes de Carbec Grestain (ou Grestain Carbec) et de Fatouville-sur-Mer, pour devenir Fatouville-Grestain.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Résultat au second tour de l'élection présidentielle de 2007
Liste des candidats Voix % Exprimés
M.  Nicolas Sarkozy
282
61,84 
Modèle:Mme  Ségolène Royal
174
38,16
Résultat au second tour de l'élection présidentielle de 2012
Liste des candidats Voix % Exprimés
François Hollande
182
40,09
Nicolas Sarkozy
272
59,91

Administration municipale

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Coopérations intercommununales

La commune de Fatouville-Grestain est membre de cinq établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) :

Jumelages

Au 25 février 2013, Fatouville-Grestain n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fatouville-Grestain est située dans l'académie de Rouen.

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire (de Modèle:Nombre) communales<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 1989, la commune de Fatouville-Grestain a mutualisé ses moyens relatifs aux écoles maternelle et élémentaire avec les deux communes limitrophes de Berville-sur-Mer et de Saint-Pierre-du-Val par la création du syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS) Jacques-Rueff<ref group="Note">Jacques Rueff séjournait dans sa propriété de famille de la côte Couzin à Berville.</ref>.

Ainsi en 2009, les Modèle:Nombre des trois communes allaient en maternelle à Berville-sur-Mer, en primaire à Fatouville-Grestain puis à Saint-Pierre-du-Val<ref>L’avis de Saint Pierre, journal municipal de Saint-Pierre du Val, juillet 2009, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le département administre le lycée Jacques-Brel à Beuzeville, chef-lieu de canton<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Une procession a été organisée le 12 mars 2012 <ref>http://www.beuzeville-tourisme.com/wp-content/uploads/2012/08/Les-Rendez-de-labbaye-2012.pdf</ref> entre Grestain et Carbec en l'honneur de saint Benoît de Nursie, inspirateur de l'ordre religieux des bénédictins de l'abbaye de Grestain.

Santé

L'établissement de santé le plus proche est le centre hospitalier de la Côte fleurie, Modèle:Nombre, situé à Équemauville près de Honfleur dans le département du Calvados<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Modèle:…

Cultes

Le culte catholique a été historiquement très présent dans la commune avec une abbaye (Notre-Dame de Grestain), trois paroisses (Saint-Martin de Carbec, Saint-Martin de Fatouville et Saint-Ouen de Grestain) et deux chapelles (la chapelle Saint-Thomas du château de la Pommeraye et la chapelle de La Madeleine autrefois sise à la Léproserie Saint-Laurent-des-Ladres entre les hameaux de Joble et de Grestain<ref group ="c">Modèle:P..</ref>.

En 2013, la commune dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Estuaire dont le siège est à Beuzeville au sein du doyenné de pays d'Auge Nord, lui-même au sein du diocèse de Bayeux-Lisieux<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Fatouville-Grestain au 8 287e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,3 % d'actifs dont 70,6 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs<ref>EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la commune, contre 47 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 333, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 16,1 %, ce qui signifie que la commune offre seulement un emploi pour six habitants actifs<ref>EMP T5 - Emploi et activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2010, Fatouville-Grestain comptait Modèle:Nombre : dix dans l’agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, douze dans la construction, dix-huit dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif<ref>CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010 sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 2011, sept entreprises ont été créées à Fatouville-Grestain<ref>DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011, Modèle:Lire en ligne.</ref> dont cinq par des auto-entrepreneurs<ref>DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011 sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments historiques

La commune de Fatouville-Grestain compte trois monuments inscrits ou classés au titre des monuments historiques :

Autres monuments

D'autres monuments sont à mentionner :

  • à Carbec, l'église paroissiale Saint-Martin et le lavoir. L'église a été construite en silex et torchis du {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. À proximité, une source dédiée à saint Méen<ref group ="b">Modèle:P..</ref> alimente, en contrebas, le lavoir à Carbec de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: aux|-| – | aux }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le manoir situé au Feugré<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, une ferme de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, une maison à la Terrerie de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le monument (sculpture) Notre-Dame-de-la-Mission construit en 1857<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le presbytère situé à Carbec<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ainsi qu'un manoir situé aux Londes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Patrimoine naturel

Zone marine protégée de la convention OSPAR (Atlantique Nord-est)

  • Estuaire de la Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est le siège de l'association de protection de l'environnement Estuaire Sud.

Terrain acquis par le conservatoire du littoral

Natura 2000

ZNIEFF de type 1

Cette ZNIEFF est composée, d'un côté, d'une frênaie humide et d'une forêt mixte de pente et ravin, et de, l'autre, d'une chênaie acide et d'une chênaie-charmaie. Du point de vue de la flore, deux espèces déterminantes se développent sur le site : l'Iris fétide, iridacée peu commune dans la région, et la Luzule ramassée, joncacée rare. La Néottie nid d'oiseau, orchidée assez rare, a également été trouvée sur le site. Par ailleurs, l'ensemble de la ZNIEFF constitue une zone de refuge pour de nombreux animaux forestiers, notamment grâce aux fortes pentes des versants.
La mare de l'Inglemare se distingue par la richesse de sa flore. Elle abrite des types d'herbier aquatique, dont un herbier à Morrène aquatique et un herbier à Utriculaire du groupe australis.
  • ZNIEFF 230030846 – L'ancienne carrière du mont Courel à Berville-sur-mer et à Fatouville-Grestain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le mont Courel est un promontoire allongé et crayeux d'une altitude de Modèle:Unité situé entre les basses vallées de la Risle et de la Vilaine, et surplombant l'estuaire de la Seine. Il s'étend également sur la commune de Berville-sur-Mer. Ce site est composé de petites pelouses maigres de recolonisation qui disparaissent peu à peu au profit de la Brachypode penné et de l'Origan vulgaire, d'une végétation hygrophile où quelques espèces se développent comme le très rare Épipactis des marais et enfin, de pelouses marnicoles où pousse l'Orobanche sanglante. Par ailleurs, des éboulis permettent la présence de la Digitale jaune, de la Blackstonie perfoliée et de la Laîche glauque. Quant aux versants de la vallée de la Vilaine, ils sont constitués de sous-bois à Fragon qui abritent des espèces thermophiles comme l'Iris fétide ou la Garance voyageuse. Enfin, du point de vue faunistique, le milieu est propice à la reproduction de quelques espèces d'oiseaux telles que le Faucon crécerelle ou le Choucas des tours.
  • ZNIEFF 230031143 – Les prairies de Saint-Pierre-du-Val<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'intérêt essentiel de cette ZNIEFF est le petit ruisseau qui traverse la prairie dans laquelle pâture des bovins. Ce ruisseau abrite des agrions de mercure et des Calopteryx vierges.
Cette ZNIEFF s'étend également sur les communes de Fiquefleur-Équainville et de Berville-sur-Mer pour le département de l'Eure et sur les communes de La Rivière-Saint-Sauveur, d'Ablon et d'Honfleur pour le département du Calvados. Elle est occupée, en grande partie, par une saulaie-bétulaie sur sable et par des fourrés dunaires à Argousiers. Leur localisation sur les alluvions récentes de la Seine font de cette zone un site naturel quasiment unique en Normandie. Des canaux, des mares, des prairies humides pâturées et des mégaphorbiaies, notamment, complètent le site. Du point de vue floristique, ce site abrite des espèces botaniques rares à très rares et protégées au niveau régional voire national : le Lotier à feuilles étroites, l'Ophioglosse langue-de-serpent, la Pyrole des dunes, la Menthe pouliot, le Polypogon de Montpellier, le Saule argenté, le Troscart des marais, la Corrigiole des rives, la Laîche arrondie, l'Amarante blanche, l'Amaranthe à feuilles marginées, le Plantain des sables, etc. Des orchidées occupent également cette zone : l'Epipactis des marais, l'Orchis à fleurs lâches, le Souchet brun, la Lentille d'eau sans racine, la Patience maritime, la Patience des marais et la Belladone, etc. Du point de vue faunistique, est à relever la présence d'orthoptères dont notamment la Courtillière et le Tétrix des vasières et de papillons dont certaines espèces très rares protégées au niveau national (le Sphinx de l'épilobe, Euxoa cursoria, Parastichtis suspecta, Apamea oblonga, Chorthodes extrema, Arenostola phragmitidis, Chilodes maritimus, etc.). Enfin, ces milieux sont favorables à la nidification de nombreux oiseaux tels que la Bouscarle de Cetti, le Loriot, l'Hirondelle de rivage, le Grèbe castagneux, le Râle d'eau, le Vanneau huppé, le petit Gravelot, le Martin-pêcheur, le Rossignol philomèle, le Phragmite des joncs, etc.

ZNIEFF de type 2

  • ZNIEFF 230009161 – La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Site inscrit

Patrimoine culturel

Le site de Fatouville Grestain a inspiré des artistes tels que le peintre Paul Huet (1803-1869) dont un des tableaux présent dans la collection du musée Eugène-Boudin de Honfleur représente Grestain ou tels que le sculpteur Raymond Dubois (1904-1982) qui a réalisé le chemin de croix de la chapelle de Carbec.

La littérature a été elle aussi inspirée par le site de Carbec avec Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) qui décrit dans le roman L’Ange et les Pervers publié en 1934 des promenades entre le château de la Pommeraye et la chapelle de Carbec et avec Bernard Simiot (1904-1996) qui a été probablement influencé par le nom du hameau de Carbec Modèle:Incise pour sa saga des Carbec dont le premier volume s'intitule Ces messieurs de Saint-Malo publié en 1983.

Personnalités liées à la commune

  • Arlette de Falaise (vers 1010 – vers 1050), mère de Guillaume le Conquérant, est enterrée à l'abbaye de Grestain.
  • Charles VII (1403-1461), roi de France, il séjourne en 1450 à l'abbaye de Grestain lors du siège de Honfleur tenu par les Anglais<ref group ="c">Modèle:P..</ref>.
  • Bernard Simiot (1904-1996) séjourne dans une maison au hameau de Carbec<ref group="Note">Une plaque commémorative visible dans le hameau mentionne ce séjour.</ref>.
  • Jacques Lanzmann (1927-2006), écrivain, parolier, enterré au cimetière de Carbec.
  • François Truffaut (1932-1984) a tourné en 1977 dans la chapelle de Carbec une scène du film La Chambre verte<ref>Antoine de Baecque et Serge Toubiana, Truffaut: A Biography, 1999, New York: Knopf, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.
  • Hervé Morin (1961), ancien ministre, est originaire de la commune. Son grand-père maternel, André Cardine, en a été le maire pendant 30 ans.

Héraldique, logotype et devise

La commune ne dispose pas de blason ; toutefois sur la cloche de la chapelle de Carbec inaugurée en 1756<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> sont mentionnés les noms et armoiries de son parrain Jean Philibert de Renty, abbé et baron de Grestain et de sa marraine Suzanne de Philippe, veuve de Philippe d'Houel seigneur de Berville-sur-Mer et La Pommeraye.

Le blason de l'abbaye de Grestain est décrit comme suit <ref>Armorial de la province, des villes, des évêchés, des chapitres et des abbayes de Normandie d'Alfred Canel Rouen: A. Péron, 1849, page 79 En ligne.</ref> "d'azur, à une crosse d'or acostée des lettres G et F de même".

Pour approfondir

Bibliographie

  • Charles Bréard, L'abbaye de Notre-Dame de Grestain, de l'ordre de Saint-Benoît, à l'ancien diocèse de Lisieux, Rouen, A. Lestringant, 1904, Modèle:Lire en ligne

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Ouvrages

  • François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard, 1981

Modèle:Références

  • Charles Bréard, L'abbaye de Notre-Dame de Grestain, de l'ordre de Saint-Benoît, à l'ancien diocèse de Lisieux, Rouen, A. Lestringant, 1904, Modèle:Lire en ligne

Modèle:Références

  • Amand-Narcisse Masson de Saint-Amand, Lettres d'un voyageur à l'embouchure de la Seine, éditions Guibert à Paris, 1828, Modèle:Lire en ligne

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail