Billiers

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Billiers {{#ifeq:1|0|[bilje]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Toponymie

Le nom en breton de la commune est Beler.

Attestée sous la forme Beler dès 1250 qui est encore utilisée en breton.

La bibliothèque vaticane nous renseigne sur ce toponyme avec un document daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle parlant des prix et taxes sur les sels pouvant être prélevées par les moines du Prieuré de Saint Billierius. Ce même document, véritable document comptable, définit une grille de salaires reliant le nombre de personnes d'une famille et un salaire minimum devant être payé à l'employé.

Billiers dérive donc probablement d'un cognonem ou anthroponyme gallo-romain , ici Billierius. le document ne parle pas du personnage.

Géographie

Situation

Modèle:Communes limitrophes La commune est située sur la rive droite de l'estuaire de la Vilaine, au sud-est du Morbihan. Elle est traversée par la rivière de Saint-Éloi, qui se jette dans l'océan Atlantique à la pointe de Pen Lan, dans la baie de Vilaine qui s'étend sur Modèle:Unité, avec 16 km de large à son maximum, baie qui fait partie intégrante du Mor braz.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1962 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Cadre géologique

Fichier:Geologic map south of Armorican Massif granite belt FR.svg
Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

La région est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec la Zone de Cisaillement Extensive de Sarzeau (ZCES) qui commande la répartition des roches. Sa trace cartographique sinueuse, soulignée par des mylonites sur Modèle:Unité d'épaisseur au maximum, prend une direction nord-ouest/sud-est au niveau de Billiers<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les falaises de Penlan présentent un affleurement de roches métamorphiques basiques datant du Paléozoïque<ref>Modèle:Lien web.</ref> (amphibolites à épidote et grenat calcique, amphibolo-pyroxénites…)<ref>Modèle:Citation. Cf Modèle:Ouvrage.</ref> fortement déformées durant l'orogenèse hercynienne, en alternance, souvent en panneaux séparés par des failles, avec des micaschistes variés. Cet affleurement témoigne de la mise en place de nappes lors de l'épaississement crustal résultant de la formation de la chaîne hercynienne. Il correspondrait à des couches volcaniques interstratifiées (voisines de basaltes) dans une série sédimentaire ou volcano-sédimentaire ancienne, et transformées en amphibolites et amphibolo-pyroxénites par le métamorphisme subi lors de l'orogenèse varisque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'après une grille d'analyse mise au point pour définir l'intérêt scientifique (tectonique, métamorphique), pédagogique et la rareté régionale de ces falaises, elles justifient leur classement en site d'intérêt départemental dans l'inventaire régional du patrimoine géologique en Bretagne en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Billiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,1 %), prairies (28 %), zones urbanisées (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones humides intérieures (2,5 %), zones humides côtières (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Modèle:...

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de Billiers et actuellement placés sous séquestre à la commune de Billiers<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Lieux de culte

Fichier:W0199-Billiers StMaxentXVII°XIX 11856.JPG
Église Saint-Maxent.
  • L'abbaye Notre-Dame de Prières fut fondée en 1252 par [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} dit « le Roux »]], duc de Bretagne, pour se faire pardonner d'avoir détruit le petit monastère de Saint-Pabu, dans le presqu'île de Rhuys, lors de l'extension d'un parc autour du château de Suscinio. Elle fut offerte aux moines cisterciens pour qu’ils prient nuit et jour pour leur fondateur et pour les âmes des marins qui feraient naufrage sur cette côte périlleuse, d’où son nom de Prières. Ce monastère fut pendant 500 ans, l’un des plus connus de Bretagne. Dans les périodes les plus fastes, on compta jusqu’à 60 moines.

Leurs ressources venaient :

  • des droits sur la sel de Guérande,
  • des moulins de Pen Mur,
  • des vignes d’Anjou,
  • du passage de la Roche Bernard

La révolution chassa les moines en 1792. Les bâtiments furent transformés en caserne, l’église servait de magasin à fourrage et d’écurie. le plomb qui couvrait le dôme, fut enlevé pour faire des dalles. La chapelle (rescapée des démolition du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) renferme, entre autres, les pierres tombales de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (mort en 1285) et d’Isabelle de Castille, épouse de Jean III. (les pierres de l’abbatiale servirent à construire les culées du pont de la Roche Bernard vers 1839).

  • L'église Saint-Maxent remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour la partie la plus ancienne, le chœur notamment. Elle a été profondément remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et rénovée en 1995. L’église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne comportait qu’une nef sans bas-côtés et un petit clocher. Vers 1830, deux événements vont se conjuguer pour entraîner la décision de l’agrandir très sensiblement : Ainsi en 1837, le recteur Guyot constate que l’église ne répond plus aux besoins de la paroisse : elle est délabrée, exiguë, obscure, des marins étrangers affluent ; il faut laisser les portes ouvertes pendant les offices car beaucoup de fidèles doivent rester dehors ; Surtout cette même année, la grande église abbatiale de Prières, située à la sortie du bourg vers l’Océan, est démolie et les matériaux sont mis aux enchères par Monsieur Le Masne, le nouveau propriétaire de l’ancienne abbaye, fermée au culte à la Révolution<ref>Abbé Piéderrière, Ėtude sur l'ancienne Abbaye de Prières, Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, 1862.</ref>. Le recteur Guyot saisit cette occasion exceptionnelle pour obtenir des matériaux à peu de frais. C’est ainsi que de grands travaux furent entrepris : deux bas-côtés furent construits avec quatre piliers de chaque côté : base en granit, partie haute en tuffeau ou pierre blanche, très utilisée dans l’abbatiale de Prières, et quatre travées transversales avec huit voûtes, une porte de part et d’autre et 4 fenêtres de plein cintre ; un porche fut ajouté ; une tour carrée de 15 mètres de hauteur, surmontée d’une lanterne de phare de 6 mètres, remplaça le petit clocher. Elle servait d'amer.

Mégalithes

Billiers possède deux monuments historiques mégalithiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Fichier:Dolmen Crapaud.jpg
Dolmen du Crapaud.
  • Dolmen du Crapaud. Le dolmen des Granges, surnommé « le Crapaud » à cause de sa ressemblance avec cet amphibien, est classé au titre des Monuments historiques, par décret du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Aujourd'hui, on n'en voit plus qu'une table inclinée et les piliers (pierres verticales posées sur champ) sur lesquels elle reposait, horizontalement, antan, composant ainsi une chambre quadrangulaire, dont le couloir d'accès a disparu, englouti par le recul du littoral (estimé à une dizaine de mètres depuis l'époque néolithique). Les couloirs pouvaient avoir une longueur variable : de moins de deux mètres jusqu'à plus de treize (tumulus de Gavrinis). Désormais, son aspect primitif est donc difficile à déterminer.
  • Cairn des Grays. Le dolmen des Grays est inscrit au titre des Monuments historiques, par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il faut attendre une intervention de la municipalitéModèle:Quand pour qu'il soit dégagé de sa gangue de ronces et d'herbes folles, puis remis en valeur. Parfois qualifié de tumulus, il se composait de trois dolmens à couloir, avec traces de compartimentage (la chambre funéraire est divisée par des cloisons internes), surmontés d'une butte artificielle en pierres – ou cairn –, désormais disparue. Le dolmen des Grays relevait donc du groupe des tombes à chambre subdivisée qui correspondent à une volonté, apparue dès la fin du Modèle:5e, de différencier l'espace funéraire<ref>Site Internet « Mégalithes du Morbihan »</ref> à sépultures multiples. Diamètre estimé : 20 à Modèle:Unité.

Constructions civiles

  • Phare de Pen Lan. La pointe de Pen Lan possède un phare construit en 1837. Haut de Modèle:Unité, il s'élève à 26m au-dessus de la mer on doit gravir 73 marches pour atteindre le feu. Phare à occultation, il est entièrement automatisé. Sa lumière, fournie par une ampoule halogène et concentrée par une lentille de Fresnel, est blanche pour les bateaux qui sont dans le chenal d’entrée du port, verte quand la navigation est possible, mais avec un tirant d’eau limité, rouge quand la navigation est dangereuse (en raison de la présence de nombreux rochers). Historique : Une décision ministérielle de juin 1837 approuve le projet de construction d'une tour de neuf mètres quarante, engagée dans un bâtiment de 2 pièces en remplacement du guet de Rochevilaine. En 1881, l'administration prescrit la construction d'une seconde tour, plus élevée. Le nouveau feu est allumé en 1882, qui balaie l'horizon à 11,80m au-dessus du sol. Une nouvelle modification survient en 1888, visant à améliorer la portée du phare. Vers 1975, le phare est à nouveau surélevé car de récentes constructions gênent sa portée dans certains secteurs
  • Moulin à vent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Domaine de Rochevilaine, situé sur la pointe de Pen Lan.

Événements culturels

  • Festival La Renverse. Jusqu'à 2005, il se déroulait, sur la commune voisine de Muzillac<ref>Site du festival La Renverse</ref>.
  • Festival Moul'stock<ref>Site du festival Moulstock</ref>. Organisé depuis 2006 par l'association Zic'O Bourg, c'est un festival de musiques improvisées, avec des musiciens d'ici et d'ailleurs, dans les jardins du bourg de Billiers, sous le soleil de Bretagne.
  • Les Harmonies de Billiers. Festival de musique classique et d'arts visuels, destiné à un large public, et tremplin pour de jeunes talents qui « rêvent d’aller plus loin dans l'expression artistique de leur art »Modèle:Référence nécessaire.
  • Les Printemps de Rochevilaine. Expositions d'œuvres d'art, organisées chaque année, depuis 1998, au domaine de RochevilaineModèle:Référence nécessaire.
  • Exposition Sur le Sentier des Arts<ref>Site de l'exposition Sur le Sentier des Arts</ref>. Organisé depuis 2009 par la commune de Billiers, c'est une exposition qui a lieu tous les étés à la chapelle du domaine de Prières. Chaque semaine le Sentier des Arts propose une rencontre avec les œuvres d'un peintre et d'un sculpteur.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail