Bonnes (Vienne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources secondaires Modèle:Infobox Commune de France

Bonnes est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Bonnois<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.</ref>.

Géographie

Localisation

Bonnes est située au nord de Chauvigny dont elle est proche et à l'est de Poitiers.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La région de Bonnes présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Sur la rive droite, le relief est plat. Tandis que sur la rive gauche, le plateau descend progressivement vers la Vienne. Le terroir se compose<ref>Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007</ref> :

  • de terres fortes pour 26 % et de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) pour 16 % sur les plateaux du Seuil du Poitou ;
  • de calcaires pour 26 % dans les vallées et les terrasses alluviales ;
  • de groies profondes pour 32 % dans les plaines. Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de Modèle:Unité d'épaisseur - et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines, et donc propices à la polyculture céréalière.

Hydrographie

La commune est traversée par la Vienne sur une longueur de Modèle:Unité.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Benassay_sapc », sur la commune de Bellefonds, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bonnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (22,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %), zones urbanisées (2,9 %), cultures permanentes (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bonnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nucléaire<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2012<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "médiane" - Section Chauvigny/Cenon-sur-Vienne », approuvé le Modèle:Date- et par le PPRI «Vienne Grand Poitiers Communauté Urbaine (GPCU) », prescrit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:86031-Bonnes-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bonnes.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 90,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Civaux, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité se mettent à l'abri<ref group=Note>Le périmètre de Modèle:Unité correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.</ref>. Les personnes habitant dans le périmètre de Modèle:Unité peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable<ref group=Note>Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

La première mention de la commune date de 1173, par Johannes de Bonis, dans une charte de l'abbaye de l'Étoile dans les Aides et Équivalences du POITOU.

Plus tard en 1309, le cartulaire de l'évêché de Poitiers évoque Capellanus de Bonis.

Révolution française

Bonnes accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution, dès l’annonce de la proclamation de la Première République (septembre 1792). Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaire, comme le brûlement des titres féodaux<ref>Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Arboireau 10 - BONNES - La Gare.jpg
Le bourg disposait d'une gare sur la ligne de chemin de fer secondaire Châtellerault - Chauvigny exploitée, de 1890 à 1951, par les Voies ferrées économiques du Poitou (VFEP).

En 1920, pour fêter la fin de la Première Guerre mondiale et la victoire de la République, un arbre de la liberté est planté, et survit jusque dans les années 1980<ref>Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, Modèle:P..</ref>.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Vienne accueille 40 000 réfugiés de Moselle, qui sont hébergés souvent chez l’habitant et répartis dans toutes les communes. Bonnes accueille aussi un groupe de réfugiés en septembre 1939. En 1940, la commune doit en plus loger 200 soldats allemands, qui sont installés au château de Touffou<ref>Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. La ligne de démarcation traversait la commune<ref>Modèle:30questions-OccupationVienne, carte Modèle:P..</ref>, du 22 juin 1940 au [[1er mars|Modèle:Abréviation discrète mars]] 1943, laissant le chef-lieu en zone occupée.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Services publics

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais.

Les services postaux sont désormais rendus au relais.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

En 2008, la densité de population de la commune était de Modèle:Unité, Modèle:Unité pour le département, Modèle:Unité pour la région Poitou-Charentes et Modèle:Unité pour la France.

Économie

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 27 en 2000<ref name="fiches">Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne</ref>.

Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 22 % et sont passées de Modèle:Unité en 2000 à Modèle:Unité en 2010<ref name="fiches"/>. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne Modèle:Unité<ref name="agreste">Agreste – Enquête Structure 2007</ref>.

48 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 23% pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % par les protéagineux, 15 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes<ref name="fiches"/>.

7 exploitations en 2010 (contre 6 en 2000) abritent un élevage de bovins (Modèle:Unité en 2010 contre Modèle:Unité en 2000). 3 exploitations en 2010 (contre 5 en 2000) abritent un élevage d'ovins (Modèle:Unité en 2010 contre Modèle:Unité en 2000). Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007<ref>Agreste – Bulletin Modèle:N° de mai 2013</ref>. L'élevage de volailles a disparu en 2010 (Modèle:Unité sur 10 fermes en 2000)<ref name="fiches"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Château de Touffou2.jpg
Fichier:Château Touffou.jpg
Le château de Touffou.

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Fichier:Eglise de Bonnes.JPG
Église de Bonnes.

Patrimoine naturel

Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes<ref>Poitou-Charentes Nature, 2000</ref>, il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont un cèdre du Liban, un houx hybride et un tilleul à petites feuilles.

La commune contient quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref name="dreal pc 2011">Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011</ref> qui couvrent 29 % de la surface communale :

  • le coteau du Trait,
  • la vallée de Teil,
  • les coteaux de Saint-Pierre d'En-Haut,
  • le plateau de Bellefonds. Il est aussi classé par la Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes.

Le coteau du Trait

Modèle:Section travail inédit Sur la rive gauche de la Vienne, aux portes nord de Chauvigny, le coteau du Trait est une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref name="dreal pc 2011" />. C’est un coteau boisé étroit mais long de plus de deux kilomètres, dont les pentes abruptes sont exposées au nord-est. Elles dominent d’une quarantaine de mètres les berges de la rivière. Le substrat de calcaires jurassiques y a permis le développement de sols argilo-calcaires plus ou mois profonds et plus ou moins riches en cailloux.

Les peuplements forestiers du coteau présentent une forte diversité liée à la variété des sols. On trouve, ainsi, une chênaie thermophile à chêne pubescent en haut de coteau et en lisière. Cette dernière cède, ensuite, sa place, à mi-pente, à une forêt fraîche de ravin qui se trouve sur un sol très pentu et riche en cailloux calcaires. Cette partie du boisement est composée essentiellement de Tilleuls à grandes feuilles et d'érables. Puis ils sont remplacés, dans la zone d’influence de la Vienne, par une forêt à Aulne glutineux.

Connu des botanistes depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le coteau du Trait abrite encore la majorité des espèces végétales qui ont fait sa renommée, auxquelles sont venues se rajouter des découvertes effectuées plus récemment : dix plantes sont à fort intérêt patrimonial.

Une des originalités du coteau du Trait est que chaque zone boisée typée abrite ses propres plantes rares. Ainsi, sur les lisières de la chênaie pubescente, on trouve des pelouses linéaires (les ourlets) qui sont soumises à un ensoleillement intense et à une forte sécheresse estivale. Elles abritent une riche flore thermophile où se localisent deux orchidées très rares : l’Épipactis de Müller et, surtout, l’Épipactis rouge sombre. Cette dernière est une espèce continentale très rare dans les plaines atlantiques. Le coteau du Trait est actuellement l’unique site connu en région Poitou-Charentes. Plus bas sur la pente, dans une ambiance micro climatique fraîche et humide, on peut observer, au début du printemps, les gracieuses fleurs bleues de la Scille à deux feuilles. C'est une Liliacée bulbeuse qui trouve sur les rives de la Vienne la limite occidentale de sa localisation en France. C’est à ce niveau également que pousse le Tilleul à grandes feuilles. C'est une essence typique des forêts d’éboulis de la moitié est de la France qui devient très localisée dans les plaines atlantiques. Quant à l’aulnaie des rives de la Vienne, elle se singularise par la nette tonalité montagnarde de sa flore qui comprend des plantes telles que la Julienne des dames ou la Balsamine des bois, deux espèces entraînées le long du cours de la rivière depuis les basses montagnes du Massif central qui constituent leur terre d’origine.

Un bon observateur pourra donc découvrir :

La vallée du Teil

À quelques kilomètres au nord de Chauvigny, la vallée du Teil est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref name="dreal pc 2011" />. Elle est à cheval sur les communes de Chauvigny et de Bonnes. Elle recouvre un de ces nombreux vallons boisés qui débouchent dans la vallée de la Vienne toute proche. Il s’agit d’un thalweg d’orientation ouest/est, assez fortement encaissé avec près de Modèle:Unité de dénivellation. Il est encadré par des pentes abruptes. Au fond, s’écoule un ruisseau qui s’assèche périodiquement.

Le substratum de calcaires jurassiques est recouvert de "groies" plus ou moins profondes selon la pente. C'est un sol argilo-calcaire assez caillouteux dont l’épaisseur n’excède pas Modèle:Unité. Sur ce type de sol et dans le contexte climatique régional caractérisé par des étés plutôt chauds et secs et des hivers peu rigoureux mais pluvieux, le boisement est dominée par le Charme et le Chêne pédonculé. Il surmonte une strate herbacée d’une grande diversité et à la floraison printanière particulièrement spectaculaire.

La vallée du Teil abrite plusieurs espèces végétales rares qui sont des reliques probables d’un paléoclimat aujourd’hui disparu et qui ont trouvé, dans l’ambiance micro climatique fraîche de ce vallon forestier, les conditions nécessaires à leur survie. Le Lis martagon est sans conteste la plus prestigieuse de ces plantes : cette Liliacée se caractérise par une tige dont la hauteur peut aller jusqu'à Modèle:Unité. Elle s’orne d’une grappe de grandes fleurs rose violacé qui sont ponctuées de pourpre et qui se penchent vers le sol. Le lis martagon possède, en effet, un tempérament montagnard qui lui fait éviter presque totalement normalement les plaines atlantiques où elle ne peut subsister que dans des zones au microclimat particulier. La petite colonie de la vallée du Teil se trouve être ainsi l'un des sites les plus nord occidentales de France. La vallée de la Vienne constitue une limite naturelle au-delà de laquelle le lis ne peut survivre. La Scille à deux feuilles est une autre plante précieuse de la chênaie-charmaie du Teil. Elle est également une Liliacée bulbeuse mais de taille beaucoup plus modeste car elle ne fait qu'entre Modèle:Unité et Modèle:Unité de hauteur. Elle a de petites fleurs bleues disposées en grappe lâche. Comme pour le lis, il s’agit d’une espèce qui se trouve aux confins géographiques de son aire naturelle. Celle-ci est, en effet, centrée sur la moitié est de la France. Elle trouve dans la vallée du Teil, la limite occidentale de son aire de distribution. La Laîche digitée est une autre espèce que l'on trouve, en région Poitou-Charentes, dans les forêts localisées dans des ravins et aux bases de falaises calcaires ombragées. C'est une autre des plantes précieuses du site, puisqu’à ce jour, seulement trois stations sont connues dans le département de la Vienne.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Grand Poitiers

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