Bien-être

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

{{#invoke:Bandeau|ébauche}}

La notion de bien-être ou bienêtre<ref>Orthographe recommandée par les rectifications orthographiques de 1990.</ref> renvoie, dans le sens commun, à un ensemble de facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l'harmonie avec soi-même et avec les autres.

Elle a fait l'objet d'un intérêt accru de la part notamment de psychologues se rattachant au courant de la psychologie positive.

En France, en 2000, le chercheur Jean-Pierre Rolland considère que deux approches sont à distinguer. La première, d'inspiration sociologique, va s'intéresser aux conditions de vie qui vont amener les individus à faire une évaluation positive de leur vie ; la seconde, plus psychologique, considérera que le bien-être renvoie à une personne pour laquelle les émotions positives sont plus intenses ou plus présentes que les émotions négatives<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Définition

Depuis les années 1990, il y a un accord assez large sur le plan scientifique pour dire que le bien-être est un phénomène subjectif qui renvoie d'une part à des composantes cognitives [ressortant de la satisfaction de la vie] et des composantes émotionnelles [qui renvoient à l'équilibre entre affects positifs et affects négatifs]<ref>Modèle:Article</ref>. La satisfaction de vie s'évalue en interrogeant la personne sur la façon dont elle évalue sa vie de manière globale, les composantes émotionnelles positives et négatives. Diener parle à ce propos de composante ou niveau hédonique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Dès lors, pour Rolland, Modèle:Citation<ref name=":0" />.

Approches du bien-être

Modèle:À compléter

Mode de vie

Pour l'utilitarisme, le bien-être se définit comme le mélange de plaisirs et de l'absence de peine, et prône la maximisation du bien-être général.

À l'école

Selon le Conseil européen de l’éducation [2001], l’éducation et la formation doivent non seulement viser le développement de compétences tout au long de la vie, mais aussi œuvrer à l’épanouissement des personnes, d’où la préoccupation pour le bien être des élèves et de leur qualité de vie au sein des établissements scolaires<ref>Modèle:Article</ref>.

Plusieurs facteurs peuvent intervenir dans le sentiment de bien être : la justice scolaire avec des règles clairement explicitées, le sentiment de sécurité, les relations positives avec les enseignants dans un parcours individualisé, une relation constructive entre les élèves, la bienveillance de la communauté éducative, la cohérence des propositions de l’équipe pédagogique, la satisfaction à l’égard de la classe, la coopération, les évaluations encourageantes, la responsabilisation, la coéducation parents professeurs, le sentiment de reconnaissance et de respect, le sentiment d’appartenance à la communauté scolaire, le sentiment d’estime de soi, la prise de conscience du lien santé physique et santé mentale, la motivation, le sentiment de développer pleinement son potentiel, une architecture scolaire adaptée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au travail

Modèle:Article détaillé Il peut inclure – mais ne s'y limite pas – l'absence de fatigue et de stress<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Modèle:À compléter

Santé et bien-être sont indissociables puisque, depuis 1946, l'OMS définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité »<ref name="who.int">Modèle:Lien web</ref>.

René Dubos présente la santé comme la convergence des notions d'autonomie et de bien-être.

Société

Modèle:À compléter

Dérives

Cette notion sans définition ni métrique sert essentiellement d'étendard au marketing pour vendre toutes sortes de compléments alimentaires, cosmétiques et autres gris-gris<ref name="Hadjadji">Modèle:Lien web.</ref>, et surtout des Modèle:", Modèle:" et des pratiques pseudo-médicales en dehors de tout cadre réglementaire et surtout bien souvent de toute formation réelle des prétendus grands maîtres<ref name="Guide santé et dérives sectaires"/>.

La notion de bien-être, de par son caractère assez vague, peut servir de bannière, outre ces démarches commerciales diverses, à d'autres potentiellement malhonnêtes<ref name="Pour vivre heureux, vivons coachés">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, santé et bien-être représentent 40% des signalements de dérives sectaires en France en 2020<ref name="Juliette Pierron ">Modèle:Lien web.</ref>.

Le médecin et criminologue Jean-Marie Abgrall est l'auteur de plusieurs enquêtes sur le sujet (comme La mécanique des sectes en 1996 ou Les Charlatans de la santé en 1998). Il décrit ainsi le phénomène : Modèle:Citation bloc

Pour lutter contre ces pratiques, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a mis gratuitement à disposition un Guide santé et dérives sectaires<ref name="Guide santé et dérives sectaires">Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail