Bonneville (Somme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bonneville est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:VueplaceBonneville80.jpg
La place du village vue du ciel en 2012.

Bonneville est un village rural picard de l'Amiénois situé à Modèle:Unité au sud-ouest de Doullens, à Modèle:Unité au nord d'Amiens, à Modèle:Unité à l'est d'Abbeville et à Modèle:Unité au sud-ouest d'Arras.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Doullens - Domart-en-Ponthieu) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés, la ligne Modèle:N°, le jeudi, jour de marché à Doullens et la ligne Modèle:N° mène à Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de Bonneville situé sur un plateau calcaire à Modèle:Unité d'altitude moyenne a une superficie de Modèle:Unité et des altitudes variant de 110 à Modèle:Unité : Le point culminant est situé au lieu-dit le Grand Champ, entre Candas et Valheureux, le point le plus bas se trouve au lieu-dit le Fossé des Camuches.

Le territoire est bordé de bois au sud, limitant les territoires de Canaples et de Naours, à l'ouest sur Fieffes et au nord-ouest sur Montrelet et Candas.

Localisation

Lieux-dits et écarts

Au remembrement de 1955, le territoire est divisé en Modèle:Unité, ces noms sont tous antérieurs au cadastre de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, plusieurs remontent au Moyen Âge.

Urbanisme

Typologie

Bonneville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,1 %), forêts (16,4 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

C'est aux environs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que fut mentionné pour la première fois le nom de Bonna-villa<ref name=Cantillon/> ; puis Bona villa au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle ; Bonneville en 1507 ; Boneville en 1733<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 139 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

L'ancien français bonne avait déjà son sens actuel, et ville, qui est souvent issu en toponymie de son sens originel de « domaine rural » (du latin villa rustica), pourrait ici avoir le sens plus tardif de « village »<ref name="negre">Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Modèle:Section à sourcer À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye Saint-Pierre de Corbie est propriétaire des terres de Bonneville. Dans une grande clairière de l'immense forêt de La Vicogne, allant de Bapaume à L'Étoile et de Outrebois à Naours, ces Bénédictins font édifier un manoir à l'emplacement du château actuel. Ce manoir était initialement entouré de huit fermes. Lorsqu'il y eut Modèle:Nobr, ils construisent une chapelle à l'entrée de la rue d'Aumont.

Lors des Invasions normandes, entre 881 et 900, de nombreux pillages ont lieu dans les villages environnants.

Le village aurait beaucoup souffert pendant la Guerre de Cent Ans, notamment en 1368 et 1387.

La première église, de style roman, est construite en 1085, avec une seule nef et un chœur. Le coq en haut du clocher culminait à Modèle:Unité.
Depuis les origines, c'était toujours un religieux bénédictin, Templier ou Hospitalier qui assure les offices catholiques à Bonneville. L'église est restaurée en 1499.

Une léproserie, un couvent Modèle:Incise un prieuré et des moulins en pierre ont existé à Bonneville, ainsi que des souterrains refuges dont il est fait mention en 1697. De tout cela il ne reste aucune trace.

Les Templiers et les Hospitaliers

En 1197, les Templiers installés à Fieffes succèdent aux Bénédictins et font de Bonneville une succursale. L'ordre des Templiers est supprimé en 1311 par le pape Clément V. Leurs biens passent aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le maître prend alors le titre de commandeur de Fieffes et Bonneville<ref name="EM642">Eugène Mannier, Les commanderies du grand-prieuré de France, 1872, Paris, Aubry et Dumoulin, p. 642</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Bonneville était une dépendance de Fieffes. Les habitants de la paroisse devaient donner au commandeur une gerbe de blé pour chaque maison et cela pour avoir une messe les dimanches et aux fêtes solennelles dans leur chapelle du village. Mais pour les fêtes de Pâques, de Noël et de la saint Pierre où ils devaient venir dans l'église paroissiale de Fieffes<ref name="EM642"/>.

Époque moderne

Modèle:Section à sourcer Pendant les Guerres de Religion (France), de 1570 à 1590, peu de heurts nous sont parvenus, malgré la présence d'une forte communauté protestante.

Lors de la Guerre de Trente Ans, le terrible Jean de Werth à la tête des Espagnols pille le village.

La paroisse est créée en 1759' par [[Louis-François-Gabriel d'Orléans de La Motte|Modèle:Mgr de la Motte]], évêque d'Amiens dont le premier curé officiel est l'abbé Fayel. De 1698 à 1937, Modèle:Unité sont en poste à Bonneville.

Une école est signalée en 1770. Dirigée par une religieuse, cette école est à la Révolution.

Jusqu'en 1792, Bonneville a vécu sous le régime des seigneurs Riqueval, qui exercent encore aujourd'hui une grande influence dans la communauté bonnevilloiseModèle:Référence souhaitée.

Époque contemporaine

Modèle:Section à sourcer

Au début de la période révolutionnaire, de 1789 à 1799, les villageois, attachés à leurs convictions religieuses et respectueux du seigneur de Bonneville, restent calmes. Néanmoins, les biens seigneuriaux (le château et Modèle:Unité de terres) sont vendus le Modèle:Date- comme biens nationaux.

A la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la Campagne de France, le village est occupé et pillé par les cosaques en 1814.

Quatre soldats originaires du village sont tués aux campagnes de Napoléon<ref name=Cantillon/>

Restauration et monarchie de Juillet

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on en compte Modèle:Unité du culte réformé qui célébraient leur culte dans une maison de la rue de Fieffes. Leurs grandes cérémonies avaient lieu à Havernas, alors que le pasteur résidait à Contay.

La première école officielle est ouverte en 1822 dans une maison de la rue d'Aumont. Placée sous le contrôle ecclésiastique, elle n'est pas laïque et, en 1830 un scandale éclate dans l'église entre l'abbé Lambert et l'instituteur Jules Vésier. Ils sont tous deux révoqués par [[Jean-Pierre de Gallien de Chabons|Modèle:Mgr Gallien de Chambon]], évêque d'Amiens. En 1840, Modèle:Mlle Florine Titren obtient l'autorisation d'ouvrir à ses frais, dans sa maison de la rue de Fieffes, une classe pour les jeunes filles. Les classes se déroulaient du Modèle:1er octobre au 31 mai.

En 1835, le Modèle:Lequel s'inquiète de la vétusté de l'église et décide de la consolider<ref name=Cantillon/>, ce qui ne suffit pas, puisqu'en 1853, un architecte conseil de démolir l'église qui se dégrade de plus en plus.

Second Empire et guerre de 1870-1871

Le premier instituteur laïc est nommé le Modèle:Date-, et, en 1864, une bibliothèque est ouverte, les premiers cours d'adultes sont donnés. Toutefois, en 1868, le préfet ordonne la fermeture de l'école qui tombe en ruines. La commune achète un terrain au milieu de la rue de Montrelet, pour y construire des classes garçons et filles avec logement de fonction et mairie. Les travaux commencent en octobre, permettant l'ouverture du nouvel équipement le Modèle:Date-.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens occupent le village en 1871 et commettent des exactions. Deus soldats originaires de la commune sont tués pendant la guerre<ref name=Cantillon/>. Modèle:Article connexe

Début de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République et Première Guerre mondiale

En exécution des Lois Jules Ferry, l'enseignement devient laïc, obligatoire et gratuit en 1882. L'instituteur devient alors un personnage important du village et est souvent le bras droit du maire, souvent secrétaire de mairie.

Compte tenu du mauvais état de l'église, signalé depuis des décennies, Sulpice Lefèvre, alors maire, fait don en 1874 de son manoir à l'entrée droite de la rue d'Aumont, à condition d'y construire une église. Le manoir devra servir de presbytère. En 1894, l'ancienne église menace de s'écrouler. Le Modèle:Lequel décide la construction d'une nouvelle. Un premier plan est soumis, tenant compte d'une population de 785 habitants dont environ 500 fidèles, mais ce projet, jugé trop onéreux, est refusé en 1895 et un second projet est établi et approuvé. Le chantier débute le Modèle:Date- et la nouvelle église est consacrée le Modèle:Date-. L'ancien édifice est démonté en 1899 et ses gravats servent au nivellement de la place.

Un soldat de la commune est tué en 1885 lors de l'Expédition du Tonkin.

Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats anglais et américains cantonnent jusqu'en 1919. L'église est bombardée en 1918 par un avion allemand. Trente Bonnevillois sont morts pour la France pendant la Grande Guerre.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Drôle de guerre, en 1939-1940, les soldats anglais cantonnent quelque temps dans le village, mais, lors de la campagne de France, le Modèle:Date-, les Allemands arrivent dans le village et l'occupent durant l'été jusqu'en août 1944.

Deux des quatre clochetons s'écrasent de l'église au sol à la suite d'une tempête. On pose trois vitraux dans le chœur, au centre sainte Anne, patronne de la paroisse, à gauche la Vierge et l'Enfant offert par la famille Outrebon-Lamory, à droite saint Joachim offert par la famille Gustave Vignon<ref name=Cantillon/>.

Le Modèle:Date-, à quelques jours de la Libération, alors que la commune était occupée par un détachement de l’armée allemande et de soldats de la Waffen-SS remontant du sud de la France stationnés à Montrelet, vers 19 heures, un jeune homme du village, Guy Lacroix, tire sans l'atteindre sur un sous-officier allemand qui descendait la côte de Montrelet. L'auteur est arrêté et, sous la torture dénonce six de ses camarades qui sont arrêtés. Dans un bâtiment de l'usine Wattine à Montrelet, ils sont martyrisés toute la nuit. À l'aube, dans un état lamentable, les SS les conduisent à Bonneville au lieu-dit la Marlière et les fusillèrent dans un trou de bombe. Deux jours après, clandestinement, les Allemands transportèrent leurs cadavres dans le bois d'Acheux-en-Amiénois. Le Modèle:Date- suivant, leurs corps sont découverts, criblés de balles, les yeux encore bandés et les mains liées dans le dos avec du fil de fer. Leurs obsèques ont été célébrées, le 16 septembre 1944<ref name=Cantillon/>,<ref name="CP20082019"/>. Outre ces 7 suppliciés, 3 habitants de la commune sont morts pendant la guerre.

En 1945, de nombreux prisonniers rentrent de captivité<ref name=Cantillon>La mémoire de Bonneville de Guy Cantillon Ed. Paillard</ref>.

Bonneville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Domart-en-Ponthieu<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Doullens Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Bonneville était membre de la communauté de communes du Bernavillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe

Enseignement

La compétence scolaire est gérée par la communauté de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Le football peut être pratiqué au sein de l' Association Bonneville - Candas - Fienvillers -Fieffes-Montrelet (ABC2F) qui évolue sur le terrain de football de Candas. Un pôle d'accueil communal est inauguré en 2019. Une salle permet l'utilisation par les associations locales<ref>Modèle:Article.</ref>.

Autres équipements

Fichier:SaldfetesBonneville80.jpg
La salle des fêtes du village.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Sainte-Anne, conçue par l'architecte Paul Delefortrie a été ouverte au culte le 7 août 1898. Ses cloches sont baptisées en 1900 et portent les inscriptions suivantes :
    • la grosse : Je me nomme Charlotte-Oportune, parrain Charles Saint, marraine Oportune Saint son épouse.
    • la moyenne : Je me nomme Gustavie-Alexandrine, parrain Gustave Vignon, marraine Alexandrine Macque.
    • la petite : Je me nomme Georgette-Claire, parrain Georges Saint, marraine Claire Boursin.
Le clocher est orné en 1904 d'une orloge à quatre quadrants.
  • Stèle aux sept suppliciés du Modèle:Date- :
    En 1948, à l'initiative du maire André Riquier, un monument à la mémoire des sept jeunes gens de la commune suppliciés par les Allemands le Modèle:Date- est édifié sur les lieux du supplice, le terrain ayant été offert par Charles Petit.
    Le monument a été ensuite déplacé pour en faciliter l'accès. Situé près du cimetière communal, on y parvient par une allée en escalier, baptisée allée des Martyrs. Pour protéger le lieu, le trou de bombe a été clôturé.
    En 2008, le conseil municipal a décidé de rénover l’allée des Martyrs. Après travaux, la nouvelle allée a été inaugurée le 2 mai 2010<ref name="CP20082019">Modèle:Article.</ref>.
Fichier:Bonneville, Somme, Fr, monument aux morts rénové.jpg
Le monument aux morts, près de l'église.
  • Monument aux morts.

Modèle:Article connexe Modèle:Article connexe

Personnalités liées à la commune

  • Le dernier curé du village est l'abbé Caron (1918-1937). Depuis des desservants se succédèrent, abbé Lemaire en 1937, abbé Pérot en 1941, abbé Mansard en 1974.
  • Les 7 suppliciés de Bonneville, exécutés par les Nazis le Modèle:Date-<ref name="CP20082019"/> :
    • Adrien Dufrénoy (19 ans) ;
    • René Jolibois (19 ans) ;
    • Guy Lacroix (18 ans) ;
    • Roger Mercier (18 ans) ;
    • Léon Titren (21 ans) ;
    • Georges Titren (16 ans) ;
    • Jean Vasseur (21 ans).

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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